CONFERENCE INTERAMERICAINE DES MINISTRES DU TRAVAIL
 

DIXIEME CONFERENCE
2 - 3 octobre 1995
Buenos Aires, Argentine
Original: espagnol


RAPPORT DE LA DIXIEME CONFERENCE INTERAMERICAINE
DES MINISTRES DU TRAVAIL

 

TABLE DES MATIERES

I. ANTECEDENTS
II. PARTICIPANTS
III. DEVELOPPEMENT DES TRAVAUX
        A. S�ance pr�paratoire
        B. S�ance d'ouverture
        C. S�ances pl�ni�res
                1. Premi�re s�ance pl�ni�re
                        a. Ordre de pr�s�ance
                        b. Accord sur le R�glement
                        c. Ordre du jour
                        d. Composition des Commissions
                               i. Commission d'accr�ditation
                                ii. Commission de style
                        e. M�thode de travail
                        f. Dur�e de la r�union
                        g. Election des autorit�s du COTPAL
                2. Deuxi�me s�ance pl�ni�re
                        a. Sujets
                        b. D�veloppement des travaux
                        c. Observations et recommandations
                3. Troisi�me s�ance pl�ni�re
                        a. Sujets
                        b. D�veloppement des travaux
                        c. Observations et recommandations
                4. Quatri�me s�ance pl�ni�re
                        a. Sujets
                        b. D�veloppement des travaux
                        c. Observations et recommandations
                5. Cinqui�me S�ance pl�ni�re
                        a. Sujets
                        b. D�veloppement des travaux
                        c. Observations et recommandations
                6. Sixi�me s�ance pl�ni�re   
                        a. Sujets
                7. S�ance de cl�ture  

DECLARATION DE BUENOS AIRES ET RESOLUTIONS ADOPTEES

ANNEXES

ANNEXE I
    LISTE DES PARTICIPANTS
ANNEXE II
    LISTE DES DOCUMENTS
ANNEXE III
    RAPPORT DE LA COMMISSION D'ACCREDITATIONS
ANNEXE IV
    DISCOURS DU SECRETAIRE DU TRAVAIL DE EE.UU
ANNEXE V
    RAPPORT DES PRESIDENTS DE COSATE ET CEATAL A LA DIXIEME CONFERENCE
ANNEXE VI
    DISCOURS
 

RAPPORT DE LA DIXIEME CONFERENCE INTERAMERICAINE
DES MINISTRES DU TRAVAIL

 

I. ANTECEDENTS

La Dixi�me Conf�rence interam�ricaine des Ministres du travail a eu lieu le 1 au 3 octobre 1995 � la ville de Buenos Aires, Argentine. Conform�ment � la r�glementation en vigueur, la Commission ex�cutive permanente du Conseil interam�ricain �conomique et social (CEPCIES), � l'occasion de sa r�union c�l�br�e � Washington, D.C., le 22 f�vrier 1995, a accept� l'offre du si�ge fait par l'Argentine et � a approuv� la convocation de la Dixi�me conf�rence.

 II. PARTICIPANTS

La liste des participants est inclue comme Annexe I de ce Rapport.

 III. DEVELOPPEMENT DES TRAVAUX

Au cours de la Conf�rence et conform�ment � l'article 27 du R�glement, une s�ance pr�paratoire, une s�ance d'ouverture, cinq s�ances pl�ni�res et une s�ance de cl�ture ont �t� tenues, selon il est signal� ci-apr�s. La liste des documents utilis�s dans cette Conf�rence est inclue comme Annexe II.

 A. S�ance pr�paratoire

Conform�ment � l'article 28 du R�glement de la Conf�rence, les Repr�sentants titulaires des D�l�gations pr�sentes ont c�l�br� une s�ance pr�paratoire le 1er octobre 1995 avant l'ouverture formelle de la Conf�rence, Madame Gladys Annabella Mortin Mansilla, Ministre du travail et de la s�curit� sociale du Guatemala, a pr�sid� en sa qualit� de Repr�sentant de la Conf�rence interam�ricaine des Ministres du travail.

Election des autorit�s

Au cours de la s�ance pr�paratoire, Monsieur Jos� Armando Caro Figueroa, Ministre du travail et de la s�curit� sociale de l'Argentine a �t� �lu Pr�sident de la Dixi�me Conf�rence, par acclamation. Conform�ment � l'article 11 du R�glement, les titulaires des autres d�l�gations ont �t� d�clar�s Vice-pr�sidents "ex efficio" substituant le Pr�sident en cas d'absence ou d'emp�chement, selon l'ordre de pr�s�ance �tabli.

En plus de l'�lection des autorit�s, plusieurs d�cisions ont �t� adopt�es, lesquelles devaient �tre ratifi�es dans la premi�re s�ance pl�ni�re, tel qu'il est d�taill� � la section pertinente.

 B. S�ance d'ouverture

La s�ance d'ouverture a eu lieu le 1er octobre 1995, commen�ant � 8 heures. Ont pris la parole, Madame Gladys Annabella Morin Mansilla, Ministre du travail et de la s�curit� sociale du Guatemala et Repr�sentant de la Conf�rence, Monsieur Enrique Iglesias, Pr�sident de la Banque interam�ricaine du d�veloppement, M. C�sar Gaviria, Secr�taire g�n�ral de l'Organisation des Etats Am�ricains, les deux derniers depuis Washington, D.C., par voie de t�l�conf�rence et Monsieur Carlos Federico Ruckauf, Pr�sident en exercice de la Nation Argentine (les discours sont inclus dans l'Annexe VI).

Les discours prononc�s sont inclus comme Annexes de ce Rapport.

 C. S�ances pl�ni�res

1. Premi�re s�ance pl�ni�re

La premi�re s�ance pl�ni�re a �t� c�l�br�e le 2 octobre 1995. Au cours de cette r�union, il a �t� formalis� les suivantes d�cisions prises dans la s�ance pr�liminaire, conform�ment � l'article 28 du R�glement de la Conf�rence.

a. Ordre de pr�s�ance

L'ordre de pr�s�ance a �t� �tabli de la fa�on suivante:

1. Canada
2. Guatemala
3. Nicaragua
4. Uruguay
5. Bolivie
6. Mexique
7. Colombie
8. Equateur
9. Etats-Unis
10. R�publique dominicaine
11. Br�sil
12. Panama
13. El Salvador
14. Suriname
15. Paraguay
16. Honduras
17. Barbade
18. P�rou
19. St Kitts et Nevis
20. Bahamas
21. Venezuela
22. Guyana
23. Argentine
24. Costa Rica
25. Chili

 b. Accord sur le R�glement

Il a �t� approuv� le Projet de R�glement de la Dixi�me Conf�rence avec les modifications sugg�r�es. Document TRABAJO/doc.2/95 rev. 1.

 c. Ordre du jour

La Conf�rence a approuv� l'Ordre du jour suivant:

a. Les accords continentaux de libre-�change et leur effets sur l'emploi, les salaires, les avantages sociaux et les syst�mes de relations de travail. Aspects institutionnels pour la r�solution des conflits dans le cadre des accords d'int�gration, Etat de l'emploi, des salaires et des avantages sociaux dans la r�gion

b. Les r�formes du travail dans la r�gion. Modernisation des syst�mes de relations de travail et son impact sur l'emploi. Les Droits fondamentaux de l'homme dans le domaine du travail et l'emploi

c. Les accords ou pactes sociaux comme un nouveau mod�le du tripartisme dans la mise au point des syst�mes de relations de travail et leur influence sur la lutte contre le ch�mage

d. Les nouvelles modalit�s et techniques pour la modernisation de la n�gociation collective. Leur influence sur l'emploi

e. Les nouvelles tendances dans la formation professionnelle et leur influence sur la productivit� et l'emploi

f. Les migrations des travailleurs et les processus sous-r�gionaux d'int�gration �conomique

g. Les nouveaux r�les, renforcement et modernisation des Minist�res du travail de la r�gion

h. Le renforcement de la coop�ration interam�ricaine en mati�re de travail: a) r�sultats de l'Assembl�e g�n�rale extraordinaire sur la Coop�ration solidaire pour le d�veloppement et l'�limination de la pauvret�; b) renforcement des m�canismes du Syst�me interam�ricain du travail; c) financement de la coop�ration technique dans le domaine du travail et d) coop�ration horizontale

d. Composition des Commissions

i. Commission d'accr�ditation

La Commission d'accr�ditation a �t� constitu�e par les d�l�gations du Paraguay, du P�rou et de St Kitts et Nevis. Le rapport de cette Commission est inclus comme Annexe III.

 ii. Commission de style

La Commission de style a �t� constitu�e par les d�l�gations des Bahamas (anglais), du Br�sil (portugais), du Canada (fran�ais), et de la Colombie (espagnol).

 e. M�thode de travail

Il a �t� d�cid� de consid�rer l'Ordre du jour dans les S�ances pl�ni�res.

 f. Dur�e de la r�union

Il a �t� d�cid� de cl�turer la Dixi�me Conf�rence interam�ricaine des Ministres du travail une fois finie la Cinqui�me s�ance pl�ni�re pr�vue pour le mardi 3 octobre 1995.

g. Election des autorit�s du COTPAL

Les suivantes autorit�s du COTPAL ont �t� �lues � l'unanimit�:

Pr�sident: P�rou
Premier vice-pr�sident: Canada
Dixi�me vice-pr�sident: Costa Rica

 2. Deuxi�me s�ance pl�ni�re

a. Sujets

Il a �t� trait� le premier point de l'Ordre du jour: a. Les accords continentaux de libre-�change et leurs effets sur l'emploi, les salaires, les avantages sociaux et les syst�mes de relation de travail. Aspects institutionnels pour la r�solution des conflits dans le cadre des accords d'int�gration. Etat de l'emploi, des salaires et des avantages sociaux dans la r�gion. (TRABAJO/doc.4/95 rev. 1).

b. D�veloppement des travaux

Le Pr�sident de la Conf�rence, une fois v�rifi� le quorum r�glementaire pour si�ger, a d�clar� ouverte la Deuxi�me s�ance pl�ni�re. Toute de suite apr�s, il a soumis l'Ordre du jour � la consid�ration des d�l�gations, �tant approuv� sans observations. Aux effets de traiter le sujet assign� � cette Deuxi�me s�ance, Les Repr�sentants ont eu � leur disposition les documents distribu�s dans la salle, d�sign�s sous les sigles TRABAJO/doc.12/95, 13/95. Ce sujet a �t� pr�sent� par les Repr�sentants des Etats-Unis (dont le texte ci-joint comme Annexe IV) et du Mexique.

c. Observations et recommandations

Il a �t� fait, sur ce point de l'Ordre du jour, des observations et des recommandations qui devraient �tre consid�r�es au cours des activit�s du Groupe de travail correspondant.

