BULLETIN S.H.P. |
Bulletin De la Soci�t� Ha�tienne de P�diatrie
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Volume 3 | No 3, Mensuel | Mai 2001 |
R�daction: Dr Jessy Colimon Dr Dr Luisa R. Oriol Dr Yvan D�sinor Dr Ronald Eveillard |
Sommaire: |
Evaluation des "Onzi�mes Journ�es de P�diatrie"
Cent-cinquante formulaires d'�valuation ont �t� distribu�s aux participants au cours du dernier congr�s. Le but de cette �valuation �tait d'avoir une id�e de l'impression g�n�rale des participants sur le contenu, la pr�sentation des diff�rents th�mes retenus et, aussi, les points � am�liorer.
Le Comit� Scientifique |
Honneur et M�rite
A l'occasion du Gala de cl�ture du congr�s comm�morant les 25 ans de la SHP, le Comit� Ex�cutif a rendu un vibrant hommage aux Membres Fondateurs, pour leur engagement et leur d�termination � nous l�guer une association forte, capable de rassembler les p�diatres et les encourager � l'excellence dans l'exercice de la profession. Vingt-cinq ans apr�s, la Soci�t� Ha�tienne de P�diatrie se souvient. C'est donc dans une atmosph�re empreinte d'�motion, qu'un dipl�me Honneur et M�rite et la broche frapp�e au logo de la SHP ont �t� d�cern�s �: Des amis de la SHP qui n'ont jamais marchand� leur concours � notre Association ont �galement re�u leur parchemin. En signe de reconnaissance, et comme pour leur dire que la SHP est leur maison, Honneur et M�rite ont �t� rendus �: Dr. G�rard L�on, Dr Jeanne Philippe, Dr Jean Hugues Henrys, Dr Josseline Marhone Pierre, Dr Pierre Boncy, Madame Mona T. Alexis. |
EDITORIAL25�me Anniversaire De La SHP : Les Le�ons D'un Congr�sDr Suzelle L. Saint-VictorLa Soci�t� Ha�tienne de P�diatrie vient de boucler ses 25 ans. Le Congr�s scientifique, organis� � cette occasion, suscite des r�flexions et nous permet de situer les lignes de force des d�fis � venir. De toute �vidence, le mot d'ordre doit �tre la pr�vention. Dans un pays o� la majorit� des femmes accouche en dehors du circuit hospitalier, il importe de transformer les matrones en partenaires efficaces pour le d�pistage des grossesses � risque, et des facteurs contribuant au faible poids de naissance. Cette approche, coupl�e � la PCIME, permettrait d'am�liorer la sant� de l'enfant ha�tien. A cet �gard, il convient de signaler que la PCIME, bien implant�e en R�publique Dominicaine, a entra�n� une chute appr�ciable de la mortalit� infantile, alors que chez nous, la mortalit� infantile reste �lev�e (74 pour 1000 naissances vivantes). La pr�carit� de nos moyens, face aux grands fl�aux qui nous menacent, nous commande de mettre l'accent sur une m�decine � vocation pr�ventive. Il nous est possible de r�duire la transmission du Sida de la m�re � l'enfant ; il nous est possible de contribuer au d�veloppement du vaccin anti-VIH par une d�marche rigoureuse, �tay�e par un sens aigu de l'�thique et de la d�ontologie m�dicales ; il nous est possible de stopper les �pid�mies de rougeole et de polio, par des campagnes massives et la participation de tous. L'utilisation intempestive des antibiotiques contribue grandement � l'apparition des r�sistances bact�riennes. C'est, l� aussi, un champ d'application du concept de pr�vention, car de nombreuses �tudes ont montr� la relation �troite entre antibioth�rapie ma�tris�e et diminution du ph�nom�ne de r�sistance. Les p�diatres sont donc invit�s � plus de circonspection pour un emploi judicieux des antibiotiques. De plus en plus, le r�le du p�diatre dans la prise en charge des probl�mes de l'adolescence, moment de crise par excellence, s'affirme. Comprendre l'adolescent dans son environnement, ses objectifs et ses appr�hensions requiert du p�diatre beaucoup d'empathie, ce qui facilitera la communication avec lui et permettra de pr�venir ou de r�soudre nombre de ses probl�mes. Tous les sujets trait�s interpellent de fa�on cruciale, nous autres p�diatres. Les objectifs fix�s � la naissance de la SHP ont r�clam�, entre autres, une foi in�branlable dans l'avenir. Certes, de nombreux acquis sont palpables. Mais la SHP doit continuer la bataille qui s'av�re encore tr�s difficile. Face au spectre de la r�surgence de la polio, face � la d�cevante ascencion du taux de mortalit� infantile et face aux nombreux �cueils � vaincre pour l'implantation effective de la PCIME en Ha�ti, la SHP a le devoir de s'impliquer avec autorit� pour assurer l'�quit� dans la dispensasion des soins � tous les enfants ha�tiens. Ces derniers doivent savoir que nous autres p�diatres, sommes � leur c�t� pour leur protection et la d�fense de leurs int�r�ts et de leurs droits.