En ce qui concerne le domaine du travail du processus d'int�gration �conomique:

1. Il est n�cessaire de prot�ger les droits fondamentaux des travailleurs contenus dans les conventions internationales de l'OIT.

2. Il est important que les Ministres du travail et les travailleurs assument d�cid�ment un r�le actif dans les discussions r�gionales sur politique �conomique, commerciale et financi�re afin d'assurer l'incorporation du domaine du travail dans un processus d'int�gration continentale.

3. Il a �t� soulign� que les �conomies des petits Etats peuvent se voir affect�es et �tre vuln�rables � la concurrence ext�rieure, raison pour laquelle, il est requis une plus grande coop�ration solidaire pour le d�veloppement.

4. Il est accept� qu'il existe de diff�rences �conomiques et sociales entre les pays, manifest�es par de grands d�s�quilibres dans les salaires d'une m�me sous-r�gion. Ceci devrait �tre l'objet d'une attention sp�ciale afin d'�viter des concurrences pour attirer des investissements et le commerce, ce qui augmenterait ces diff�rences. Il faudrait d�velopper une base sociale minimale consensuelle entre les pays afin d'�tablir un profil plus homog�ne du d�veloppement sociale r�gional. Il faudrait explorer la possibilit� de l'�tablissement par les pays d'une telle base sociale minimale afin de garantir un profil plus homog�ne du d�veloppement.

En ce qui concerne l'emploi, les salaires, les avantages sociaux et les syst�mes de relations de travail:

1. Renforcement du r�le des Ministres du travail de sorte qu'ils puissent participer � la coordination des politiques macro-�conomiques qui affectent l'emploi et des revenus du travail � niveau national.

2. Accorder de la priorit� au renforcement et � la modernisation des r�seaux de protection sociale de base afin que ceux-ci puissent soutenir et r�introduire les ch�meurs au travail. Cela signifie mettre en liaison de l'information sur les march�s du travail, les demandes de capacit�s et les voies d'acc�s pour acqu�rir ces capacit�s. Il est �galement important le d�veloppement des m�canismes transparents et accessibles faisant la recherche et l'obtention d'un emploi plus facile.

3. Il est accept� que le travail informel est un ph�nom�ne croissant dans la r�gion, li� � l'introduction de technologies dans le secteur plus dynamique de l'�conomie. Il est �galement accept� l'importance de trouver des m�canismes compensatoires visant � diriger ce secteur vers des activit�s plus productives.

4. Il faut d�velopper un syst�me r�aliste et juste de fixation du salaire minimum, de fa�on tripartite, qui consid�re les besoins minimaux de la famille du travailleur, sans pousser le processus inflationniste. Ceci est devenu un besoin politique, d� aux bas niveaux du salaire minimum existant dans quelques pays.

5. Il a �t� signal� que la croissance �conomique dans les pays de la r�gion ne s'accompagne pas par l'am�lioration du niveau de vie de la population, et par ces motifs, il faut chercher les m�canismes qui harmonisent, de fa�on graduelle mais efficace, les d�veloppements politique et social.

6. Il est important de remarquer l'am�lioration de l'�ducation comme base pour le travail et l'apprentissage continu et flexible pendant toute la vie de travail de l'individu.

7. Il faut renforcer le mouvement syndical pour que celui-ci acqui�re une orientation constructive de coop�ration et de collaboration afin de r�soudre les conflits.

8. Renforcement de l'organisation syndicale vis�e � l'am�lioration de la productivit� et � une plus grande participation aux b�n�fices obtenus par la croissance de l'�conomie.

En ce qui concerne les activit�s sp�cifiques du Groupe de travail par rapport � ces sujets:

1. Consid�rer g�n�ralement les observations et recommandations ci-dessus mentionn�es et

2. Particuli�rement les suivantes:

a. Crit�res � �tablir pour la d�finition du domaine social de base d'un processus d'int�gration �conomique;

b. Principes pour l'�tablissement d'un programme continental commun dans le domaine social et du travail;

c. Elaborer une �tude comparative (mod�le r�gional) ayant information sur des politiques, des l�gislations du travail, des programmes, des structures institutionnelles, des formes de financement, des syst�mes d'information, des r�sultats et des exp�riences r�ussies par rapport aux probl�mes sociaux et du travail sp�cifiques , ainsi que sur d'autres �l�ments concernant le secteur du travail, afin de les mettre � disposition des pays.

 

3. Troisi�me s�ance pl�ni�re

a. Sujets

Le Pr�sident de la Conf�rence, une fois v�rifi� le quorum r�gimentaire pour si�ger, a d�clar� ouverte la Troisi�me s�ance pl�ni�re. Toute de suite apr�s, il a soumis l'Ordre du jour � la consid�ration des d�l�gations, �tant approuv� sans observations. Il a �t� consid�r� le deuxi�me point de l'Ordre du jour: Les r�formes du travail dans la r�gion. Modernisation des syst�mes de relations de travail et son impact sur l'emploi. Les Droits fondamentaux de l'homme dans le domaine du travail et l'emploi. (TRABAJO/doc.27/95).

 b. D�veloppement des travaux

Ce sujet a �t� pr�sent� par les Repr�sentants de la Colombie, du Panama, d'El Salvador et du Suriname.

 c. Observations et recommandations

Il a �t� fait, sur ce point de l'Ordre du jour, les suivantes observations et recommandations qui devraient �tre consid�r�es au cours des activit�s du Groupe de travail correspondant.

1. Les r�formes du travail ont �t� envisag�es pour adapter la l�gislation aux nouvelles modalit�s de l'�conomie et de l'int�gration. Ces r�formes ne peuvent entra�ner le manque de protection des travailleurs et l'augmentation du travail informel. Il s'agit d'assurer la croissance avec �quit� sociale. Les r�formes du travail signifient l'opportunit� de perfectionner les droits actuelles des travailleurs, d'�largir la protection du droit de travail, d'am�liorer le fonctionnement des march�s du travail, la surveillance de l'accomplissement de la loi du travail et le renfoncement et la modernisation des proc�dures de la justice du travail.

2. L'exp�rience des pays qui ont avanc� sur la reforme du travail, montre que celle-ci est possible par l'entremise des m�canismes de concertation sociale tripartite. Il est donc n�cessaire, de renforcer la capacit� de n�gociation des acteurs intervenants (syndicats, chefs d'entreprise et gouvernement) et de d�velopper de nouveaux moyens de formation y comprises les universit�s, des syst�mes d'information transparents et appropri�s et d'autres m�canismes. Il a �t� soulign� l'importance que pour quelques pas a eu l'institutionnalisation du dialogue et la concertation sociales au moyen des Conseils sup�rieurs du travail et autres semblables.

3. Il a �t� signal� que l'Am�rique centrale se trouve dans un processus avanc� d'harmonisation de la l�gislation du travail, ce qui constitue un apport pr�cieux pour les processus d'int�gration dans cette r�gion.

4. Il est accept� le besoin de d�velopper des m�canismes l�gaux pour incorporer les travailleurs informels � la protection et aux avantages sociaux.

5. Il est possible de consid�rer des instruments de protection du travailleur, tels que les fonds sp�cifiques pour la protection de l'emploi (assurance et la formation professionnelle, de nouvelles formes d'engagement de travail qui facilitent l'acc�s aux march�s du travail, notamment pour les jeunes, les travailleurs plus �g�s, les femmes et les handicap�s.

6. Le Groupe de travail devrait consid�rer sp�cialement la r�alisation des travaux tels que: l'analyse comparative des l�gislations du travail, des formes d'�valuer la productivit�, des syst�mes de n�gociation collective, des plans d'emploi et leurs ormes de base, des m�canismes de mise v`a jour de la l�gislation du travail afin que les changements soient graduels et n'aient pas des effets traumatiques, ainsi que les effets des r�formes du travail sur l'emploi. En plus, il serait important de d�finir quels sont les droits fondamentaux de l'homme dans le domaine du travail, ainsi que l'influence du travail informel sur les r�formes du travail et analyser l'arr�t transitoire des droits du travail lorsqu'il existe une situation d'urgence dans l'entreprise.

 

4. Quatri�me s�ance pl�ni�re

a. Sujets

Il a �t� consid�r� dans cette s�ance les points de l'Ordre du jour suivants: c) Les accords ou pactes sociaux comme un nouveau mod�le du tripartisme dans la mise au point des syst�mes de relations de travail et leur influence sur la lutte contre le ch�mage; d) Les nouvelles modalit�s et technique pour la modernisation de la n�gociation collective. Leur influence sur l'emploi; e) Les nouvelles tendances dans la formation professionnelle et leur influence sur la productivit� et l'emploi.

 b. D�veloppement des travaux

Le Pr�sident de la Conf�rence, une fois v�rifi� le quorum r�glementaire pour si�ger, a d�clar� ouverte la Quatri�me s�ance pl�ni�re. Tout de suite apr�s, il a soumis l'Ordre du jour � la consid�ration des d�l�gations, �tant approuv� sans observations. Ces sujets ont �t� pr�sent�s par les Repr�sentants de la Bolivie, des Etats-Unis et du Chili.

Afin de Consid�rer le sujet assign� � cette Quatri�me s�ance, les Repr�sentants ont eu � leur disposition des documents distribu�s dans la salle, d�sign�s sous les sigles TRABAJO/doc.10/95, 11/95, 12/95, et 27/95.

 c. Observations et recommandations

En ce qui concerne les accords ou pactes sociaux comme un nouveau mod�le du tripartisme dans la mise au point des syst�mes de relations de travail et leur effet sur la lutte contre le ch�mage:

1. Il est accept� que les pactes sociaux sont n�cessaires. Mais il faut analyser la capacit� r�solutive de ces instances tripartites. Dans les derni�res ann�es, ces instances ont perdu son importance. Il faut chercher, donc, une nouvelle concertation entre des acteurs bien qualifi�s. Il est, �galement, accept� le besoin d'un nouvel agenda dans le pacte social comprenant des sujets tels que l'organisation syndicale, les limites � la flexibilit�, les d�finitions de la productivit�, l'am�lioration de la distribution des revenus et autres. Cet agenda devrait �tre �tabli de fa�on tripartite pour qu'il soit possible sa mise en �tat et son accomplissement. On attend, � Cet �gard, qu'il y ait de la volont� politique dans les acteurs du pacte pour faire honneur aux engagements.

2. Il faut chercher une nouvelle culture du travail qui consid�re une vision int�gr�e des principaux acteurs des unit�s �conomiques et des relations ouvri�res-patronales. Il faut atteindre ce but moyennant de nouveaux m�canismes vis�s � la cr�ation d'une mentalit� de collaboration et de solidarit�. Il faut penser � formation, divulgation, assistance technique sp�cialis�e, etc.

3. Il peut �tre demand� au Groupe de travail de consid�rer la r�alisation des �tudes comparatives des exp�riences sur des pactes sociaux et faire le suivi des d�fis, des difficult�s et des solutions. Il faut �galement analyser les modalit�s de participation des entreprises et des travailleurs et non seulement dans les cas des pactes, mais aussi dans d'autres instances tripartites comme celles r�f�rant � la productivit�, la comp�titivit�, la formation et autres.

Il est important que travailleurs et chefs d'entreprise soient invit�s � participer aux s�minaires, ateliers et groupes d'�tude afin de cr�er des ponts par la voie de la connaissance partag�e.

4. Il est important de consid�rer les effets du dialogue social sur les processus d'int�gration.

En ce qui concerne les nouvelles modalit�s et techniques pour la modernisation de la n�gociation collective. Leur influence sur l'emploi:

1. Il a �t� connu le mod�le am�ricain de n�gociation collective. Il a �t� recommand� au Groupe de travail la consid�ration de ce document (TRABAJO/doc.38/95)

2. Il est important que le Groupe de travail analyse la n�gociation collective � niveau supranational en consid�rant les caract�ristiques et les besoins des processus d'int�gration.

3. Il est important d'analyser le changement de la l�gislation du travail � partir de la dynamique de la n�gociation collective.

4. Il est accept� le d�veloppement de nouvelles modalit�s de n�gociation tels que les commissions d'entreprise qui sont bipartites. Des chefs d'entreprise et des travailleurs ont des facult�s les plus amples pour discuter des affaires telles que la production, la productivit�, la s�curit� industrielle, les probl�mes personnels dans le travail et autres. Ceci permet les acteurs principaux de cr�er un haut d�gr�e de conscience sur l'unit� �conomique, �tant responsables de son succ�s et participant aux b�n�fices.

En ce qui concerne les nouvelles tendances dans la formation professionnelle et leur influence sur la productivit� et l'emploi

1. Il a �t� sign� de fa�on co�ncidente, le lien existant entre la formation professionnelle et la cr�ation de l'emploi productif et que ce ph�nom�ne s'int�gre � son tour, dans des politiques g�n�rales de d�veloppement vis�es � atteindre les objectifs d'�quit� sociale r�cemment accord�s au Sommet du d�veloppement social � Copenhague.

2. Il est accept� que l'�ducation de base g�n�rale est une condition importante pour habiliter la jeune pour le travail productif, et qu'elle est essentielle pour pouvoir r�ussir � accorder la formation professionnelle. Il faut consid�rer toutes alternatives pour optimiser l'utilisation des ressources dans l'enseignement technique public m�me consid�rant sa possible privatisation.

3. La formation professionnelle l'emporte comme �l�ment de constitution d'un mod�le social et comme instrument fondamental de la comp�titive et l'emploi. Il a �t� signal� que la formation pour le travail doit �tre un processus de formation continu o� les acteurs sociaux doivent �tre engag�s. Il faut donner, quand m�me, une attention sp�ciale � la formation dans la petite et la moyenne entreprise. Par rapport � cet derni�re, il sera n�cessaire de compter avec des cr�dits et des financements sp�ciaux.

4. Il a �t� manifest� que, m�me si les gouvernements ont la fonction in�luctable d'�tablir des politiques de formation professionnelle et d'emploi, les entreprises doivent �tre responsables de la r�alisation de cette formation et, � ces effets, des stimulations fiscales et de cr�dit devront �tre cr��es pour encourager les chefs d'entreprise � prendre � leur charge les responsabilit�s li�es � cette formation.

5. Il faut consid�rer la r�gion comme un march� de services de formation. Il faudrait adapter le fonctionnement et l'ex�cution desdits services aux capacit�s et qualifications r�ellement requises. Egalement, � niveau r�gional, il faut avancer sur le nivellement, la compl�mentarit� et la certification des ces services.

6. Il a �t� accept� que la coop�ration horizontale et l'�change des exp�riences et d'information sont les instruments appropri�s pour la transformation en voie d'�tre ex�cut�e dans le domaine de la formation professionnelle et que, dans ce sens, il est fondamental le soutien des organismes internationaux sp�cialis�s (OIT, CINTERFOR et BID).

7. Il a �t� re�u la proposition d'une D�l�gation d'organiser une r�union sp�ciale sur la formation professionnelle o� les responsables des Minist�res du travail et de l'�ducation — s'il y a lieu — seront r�unis afin de d�finir des politiques et des programmes dans ce domaine.

8. Le Groupe de travail devrait consid�rer le rapport existant entre la formation professionnelle, les divers aspects de la politique du travail et de la production des pays et l'am�lioration dans les niveaux de productivit� et de comp�titivit�. Egalement, il devrait analyser les probl�mes de d�ploiement de cette formation puisque g�n�ralement celle-ci n'atteint que les populations urbaines. Les petits villages et les secteurs agricoles r�sultent exclus de ces programmes.

9. Un autre domaine prioritaire est constitu� par la connaissance des m�canismes qui facilitent l'acc�s � la formation professionnelle aux jeunes sans exp�rience de travail et aux femmes, ainsi qu'aux secteurs de la population ayant des difficult�s plus grandes pour s'int�grer au march� du travail et que, par cons�quent, registrent les indices plus �lev�s de ch�mage. Dans ce sens, il faudrait cr�er des programmes de formation professionnelle sp�cifiques vis�s � ces groupes de la population, de fa�on � am�liorer leurs conditions d'entr�e au march� du travail.

5. Cinqui�me s�ance pl�ni�re

a. Sujets

Cette s�ance a consid�r� les suivants points de l'Ordre du jour: les migrations des travailleurs et les processus sous-r�gionaux d'int�gration �conomique; de nouveaux r�les, renforcement et modernisation des Minist�res du travail de la r�gion; renforcement de la coop�ration interam�ricaine en mati�re de travail.

Sujets pr�sent�s par le Guatemala et le Venezuela.

 b. D�veloppement des travaux

Le Pr�sident de la Conf�rence, une fois v�rifi� le quorum r�glementaire pour si�ger, a d�clar� ouverte la Cinqui�me s�ance pl�ni�re. Tout de suite apr�s, il a soumis l'Ordre du jour � la consid�ration des d�l�gations, �tant approuv� sans observations. Ces sujets ont �t� pr�sent�s par les Repr�sentants du Guatemala, du Venezuela et par le Secr�tariat ex�cutif pour les Affaires �conomiques et sociaux de l'OEA.

c. Observations et recommandations

En ce qui concerne les migrations des travailleurs:

1. Il est accept� que l'int�gration �conomique et sociale promeut des processus de migration plus actifs dans les sous-r�gions. Il est recommand� que les Ministres du travail aient une participation active dans la d�finition et l'administration des politiques nationales et internationales des migration des travailleurs. Cette fonction faciliterait les processus pour l'harmonisation des politiques migratoires dans la r�gion, particuli�rement celles r�f�rent � la protection sociale des migrants et aux migrations ill�gales.

2. Aux pays des Cara�bes il existe la pr�occupation concernant le rythme de croissance �conomique qui ne para�t �tre suffisant pour absorber la croissance de la population � l'�gard du travail. Ce ph�nom�ne donne lieu � des migrations intra et extra-r�gionales et jusqu'� ce moment-l� les probl�mes qu'elles engendrent n'ont pu pas �tre contr�l�s. Dans ces circonstances, il a �t� constat� que les migrants sont des travailleurs qualifi�s, tandis que les travailleurs non qualifi�s restent en place et ils requi�rent plus d'aide. Ceci fait que le processus de libre circulation des personnes devienne plus difficultueux dans le CARICOM. Il faut remarquer les migrations des Cara�bes vers les Bahamas.

3. Il a �t� soulign� qu'il est n�cessaire que les pays adoptent des politiques migratoires pr�ventives face a fait constat� de ce que les processus d'int�gration donnent lieu � une pression dans ce sens. A ces effets, il est d�clar� que le Gouvernement du Panama a cr�� des Comit�s de migrations o� participent plusieurs institutions ayant rapport avec ce sujet et que ces comit�s ont eu de bons r�sultats.

4. Il a �t� signal� que l'une des politiques migratoires � �tre consid�r�e par les pays, est celle destin�e � enraciner ses ressortissants � ses propres pays. Les migrations sans contr�les produisent, dans le pays r�cepteur, des probl�mes �conomiques, sociaux, culturels et politiques. Un de ces probl�mes est celui de la croissance du travail informel et du sous-emploi. Le Minist�re de travail de Costa Rica a mentionn� que l'une des mesures en train d'�tre adopt�es afin d'�viter l'exploitation du migrant est celle de son inscription � un registre national et la r�ception d'une carte de travail qui le permet de contribuer � la s�curit� sociale et de recevoir des avantages dans des conditions �gales aux citoyens.