Que vive la SHP. |
Dr Leyla Jean-Baptiste
R�sidente de 1�re ann�e, P�diatrie, HUEH
Syndrome infectieux aigu mettant en p�ril le pronostic vital, se manifestant par une atteinte multisyst�mique, associant essentiellement une fi�vre �lev�e, un rash, une hypotension et pouvant aboutir � un �tat de choc irr�versible, caus� par la production, par le staphylocoque, d'un superantig�ne: le Toxic shock syndrome toxine TSST-1.
Le TSST-1 se comporte comme un superantig�ne, c'est-�-dire qu'� certaines concentrations, il active les lymphocytes T, et provoque la lib�ration de cytokines et d'interleukines, par les monocytes ainsi que le facteur de n�crose tumoral provoquant les effets syst�miques de ce syndrome.
La courbe de poids! un outil important dans la surveillance p�diatrique. |
Dr Astride Jules
R�sident de Premi�re Ann�e, P�diatrie, HUEH
Le zinc fait partie des oligo�l�ments qui sont, par d�finition, des substances inorganiques qui agissent � tr�s faible dose et qui sont indispensaables � la vie et � la croissance de l' organisme qui ne peut en effectuer la synth�se, et qui d�pend de l'apport nutritionnel. Le zinc est un �l�ment essentiel pour la croissance et le d�veloppement de l'organisme.
La d�ficience en zinc touche 70% de la population infantile en Tha�lande, 30% en Chine, 3,3% aux USA. Des d�ficiences graves en Zn ont �t� not�es en Egypte et en Iran ou les di�tes contiennent des produits de grains entiers riches en phytates, qui interf�rent avec l'absorption du zinc, et pauvres en produits d'origine animale.
Les apports recommand�s en zinc sont de:
La source principale de zinc est constitu�e par les produits d'origine animale dont le foie, les crustac�s, les produits laitiers. Les l�gumes et les fruits en renferment peu mais favorisent l'absorption du zinc, contenu dans les autres aliments. Le son de bl�, les noix en contiennent beaucoup, mais le zinc n'est pas absorb�, � cause de la pr�sence des phytates.
Le zinc est important dans la croissance gonadique des humains. L'organisme en contient 1,5 � 2gm, concentr�s au niveau du foie, du pancr�as, des reins du squelette, des muscles volontaires, des tissus oculaires, de la prostate, des spermatozo�des, de la peau, des cheveux et des ongles. Le dosage peut se faire au niveau sanguin et au niveau des cheveux.
L'absorption du zinc se fait � la partie sup�rieure de l'intestin gr�le. Dans les cellules, il se lie � une m�tallothion�ine. Dans le sang, les 2/3 du zinc absorb� se lie � l'albumine et l'autre 1/3 � une macroglobuline. Un cycle ent�rodigestif a �t� d�montr� et la r�absorption se fait au niveau de l'il�on. Certaines substances favorisent l'absorption du zinc dont: l'acide citrique, l'acide pi�olinique.
Dans l'organisme, le zinc assure la fonction de co-enzyme. Il fait partie de l'anhydrase carbonique, de la carboxypeptidase, de la d�shydrog�nase, de la phosphatase alcaline, et d'autres m�talloenzymes. De plus, en pr�sence du fer, du Ca, du Mg, et du Mn, le zinc participe au m�tabolisme de l'acide ribonucl�ique. Associ� � l'insuline, il retient cette derni�re dans le pancr�as, jusqu'� ce que l'organisme en ait besoin. On attribue �galement au zinc un r�le cicarisant. A l'�tat de traces, il est un �l�ment essentiel au bon fonctionnement et au d�veloppement immunitaire du sujet.
Elle est di�t�tique par d�faut d'apport, physiologique par faiblesse de stockage et par l'augmentation de l'utilisation et enfin, h�r�ditaire, c'est le cas de l'acrodermatite ent�roh�patique.
Perte de poids, an�mie, alop�cie, retard statural, agneusie ou hypogneusie, anorexie, dermatose p�riorificielle, l�sions �rosives ou psoriasiforme � la face, aux extr�mit�s ,� la face d'extension des articulations.
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