5. Il est recommand� que les pays avancent dans le processus d'harmonisation de la l�gislation du travail et de la s�curit� sociale et dans la coordination des politiques dans ce secteur. Dans ce sens, il faudrait cr�er un m�canisme permanent et efficace d'�change d'information entre les Minist�res du travail. Ceci rendrait plus facile la r�alisation de conventions concernant les droits des travailleurs migrants.

En ce qui concerne la modernisation des Minist�res du travail:

6. Il a �t� signal� qu'il faudrait reformuler les fonctions et les comp�tences des Minist�res du travail. Dans ce sens, les suivantes observations ont �t� faites: 1) Il faudrait faire sortir du domaine des responsabilit�s des Minist�res, ou bien les diminuer, toute une s�rie des fonctions qui emp�chent les fonctionnaires de se d�vouer � ces affaires prioritaires. 2) Les comp�tences et priorit�s des Minist�res devraient �tre orient�es � la formulation, le suivi et l'�valuation des politiques de travail, � l'�largissement du d�ploiement de l'action des Minist�res du travail, � mettre � jour les normes de travail, � d�velopper les statistiques et indicateurs du travail afin d'am�liorer la prise des d�cisions dans ce secteur, � �valuer le march� du travail, � promouvoir l'emploi, la formation professionnelle, � am�liorer les services pr�vus pour travailleurs et employeurs, � am�liorer la gestion administrative, � la r�alisation d'�tudes, 3) Ces fonctions devraient compl�menter les fonctions accomplies pour les Minist�res qui formulent les politiques �conomiques 4) P�rou a signal� qu'une affaire � �tre r�duite substantiellement est celle de r�soudre les conflits du travail. Cette facult�, dans le cas du P�rou, a �t� d�l�gu�e aux parties int�ress�es, exception faite du cas des conflits majeurs pouvant affecter les services de base. Il faudrait consid�re la possibilit� d'�tablir des Tribunaux d'arbitrage � charge de l'Etat. 5) Les fonctions de m�diation, conciliation et r�solution de conflits en g�n�ral, devraient faire part des Minist�res, soit pour que ceux-ci agissent de fa�on directe, soit qu'ils le fassent par d�l�gation supervis�e.

7. En ce qui concerne les fonctions d'emploi il a �t� propos� que les Minist�res du travail promeuvent le suivant: 1) renforcer les capacit�s des Minist�res pour la formulation, l'ex�cution, le suivi et l'�valuation des politiques d'emploi; 2) Chercher les moyens pour que les Ministres du travail participent aux cabinets �conomiques de fa�on active, notamment dans les d�cisions concernant l'emploi et les salaires. Essayer d'inclure la variable emploi dans les discussions sur la politique �conomique de fa�on � faire possible l'inclusion de la fonction de cr�ation de postes de travail dans d'autres activit�s gouvernementales; 3) D�velopper des syst�mes d'information transparents et d'acc�s facile sur le march� du travail, les r�sultats des n�gociations collectives, les indicateurs du travail, les syst�mes d'�valuation existantes; 4) Am�liorer les services d'emploi disponible pour les travailleurs par l'entremise des Agences publiques. Consid�rer la possibilit� de d�velopper des agences priv�es de travail; 5) Consid�re la r�organisation des programmes d'emploi, compte tenu des �l�ments tels que les assurances du ch�mage, la formation professionnelle et l'obtention du travail pour les ch�meurs.

8. En ce qui concerne le dialogue social, il a �t� signal� que les Minist�res devraient promouvoir et faire des activit�s vis�es �: 1) renforcer la repr�sentativit� des acteurs dans le dialogue social de fa�on � ce que leurs n�gociations aient un impact plus grand; 2) Renseigner les travailleurs et les chefs d'entreprise sur les sujets du travail afin de faciliter le dialogue; 3) Renforcer l'action tripartite moyennant le d�veloppement des m�canismes institutionnels permettant une coordination interne � tous niveaux gouvernemtnaux et r�gionaux tels que les Conseils nationaux de travail et les Chambres de travail pour la r�solution des affaires sp�cifiques; 4) Il faudrait consid�rer les alternatives afin de renforcer la concertation sociale entre les acteurs du secteur du travail.

9. En ce qui concerne les fonctions de surveillance, il a �t� propos� que les Minist�res du travail consid�rant le suivant: 1) red�finir le r�le de la surveillance du travail, compte tenu de l'importance du r�le de la surveillance du travail, compte tenu de l'importance du r�le pr�ventif des conflits correspondant aux inspecteurs de travail, moyennant des actions permanentes et syst�matiques d'assessorat du travail aux entreprises, transfert d'information mise � jour, d�veloppement des unit�s d'�valuation efficaces et r�alisation de diagnostics sur ce qui ce passe aux entreprises et la possibilit� de consid�rer l'octroi des fonctions de sanction administrative aux inspecteurs de travail comme une fa�on d'acc�l�rer la solution des conflits; 2) d�velopper des programmes de formation des inspecteurs de travail; 3) fixer des strat�gies et des propositions pour le financement de l'augmentation du nombre d'inspecteurs et des ressources dont ils ont besoin pour leur gestion; 4) incorporer des services d'informatique �lectronique adapt�s aux besoins de la surveillance moderne; 5) renforcer la surveillance r�gionale.

10. En ce qui concerne la capacit� de gestion des Minist�res, les suivantes observations ont �t� faites: 1) la modernisation des Minist�res devrait �tre partie de la modernisation de l'Etat dans l'ensemble. A Cet �gard, il faudrait consid�rer que ces Minist�res devraient participer au Comit� interminist�riel �conomique afin de rendre plus efficace la gestion de l'Etat; 2) d'apr�s les objectifs de modernisation de l'Etat, les minist�res devraient:

i. Focaliser son action � l'obtention de r�sultats au lieu d'am�liorer les proc�d�s existants.

ii. Am�liorer les temps de r�ponse des services requis. D�bureaucratiser et simplifier les d�marches. D�centraliser les fonctions.

iii. Orienter l'action conform�ment aux services effectivement requis par la client�le des Minist�res. Accro�tre le d�ploiement.

iv. Augmenter la transparence de l'action des Minist�res afin que la client�le connaisse amplement et profond�ment les services disponibles.

v. Optimiser l'utilisation des ressources budg�taires, humaines, physiques et techniques dont disposent les Minist�res. Etablir les crit�res et les indicateurs d'efficacit� �conomique et rentabilit� sociale. Incorporer l'utilisation efficace des services d'informatique.

vi. Former les ressources humaines disponibles dans les Minist�res. Professionnaliser le service. Augmenter la capacit� analytique des fonctionnaires.

11. Il a �t� propos� que le Groupe de travail � charg� de ce sujet r�alis� des �tudes comparatives sur les m�thodes de gestion existantes dans les Minist�res du travail de la r�gion.

Les Pr�sidents du COSATE et de la CEATAL ont pr�sent� � la pl�ni�re un rapport concernant les conclusions et les recommandations produites aux r�unions que ces institutions ont c�l�br� pendant la Dixi�me Conf�rence. Ces conclusions sont jointes comme Annexe V de ce rapport.

En ce qui concerne le renforcement de la coop�ration interam�ricaine en mati�re du travail, il a �t� d�cid�, apr�s avoir �cout� le discours du Secr�taire ex�cutif par int�rim pour les Affaires �conomiques et sociales de l'OEA, qu'il soit analys� ce sujet � l'occasion de la derni�re s�ance pl�ni�re, lorsqu'il sera connue la r�solution pr�par�e � cet �gard.

6. Sixi�me s�ance pl�ni�re

Le Pr�sident de la Conf�rence, une fois v�rifi� le quorum r�glementaire pour si�ger, a d�clar� ouverte la Sixi�me s�ance pl�ni�re. Tout de suite apr�s, il a soumis l'Ordre du jour � la consid�ration des d�l�gations, �tant approuv� sans observations.

a. Sujets

Les suivants documents finaux, pr�sent�s ci-apr�s, ont �t� approuv�s dans cette s�ance:

1. D�claration de Buenos Aires et Plan d'action.

2. R�solution TRABAJO/doc.31/95 rev. 1; Renforcement du Syst�me interam�ricain du travail.

3. R�solution TRABAJO/doc.47/95; Voix de remerciement au peuple et au Gouvernement argentins.

7. S�ance de cl�ture

La S�ance de cl�ture a eu lieu le 3 octobre 1995 � 17 heures. Ont pris la parole le Minist�re de l'�conomie de l'Argentines, M. Domingo Felipe Cavallo, le Ministre du travail du P�rou, Monsieur Sandro Fuentes Acurio, qui, au nom des participant, a remerci� au Gouvernement argentin pour le succ�s r�sultant de la Dixi�me conf�rence interam�ricaine des Ministres de travail, et le Ministre de travail de l'Argentine, Monsieur Jos� Armando Caro Figueroa, qui a d�clar� cl�tur�e cette Conf�rence. Les discours figurent comme annexes � ce Rapport (voir Annexe VI).


ANNEXE I

LISTE DES PARTICIPANTS


ESTADOS MIEMBROS/MEMBERS STATES

 ARGENTINA
Jefe de Delegaci�n
Jos� Armando Caro Figueroa
Ministro de Trabajo y Seguridad Social
Leandro N. Alem 650, Piso 13
Buenos Aires
Tel: (541) 311-2010/0719/343-3321/342-3637
FAX: (541) 312-7870

Delegados
Carlos Alberto Etala
Secretario de Trabajo
Ministerio de Trabajo y Seguridad Social
Leandro N. Alem 650, Piso 12
Buenos Aires
Tel: (541) 315-1510 y 315-4764
FAX: (541) 312-8062

Osvaldo Giordano
Secretario de Empleo y Formaci�n Profesional
Ministerio de Trabajo y Seguridad Social
Leandro N. Alem 650, Piso 12
Tel: (541) 315-4761
FAX: (541) 313-4801

Marcelo Austerlitz
Jefe de Gabinete del Ministro de Trabajo
Ministerio de Trabajo y Seguridad Social
Leandro N. Alem 650, Piso 13
Buenos Aires
Tel: (541) 312-4628
FAX: (541)

BAHAMAS
Head of Delegation
Orville A.T. Turnquest
Minister of State for Labour
Department Public Service and Labour
P.O. Box N-10114
Nassau
Tel: (809) 322-2801
FAX: (809) 326-6269

Delegates
Leslie M. Dean
Assistant Director of Labour
Department of Labour
P. O. Box N-1586
Nassau, Bahamas
Tel:(809) 322-2801
FAX:(809) 326-6269


BOLIVIA
Jefe de Delegaci�n
V�ctor Alberto Vargas Covarrubias
Subsecretario de Trabajo
Ministerio de Trabajo
Mercado esq. Yanacocha
La Paz - Bolivia
Tel: (591) 37-4351
FAX: (591) 37-1387

Delegados
Abel El�as Sainz
Asesor General
Ministerio de Trabajo
Mercado esq. Yanacocha
La Paz - Bolivia
Tel.: (591) 35-9741
Fax : (591) 37-1387


BRASIL

Chefe da Delega��o
Paulo de Tarso Almeida Paiva
Ministro do Trabalho
Minist�rio do Trabalho
Brasilia - Brasil
Tel: (5561) 211-6411
FAX: (5561) 211-6412

Delegados
Sebasti�o Jorge Jatob� Bezerra dos Santos
Diretor de Projeto do Gabinete do Ministro do Trabalho
Minist�rio do Trabalho
Brasilia - Brasil
Tel: (5561) 211-6411
FAX: (5561) 211-6412

Eduardo de Mattos Hosannah
Chefe do Gabinete do Ministro do Trabalho
Minist�rio do Trabalho
Brasilia - Brasil
Tel.: (5561) 211-6411
Fax: (5561) 211-6412

Santiago Luis Benito Fernandez Alcazar
Misi�n Permanente de Brasil
ante la OEA
Secret�rio
Brasilia - Brasil
Tel: (5521) 43344
FAX: (5521) 34455

ASESORES
Francisco Pessanha Cannabrava
Minist�rio de Relacoes Exteriores
Brasilia - Brasil
Tel.: (5561) 211-6414
Fax: (5561) 211-6414

Marco Antonio Nakatta
Secret�rio Embajada de Brasil en Buenos Aires
Cerrito y Alvear
Tel.: (541) 815-8737
Fax.: (541) 815-8737

Geraldo Pinto Rodrigues Da Fonseca
Vicepresidente Comisao Permanente
de Relacoes Internacionais do Trabalho,
da Confederacao Nacional da Ind�stria (CNI-COPRINT)
Av. Nilo Pecanha 50 P 33
Rio de Janeiro 125 - Brasil
Tel: (5521) 534-8129
Fax: (5521)

Renato de Oliveira Rodrigues
Chefe do Departamento Sindical
da Confedera��o Nacional do Com�rcio
Avda. Gral Justo 307 P 5
Sao Paulo - Brasil
CEATAL
Tel: (5511) 262558
FAX: (5511) 2627702

Nestor Fernando Hein
Assessor da Confedera��o Nacional da Agricultura
Praca das Taburcio s/n
Brasilia - Brasil
CEATAL
Tel: (5561) 223-9868
FAX: (5561) 221-4100

Lucimar Silva Lopes Coutinho
Diretora Executiva da Confedera��o Nacional do Transporte
SAS Quadra 6 Bloco J Edif�cio Camilo Cola 1 Andar
Brasilia - Brasil
CEATAL
Tel: (5561) 223-2300
FAX: (5561) 225-3416

Ant�nio Francisco
Presidente da Confedera��o Geral dos Trabalhadores
Rua Kokura 132 Jardinia
Amazonas - Brasil
COSATE
Tel: (5592) 33128
FAX: (5592) 347133

Jos� Ibrahim
Secret�rio de Rela��es Internacionais da
For�a Sindical
Rua Lisboa 78
Sao Paulo - Brasil
COSATE
Tel: (5511) 881-7100
FAX: (5511) 852-9402

Kjeld Aagaard Jakobsen
Central Unica de Trabalhadores
Brasilia - Brasil

CANAD�
Head of Delegation
Lucille Caron
Directora Ejecutiva, Oficina Relaciones Internacionales
Divisi�n del Trabajo
Ministerio del Desarrollo de Recursos Humanos
Place du Portage Phase II
Ottawa - Canad�
Tel: (819) 9971334
FAX: (819) 9970126

Delegates
Luoise Guertin
Directora de Cooperaci�n Externa
Ministerio de Desarrollo de Recursos Humanos
Place du Portage Phase II
Quebec - Canad�
Tel: (819) 953-2274
FAX: (819) 9997-0126

Rick Jackson
Director Nacional
Direcci�n de Asuntos Internacionales
Confederaci�n Canadiense del Trabajo
2841 Riverside Drive
Ottawa - Canad�
COSATE
Tel: (613) 521-3400
FAX: (613) 521-8949

Rhoda Caldwell
Tercer Secretario
Embajada de Canad�
Tel: (541) 805-3032
FAX: (541)806-1209

 

CHILE
Jefe de Delegaci�n
Jorge Arrate Mac Niven
Ministro de Trabajo y Previsi�n Social
Ministerio de Trabajo y Previsi�n Social
Hu�rfanos 1273 P 6
Santiago de Chile - Chile
Tel: (562)
FAX: (562) 671-6539

Delegados
Juan Carlos Palma Torres
Jefe del Gabinete del Subsecretario del Trabajo
Ministerio del Trabajo y Previsi�n Social
Hu�rfanos 1273 P 3
Santiago de Chile - Chile
Tel: (562) 671-8184
FAX: (562)

Sergio Mejia Viedman
Subsecretario de Trabajo
Ministerio del Trabajo y Previsi�n Social
Agustinas 1253
Santiago de Chile - Chile
Tel: (562) 671-3309
FAX: (562)

Roberto Fantuzzi Hern�ndez
Presidente de la Asociaci�n de Exportadores
de Productos Manufacturados
Representante Empleador ante la Comisi�n Empresarial
de Asesoramiento T�cnico de Asuntos Laborales (CEATAL)
Las Hortensias 2710
Santiago de Chile - Chile
Tel:(562) 231-5823
FAX: (562) 557-1397

Asesores
Manuel Bustos Huerta
Presidente Central de Trabajadores
Representante ante el Consejo Sindical
de Asesoramiento T�cnico (COSATE)
Tel: (562) 698-5586

Guillermo Far�as Garate
Agregado Laboral de la Embajada de
Chile en Buenos Aires
Tagle 2762
Capital - Argentina
Tel.: (541) 802-7020
Fax: (541)

Julio Bravo Yubini
Segundo Secretario Embajada de
Chile en Buenos Aires
Tagle 2762
Capital - Argentina
Tel.: (541) 802-7020
Fax: (541)

COLOMBIA
Jefe de Delegaci�n
Dra. Mar�a Sol Navia Velasco
Ministro de Trabajo y Seguridad Social
Ministerio del Trabajo y Previsi�n Social
Carrera 7a. y 38-5 D
Santa Fe de Bogot� - Colombia
Tel: (571) 287-3434
FAX: (571) 287-3861

Asesores
Mar�a Luc�a Moreno Fajardo
Asesora Ministro de Trabajo
K7 #38-50
Santa Fe de Bogota - Colombia
Tel.: (571) 287-3408
Fax: (571) 287-3861

COSTA RICA
Jefe de Delegaci�n
Farid Ayales Esna
Ministro de Trabajo y Seguridad Social
Ministerio de Trabajo y Seguridad Social
Apdo. 10133-1000
San Jos� - Costa Rica
Tel: (506) 221-0238
FAX: (506) 222-8085

Delegados
Mar�a Esther Castro Cascante
Directora del Despacho del se�or Ministro y
Encargada de Asuntos Internacionales
Ministerio de Trabajo y Seguridad Social
Apdo 10133-1000,San Jos�, Costa Rica
Tel: (506) 257-3483
FAX: (506) 222-8085

Tom�s Soley Soler
Embajador de Costa Rica en Argentina
Av. Callao 1103, Piso 9 I
Tel: (541)814-1660
FAX: (541)814-1660

Gioconda Ubeda Rivera
Ministro Consejero y C�nsul General
Callao 2036
Tel: (541) 814-1660
FAX:(541) 804-3165

Danilo Jim�nez Veiga
Asesor del Ministro de Trabajo
1600 Noak St.
Arlington - VA USA
Tel.: (202) 234-9280
Fax.: (202)

ECUADOR
Jefe de Delegaci�n
Alfredo Corral Borrero
Ministro de Trabajo
Ministerio de Trabajo
Calle Ponce 255 y Piedrahita
Quito - Ecuador
Tel: (593) 54-9611
FAX: (593) 50-3122

Delegados
Horacio Sevilla Borja
Embajador de Ecuador en Argentina
Avda.Quintana 585
Tel.: (541) 804-0074
Fax: (541) 804-0073

Roberto Ponce
Ministro de la Embajada en Argentina
Avda.Quintana 585
Tel.: (541) 804-0074
Fax: (541) 804-0073

EL SALVADOR
Jefe de Delegaci�n
Jos� Armando Zepeda Valle
Vice-Ministro de Trabajo
Ministerio de Trabajo
Avda. Juan Pablo II y 2a. Av. Norte
San Salvador - El Salvador
Tel: (503) 222-3864
FAX: (503) 279-0877

GUATEMALA
Jefe de Delegaci�n
Gladys Annabella Morfin Mansilla
Ministro de Trabajo y Previsi�n Social
Ministerio de Trabajo y Previsi�n Social
14 Calle 5-49 zona 1 2� nivel
Guatemala - Guatemala
Tel: (502) 82522
FAX: (502) 513559

Delegados
Roberto Rodr�guez
Segundo Nivel Edificio Nasa 14
Calle 5-49, Zona 1
Guatemala
Tel: (502) 533953
FAX: (502) 513559

Asesores
Roberto Rene Ardon Qui�ones
Director Ejecutivo CACIF Edif.C�mara de Industria
Guatemala - Guatemala
Tel.: (502) 31 0651
Fax : (502) 34-7025

Eduardo Sperisen Yurt
Coordinador General CACIF
Ruta 6, 9 - 21 Zona 4
Guatemala - Guatemala
Tel.: (502) 231-6042
Fax: (502)319485

HONDURAS
Jefe de Delegaci�n
Rolando Romero Zapata
Vice Ministro de Trabajo y Previsi�n Social
Comayag�ela, Municipio del P�a Biti Central
Tegucigalpa - Honduras
Tel: (504) 22-8526
FAX: (504) 22-3220

M�XICO
Jefe de Delegaci�n
Luis Miguel D�az
Coordinador General de Asuntos Internacionales
Secretar�a de Trabajo y Previsi�n Social
Perif�rico Sur 4271, Edif. A
Colonia del Pedregal
M�xico DF - M�xico
Tel: (525) 645-2841
FAX: (525) 645-4218

Delegados
Claudia Franco Hijuelos
Directora General de Pol�tica Laboral Internacional
Secretar�a de Trabajo y Previsi�n Social
Perif�rico Sur 4271, Edif. A
Colonia del Pedregal
M�xico DF - M�xico
Tel: (525) 645-4218
FAX: (525) 645-4218

Ernesto Navarro Becerra
Funcionario de la Embajada de
M�xico en la Argentina
Larrea 1230
Capital Federal - Argentina
Tel: (541) 812-7172
Fax: (541) 812-7251

Asesor
Octavio Carbajal Bustamante
Presidente de la Comisi�n de Trabajo
y Previsi�n Social de la Confederaci�n de
C�maras Industriales (CONCAMIN)
Pestalozzi 1204 - 403 - M�xico
Tel.: (525) 661-0467
Fax: (525) 604-6504

Jos� I.Cuauht�moc Paleta
Diputado
Palacio Legislativo
San L�zaro s/n
M�xico
Tel.: (525) 512-1479
Fax: (525) 521-1134

Amado Jes�s Cruz Malpica
Palacio Legislativo
San L�zaro s/n
M�xico
Tel.: (525)420-1722
Fax: (525) 420-1700
Jorge Urdapilleta N��ez
Diputado Federal
Palacio Legislativo
M�xico
Tel.: (525) 785-0837

PANAM�
Jefe de Delegaci�n
Antonio Ducreux S�nchez
Viceministro de Trabajo y Bienestar Social
Ministerio de Trabajo y Bienestar Social
Avda.Balboa y Calle 47 Zona 3
Panam� - Panam�
Tel: (507) 225-7401
FAX: (507) 225-7693

Delegados
Mauro Murillo
Asesor del Despacho Superior
Ministerio de Trabajo y Bienestar Social
Edif.de Diego - Av. Balboa
Tel: (507) 225-5098
FAX: (507) 225-4529

Ricardo Aguilar
Asesor de Asuntos Internacionales
Ministerio de Trabajo y Bienestar Social
Edif.de Diego - Av. Balboa
Tel: (507) 225-5025
FAX: (507) 225-8160

Asesores
Felipe Rodr�guez
Director Consejo Nacional de la
Empresa Privada
Director del Consejo Nacional de la Empresa Privada (CONEP)
Calle 65 San Francisco N 12
Panam�
Tel: (507) 260-4200
FAX: (507) 260-4971

Elberto Cobos
Delegado Trabajador Consejo Nacional de
Trabajadores Organizados CONATO
Panam� 3 - Panam�
Tel.: (507) 221-4022
Fax: (507) 224-0840

PARAGUAY
Jefe de Delegaci�n
Juan Manuel Morales
Ministro de Justicia y Trabajo
Ministerio de Justicia y Trabajo
Avenida G.R. de Francia y Estados Unidos
Asunci�n - Paraguay
Tel: (5952) 49-6515
FAX: (5952) 20-8624

Delegados
Roque Elizardo Bobadilla Cataldi
Vice Ministro de Trabajo
Ministerio de Justicia y Trabajo
Avenida G.R. de Francia y Estados Unidos
Asunci�n - Paraguay
Tel: (5952) 49-6515
FAX: (5952) 20-8469

Gladys Julia Santacruz de Villalba
Directora de Servicio Nacional de Empleo
Ministerio de Justicia y Trabajo
Gelly 785
Asunci�n - Paraguay
Tel: (5952) 49-6515
FAX: (5952) 20-8469

PER�
Jefe de Delegaci�n
Sandro Fuentes Acurio
Ministro de Trabajo
Ministerio de Trabajo y Promoci�n Social
Avenida Salaverry Cdra. 6 s/n, Jes�s Mar�a
Lima 11 - Per�
Tel: (511) 424-3175
FAX: (511) 433-7814

Delegados
Armida Murgu�a S�nchez
Vice Ministra de Trabajo
Ministerio de Trabajo y Promoci�n Social
Avenida Salaverry - Cuadra 6
Lima - Per�
Tel: (511) 331-177
FAX: (511) 314-906

Luis Leyva Guardia
Director Nacional de Empleo y Formaci�n Profesional
Ministerio de Trabajo
Avenida Salaverry - Cuadra 6
Lima - Per�
Tel: (511) 424-3175
FAX: (511) 433- 7814

REP�BLICA DOMINICANA
Jefe de Delegaci�n
Juan Manuel Taveras
Subsecretario de Estado de Trabajo
Santo Domingo - Rep�blica Dominicana
Tel: (809) 535-4404
FAX: (809) 535-4590

Delegado
Nelson Reyes Ure�a
Director de Asuntos Internacionales
Secretar�a de Estado de Trabajo
Santo Domingo - Rep�blica Dominicana
Tel: (809) 535-4404
FAX: (809) 535-4590

ST. KITTS AND NEVIS
Head of Delegation
Rupert Herbert
Minister of Education, Labour and Social Security
Government Headquarters
Basseterre - St. Kitts
Tel: (809) 465-9262/2878/2521
FAX: (809) 465- 9069

SURINAME
Head of Delegation
Jacques R.C. Kross
Minister of Labour
Ministry of Labour
22 Wagenwegstraat - Paramaribo
Tel: (597) 477-045
FAX: (597) 410-465

Delegates
Marica Clifford
Ministry of Labour
22 Wagenwegstraat - Paramaribo
Tel: (597) 470-122
FAX: (597)

UNITED STATES
Head of Delegation
Robert B. Reich
Secretary of Labor
Department of Labor, S-2018
Washington, D.C., 20210
Tel: (202) 219-8271
FAX: (202) 202-7971

Delegates
Joaquin Otero
Deputy Under Secretary for International Affairs
U.S. Department of Labor
Washington, D.C.
Tel: (202) 219-8271
FAX: (202) 202-7971

James Cheek
US Ambassador to Argentina
Colombia 4300
Capital Federal - Argentina
Tel.: (541) 777-4533
Fax: (541) 777-4322

Nancy Coffey
Press Secretary
200 Constitution Ave.
Washington DC
Tel: (202) 219-8271
FAX: (202) 219-7971

John Bowen
Consejero Misi�n de los
Estados Unidos ante la OEA
US Department of Labor
Washington D.C.
Tel: (202) 219-8271
FAX: (202) 219-7971Tel:

Ollie Anderson
Labor Adviser, State Department
Washington DC
Tel: (202) 647-6374
Fax: (202) 736-7450

Randolph Marcus
Labor Attache
US Embassy in Argentina
Colombia 4300
Capital Federal - Argentina
Tel.: (541) 777-4533
Fax.: (541) 777-4533

Steven Diminuco
Special Assistant to the
Secretary of Labor
200 Constitution Ave.
Washington DC
Tel: (202) 219-8271
FAX: (202) 219-7971

Jorge P�rez-L�pez
Special Assistant Ilab
US Department of Labor
Washington D.C.
Tel: (202) 219-8271
FAX: (202) 219-7971

Michael Canaris
Inspector General
Department of Labor
200 Constitution Ave.
Washington DC
Tel: (202) 219-8271
FAX: (202) 219-7971Tel:

Arnold Dailey
Inspector General
Department of Labor
200 Constitution Ave.
Washington DC
Tel: (202) 219-8271
FAX: (202) 219-7971

Robert Wholey
Area Advisor Latin America - Caribe
Dapartment of Labour
Washington DC
Tel: (202) 219-8538

William Doherty
Director Ejecutivo AIFLD
1925 K St. NW
Washington DC
Tel: (202) 778-6350
FAX: (202) 778-6344

Jesse Friedman
Deputy Executive Director AIFLD
1925 K St. NW
Washington DC
Tel: (202) 778-6350
FAX: (202) 778-6344Tel:

URUGUAY
Jefe de Delegaci�n
Anal�a Pi�eyr�a
Ministro de Trabajo y Seguridad Social
Ministerio de Trabajo y Seguridad Social
Juncal 1511
Montevideo - Uruguay
Tel: (598) 295-7140/963703/963767
FAX: (598) 296-3767

Delegados
Beatriz Cozzano
Directora de Negociaci�n Salarial
Juncal 1511
Montevideo - Uruguay
Tel: (598) 96-3535
FAX: (598)

VENEZUELA
Jefe de Delegaci�n
Juan Nepomuceno Garrido Mendoza
Ministro de Trabajo y Desarrollo Social
Ministerio de Trabajo
Edificio Sur, P5, Despacho del Ministro
El Silencio, Caracas - Venezuela
Tel: (582) 481-3082/3981
FAX: (582) 483-5940

Delegados
Carmen Jim�nez
Ministro Consejero
Embajada de Venezuela en Argentina
Virrey Loreto 2035
Capital Federal - Argentina
Tel: (541) 788-4944
Fax: (541) 788-4314

Igor S. Medina B.
Agregado Laboral
Embajada de Venezuela en Argentina
Virrey Loreto 2035
Capital Federal - Argentina
Tel: (541) 788-4944
Fax: (541) 788-4314

 

MIEMBROS PERMANENTES ANTE LA OEA/PERMANENT OBSERVERS TO THE OAS

BELGICA
Mac Calcoen
C�nsul General
Embajada de B�lgica en Argentina
Defensa 113 8 P
Tel.: (541) 311-0066
Fax: (541) 331-0814

ANNEXE II

LISTE DES DOCUMENTS


 LISTA DE DOCUMENTOS REGISTRADOS POR LA SECRETAR�A
HASTA EL 3 DE OCTUBRE DE 1995

 

Documento No.

T�tulo

Idioma

TRABAJO/doc.1/95

Lista de documentos registrados por la Secretar�a hasta el 3 de octubre de 1995

Textual
TRABAJO/doc.2/95

Proyecto de Reglamento de la D�cima Conferencia Interamericana de Ministros del Trabajo

E I F P
TRABAJO/doc.2/95
corr. 1

Proyecto de Reglamento de la D�cima Conferencia Interamericana de Ministros del Trabajo

E
TRABAJO/doc.2/95
rev. 1

Proyecto de Reglamento de la D�cima Conferencia Interamericana de Ministros del Trabajo

E I F P
TRABAJO/doc.3/95

R�gimen de la Conferencia Interamericana de Ministros del Trabajo

E I F P
TRABAJO/doc.4/95

Proyecto de temario

E I F P
TRABAJO/doc.5/95

Proyecto de agenda propuesto por el Gobierno de la Rep�blica Argentina

E I F P
TRABAJO/doc.6/95

Proyecto de calendario

E I F P
TRABAJO/doc.7/95

Acta Final de la Novena Conferencia Interamericana de Ministros del Trabajo

E I F P
TRABAJO/doc.8/95

Informe Final - Reuni�n de la Junta Directiva del Consejo Sindical de Asesoramiento T�cnico (CEPCOSATE)

E I F P
TRABAJO/doc.9/95

Informe Final - Grupo Coordinador Interinstitucional en Asistencia Externa en el Campo Laboral

E I
TRABAJO/doc.10/95

Programa Interamericano de Capacitaci�n y Empleo de J�venes

E I
TRABAJO/doc.11/95

Guidelines: Innovative Collective Bargaining Contract Provisions

E I
TRABAJO/doc.12/95

El Desaf�o del Empleo en Am�rica Latina y el Caribe

E I
TRABAJO/doc.13/95

Las Dimensiones Laborales de la Integraci�n Econ�mica en Am�rica Latina y el Caribe

E I
TRABAJO/doc.14/95

Informe Final - Reuni�n de la Junta Directiva del Comit� T�cnico Permanente en Asuntos Laborales (COTPAL)

E I
TRABAJO/doc.15/95

Informe de la Secretar�a General sobre la Ejecuci�n de las Resoluciones de la Novena Conferencia Interamericana de Ministros del Trabajo

E I F P
TRABAJO/doc.16/95

El Sistema Interamericano de Trabajo (RES/TRABAJO-IV/21)

E I
TRABAJO/doc.17/95

R�gimen de la Comisi�n Empresarial de Asesoramiento T�cnico en Asuntos Laborales (CEATAL) (Aprobado por la Quinta Conferencia Interamericana de Ministros del Trabajo, celebrada en Guatemala, Guatemala, del 21 al 28 de noviembre de 1975)

E I F P
TRABAJO/doc.18/95

R�gimen Reformado del Consejo Sindical de Asesoramiento T�cnico (COSATE) (Aprobado por la Cuarta Conferencia Interamericana de Ministros del Trabajo, celebrada en Buenos Aires, Argentina, del 17 al 27 de noviembre de 1972)

E I P
TRABAJO/doc.19/95

Reglamento del Comit� T�cnico Permanente sobre Asuntos Laborales (COTPAL)

E I F P
TRABAJO/doc.20/95

Informe Final de la Novena Reuni�n del Comit� T�cnico Permanente para Asuntos Laborales (COTPAL)

E I F P
TRABAJO/doc.21/95

Resultados de la Discusi�n de la Propuesta de Programa Interamericano de Capacitaci�n y Empleo Juvenil

E I
TRABAJO/doc.22/95

Draft resolution regarding an Economic and Social Development Institute for Latin America and the Caribbean (Draft resolution presented by the Delegation of the United States)

E I F P
TRABAJO/doc.23/95

Situaci�n del empleo, los salarios y los beneficios sociales (Documento preparado por la Delegaci�n de Argentina)

E I
TRABAJO/doc.24/95

Las Migraciones Laborales y los Procesos de Integraci�n Econ�mica Subregionales (Documento preparado por la Organizaci�n Internacional para las Migraciones)

E I
TRABAJO/doc.25/95

Los Acuerdos o Pactos Sociales como Nuevo Paradigma del Tripartismo en la Configuraci�n de los Sistemas de Relaciones Laborales y su Efecto en la Lucha contra el Desempleo (Documento preparado por la Delegaci�n de Argentina)

E I
TRABAJO/doc.26/95

Protocolo Adicional a la Convenci�n Americana sobre Derechos Humanos en Materia de Derechos Econ�micos, Sociales y Culturales, "Protocolo de San Salvador" (Documento de Referencia)

E I
TRABAJO/doc.27/95

Las Reformas Laborales en la Regi�n y Modernizaci�n de los Sistemas de Relaciones Laborales (Sesi�n de trabajo plenaria - Punto d) (Documento preparado por la Delegaci�n de Argentina)

E I F P
TRABAJO/doc.28/95

Marco de Pol�tica General y Prioridades de la Cooperaci�n Solidaria para el Desarrollo y Compromiso para Impulsar la Cooperaci�n Solidaria y la Superaci�n de la Pobreza (Resoluciones aprobadas por la Asamblea General en su vig�simo per�odo extraordinario de sesiones) (Documento de Referencia)

E I
TRABAJO/doc.29/95

Propuesta de Ajuste a los Criterios y al Mecanismo Operativo para la Prestaci�n de Servicios de Cooperaci�n Horizontal a los Estados Miembros (Documento de Referencia)

E I P
TRABAJO/doc.30/95

Financiamiento de las Actividades del Sistema Interamericana de Trabajo

E I P
TRABAJO/doc.31/95

Fortalecimiento del Sistema Interamericana del Trabajo (Proyecto de Resoluci�n)

E I F P
TRABAJO/doc.31/95
rev. 1

Fortalecimiento del Sistema Interamericana del Trabajo (Resoluci�n aprobada en la quinta sesi�n plenaria, celebrada el 3 de octubre de 1995)

E I F P
TRABAJO/doc.32/95

Proceso de Transici�n para la Puesta en Pr�ctica de la Nueva Cooperaci�n Solidaria para el Desarrollo

E I
TRABAJO/doc.33/95

Acta Resumida de la Sesi�n Preparatoria

E I F P
TRABAJO/doc.34/95

Orden de Precedencia de las Delegaciones

E I F P
TRABAJO/doc.35/95

Mensaje del Secretario General de la Organizaci�n de los Estados Americanos, Doctor C�sar Gaviria, a la D�cima Conferencia Interamericana de Ministros del Trabajo

E
TRABAJO/doc.36/95

Discurso del Doctor Carlos Frederico Ruckauf, Vicepresidente de la Rep�blica Argentina, en Ejercicio de la Presidencia

E
TRABAJO/doc.37/95

Acta Resumida de la Primera Sesi�n Plenaria

E I F P
TRABAJO/doc.38/95

La Nuevas Modalidades y T�cnicas para la Modernizaci�n de la Negociaci�n Colectiva (Sesiones de Trabajo Plenarias - Punto h)

E I
TRABAJO/doc.39/95

Proyecto de Declaraci�n de Buenos Aires y Plan de Acci�n

E I F P
TRABAJO/doc.39/95
rev. 1

Declaraci�n de Buenos Aires y Plan de Acci�n (Aprobada en la Quinta Sesi�n Plenaria, celebrada el 3 de octubre de 1995)

E I F P
TRABAJO/doc.40/95

Lista de Participantes (Lista Provisional/Draft List)

Textual
TRABAJO/doc.40/95
rev. 1

Lista de Participantes

Textual
TRABAJO/doc.41/95

Informe de la Comisi�n de Credenciales

E I F P
TRABAJO/doc.42/95

Discurso del Presidente del COSATE a la D�cima Conferencia de Ministros del Trabajo

E
TRABAJO/doc.43/95

Acta Resumida de la Segunda Sesi�n Plenaria

E I P
TRABAJO/doc.44/95

Acta Resumida de la Cuarta Sesi�n Plenaria

E I F P
TRABAJO/doc.45/95

Acta Resumida de la Tercera Sesi�n Plenaria

E I F P
TRABAJO/doc.45/95
corr. 1

Acta Resumida de la Tercera Sesi�n Plenaria

P
TRABAJO/doc.46/95

Intervenci�n del Se�or Ministro de Trabajo y Seguridad Social de la Rep�blica Argentina, D. Jos� Armando Caro Figueroa, en la Clausura de la D�cima Conferencia Interamericana de Ministros de Trabajo

E
TRABAJO/doc.47/95

Voto de Agradecimiento al Pueblo y al Gobierno de Argentina (Resoluci�n aprobada en la quinta sesi�n plenaria, celebrada el 3 de octubre de 1995)

E I F P

 

ANNEXE III

RAPPORT DE LA COMMISSION DE VERIFICATION DES POUVOIRS

La Commission de v�rification des pouvoirs, constitu�e pendant la s�ance pl�ni�re, est compos�e des D�l�gations du Paraguay, du P�rou et de St. Kittes et Nevis. Elle s'est r�unie le 3 octobre 1995 et a �lu Paraguay � sa pr�sidence.

Au cours de cette s�ance, la Commission a examin� les pouvoirs des d�l�gations, des observateurs ainsi que ceux des organisations internationales accr�dit�es conform�ment aux dispositions du r�glement du Conf�rence, et les a trouv�s en bonne et due forme.

Paraguay
Juan Manuel Morales
Pr�sident

St Kitts et Nevis
Rupert Herbert Armida

P�rou
Murgu�a S�nchez

 

ANNEXE IV

DISCURSO DEL SECRETARIO DEL TRABAJO DE EE.UU

Address be the U.S. Labor Secretary:

Thank you very much. First I want to express enormous thanks to Minister Caro Figueroa of Argentina for his leadership in putting this conference together, and also for the intellectual leadership that he has shown in developing the plan for this Conference and for the Declaration. It is enormously impressive and we are very thankful, all of us. I've been asked to talk about the state of employment, wages, social benefits and labor relations systems, and also the consequences for all of these with regard to hemispheric integration. And as a result of our slight amendment yesterday, I thought last night how I could be most helpful. This is obviously an extremely large topic. We could talk about this for several days, weeks... I remember at Harvard University I used to teach entire courses about this issue, so I will try to be brief. But perhaps we could have enough time for a little discussion, because I find that discussion about these issues is really enormously valuable and I would welcome it.

Let me begin by stating what I think is something of a paradox for all of our nations with regard to the forces that are shaping our economies -the structural forces that are shaping our economies. Now I am not talking about the short-term liquidity crises which we are dealing with, many of us. I am focusing on the structural forces. And there are two, they are interrelated, but they are both having enormous consequences on our economies and on our work forces. One obviously is the force of technology, specifically information technology; and the second is the force of global trade and global investment, both direct investment and portfolio investment.

Now, what is the political response to these overwhelming forces. These forces have gathered momentum, gathered speed over the last fifteen years. Unfortunately, there are two primary responses in all of our nations (and I speak for the United States as well), neither of which is, in my view, perfectly appropriate to the challenge created by these two forces. One response is to seek to preserve jobs, preserve industrial structures as they exist and as they have existed. The understandable natural political response in the light of all these changes is to keep labor markets and capital markets, as they are; to seek to protect indigenous industries; to thicken the social safety net, to basically preserve as much as possible.

The second response, at the opposite extreme, I find equally worrisome. That second response is to essentially remove all safety nets, to allow financial capitalism to dominate all else, to generate very high levels of insecurity among the population, to permit employers to lay off workers very easily, to allow, in fact, the economy to function more or less as if it were a kind of social Darwinist state.

The problem with these two extremes I think should be fairly obvious: neither is sustainable over time -politically or socially. Neither of them will lead to prosperity. The preservationist extreme (that is, trying to hold things as they are, maintain all jobs, maintain all industry structures), will result, I believe -and there is quite an amount of empirical research on this- in far lower levels of living standards, if not absolute poverty. There are few -if any- benefits from doing away with the pressures of competition; international capital markets tend to shun nations or industries or segments and sectors of industries that try to simply put up barriers to change.

At the opposite extreme, extreme "laissez-faire" has its own problems. It has caused -given the forces of technology and globalization- a widening wage gap between the educated professional elites of our societies and ordinary workers who don't have the education and skills they need to deal with the forces of technology and globalization. It has in some cases generated structural unemployment, because again people lack the skills they need to rapidly adjust. Ultimately it may lead to instability; it may lead to political coalitions to move in the opposite directions and seek to preserve old jobs and old industries. In the United States today, although we have a very strong coalition in favor of international trade, I must be very candid with you, there is also a growing set of voices, on both the Republican and Democratic sides of the aisle, calling for more trade protectionism. We even have the specter of one Republican candidate for president who has made trade protection one of the center pieces of his entire campaign, and I am disturbed that he is receiving, at least in some quarters, a very positive response from the public. Why is he receiving a positive response? Again, because of the inability of the system so far to spread the gains of trade and the gains of technological change broadly enough so that everyone feels that they have a stake in it. I believe there is a third way between these two extremes, and that Labor Ministers, my colleagues here, are uniquely positioned to lead the charge in this third direction. Many of you already have. This third way can be described very simply as public investments which ease the social costs of technological and global change which help ensure that the benefits of technological change and global markets are enjoyed broadly in the population and that there are rising real wages, rising levels of living standards and working standards as a consequence.

The next question, of course, is what do we do specifically, and I am going to offer very briefly six points. They are roughly correlated with the Working Groups that have already been formulated, but no precisely correlated. Bear with me, I will go through the six points rapidly:

One, of course, is protecting basic human rights, and by basic human rights I am talking about the kind of core values codified by the International Labor Organization such as no forced labor, no employment of the very young, the right of freedom of association and so forth.

Number two would be a very great emphasis upon education and upon job training. High-quality basic education, school to work apprenticeships and skilled training so that young people who leave formal education are prepared for a lifetime of continuous learning. I might add here that unlike old views of vocational education in which we assumed that someone could be trained for a lifetime in a particular skill, what we are talking about today is the ability to continuously learn on the job, the basic skills necessary to read the manuals, to upgrade one's own skills. Because there are simply no jobs any longer in which we can assume the same skills that one learned at the age of fifteen, or sixteen or eighteen, will be applicable five, or ten of fifteen years later.

Number three, turning social safety nets into springboards -springboards toward new jobs; reemployment systems, for example, instead of unemployment insurance systems; systems in which workers can very quickly get access to good information about new jobs or other jobs available, the kind of skills that are necessary for those jobs and access to training*plZh6Kfokills. I want to emphasize the importance of labor market information here because, in a very tumultuous changing labor market, good information about what jobs are opening up and what skills are necessary for those jobs is becoming more and more important. Job search and job placement is also critically important. In many of our countries we have two separate bureaucracies: one providing unemployment insurance and the other providing training and we need to think about how to merge those two different bureaucracies so that there really is one central focus and purpose that is rapidly getting people into new jobs when they have lost their old ones or are unemployed.

Number four, a strong union movement with a focus on increasing productivity as well as gaining a large share of the economic pie. Unions that are focused upon profit sharing, gain sharing, productivity improvements which result in benefits to all parties to the productive relationship. This may not be in every case the same form of unionism we have seen in the past. In fact, in the United States I have been very struck by new forms of collective bargaining and new contracts in which labor unions have bargained for additional skill training from employers. They have bargained for, and received, employer assurances that in exchange for giving up rigid job classifications, work rules and cost of living adjustments, employers give them a greater share in the profits and more job security.

Number five, for the working poor, for people at the very bottom, not only minimum wages but also refundable tax credits, that is wage supplements that decline as someone earns more and more money. We have tried this in the United States with some success. We call it an earned income tax credit, that is provided to the very poor people who are working but who could not possibly live off of their earnings. The wage supplement gradually decreases as earnings increase to the point where at some level it becomes simply a tax cut relative to what tax it would be and then eventually at a higher level of income resumes the normal progressive system of taxation.

And finally, number six, I believe that labor minister do have a role to play and that they should have a very strong voice in macro-economic coordination, in the avoidance of liquidity crises, in all of the economic and financial discussions which are normally limited to the purview of economics and finance ministers but which have enormous consequences for the work forces. If Labor Ministers are not engaged in these conversations, I fear that although Economics Ministers and Finance Ministers may be well intentioned, they may not have all the data and perspectives they need to have in order to balance all of the interests that need to be balanced. Our role here, it seems to me, with regard to the next unfolding stages of hemispheric integration, is to ensure that Labor Ministers and the working people of our countries are well represented in the deliberations. I did have an opportunity to talk with Trade Ministers in Denver just months ago and also met with Economics Ministers from nations of the hemisphere and they seemed quite eager for the inputs of Labor Ministers. I will not say they were overly eager, but they seemed quite eager and I think that the purpose of this meeting and the Declaration and the Plan of Action that we adopt should be to ensure that our voices and the voices of average working people and the working poor in our nations are well-represented in these deliberations. Again, if the benefits of trade are going to be widely enjoyed, it seems to me that the only way that we can assure this is to have a very strong voice in the years ahead.

Let me say finally that the Declaration of Buenos Aires to me is a very important document. It represents the first instance that Labor Ministers from the hemisphere express their views on economic integration to Trade Ministers who are building the free-trade area of the Americas and to the publics of their nations. And free trade and economic integration are desirable, it seems to me, not because of themselves. They are means to ends. They are desirable because ultimately they bring benefits to workers and societies. We have to keep that in mind. Free trade is not an end; it is a means to an end. The end is higher worker standards, higher standards of living, a broader prosperity for all our nations.

And let me say just finally, it is difficult perhaps for some of our citizens to understand, but free trade is not as mathematicians would say a zero-sum game in which one side gains to the extent that the other loses. There is not a limited number of good jobs to be parcelled out among the nations of this hemisphere. In fact, what we have learned, particularly in the years following the Second World War, is that free trade can be an enormously positive force for economic justice, for broadening prosperity, for a greater degree of innovation, and improved economic performance. But it will not happen automatically. It will happen only if our domestic policies ensure that everyone gains from the prosperity generated by free trade.

Again I want to thank everyone here for attending. I want to thank you for your leadership on these matters in your own countries. I look forward to many other occasions on which we will have an opportunity to talk about these issues.

ANNEXE V

INFORME DE LOS PRESIDENTES DE COSATE Y CEATAL
A LA DECIMA CONFERENCIA

 

INFORME DEL PRESIDENTE DEL COSATE, GERARDO MARTINEZ,
A LA DECIMA CONFERENCIA

El tema que se ha elegido para esta Conferencia Hemisf�rica de Ministros de Trabajo, El Empleo y la Integraci�n en el Continente, revela la preocupaci�n que existe en todos los pa�ses por las condiciones imperantes en el mercado de trabajo en una �poca de ajuste y las posibilidades que podr�a brindar la integraci�n para alcanzar el bienestar para toda la sociedad.

EL saneamiento de las econom�as del continente y una clara conciencia de que tales s�ntomas de salud deben ser preservados a mediano y largo plazo, son factores positivos de la evoluci�n reciente de la regi�n. En t�rminos mensurables, sabemos hoy que en la d�cada de los noventa el grueso de las econom�as han recuperado el crecimiento econ�mico, las exportaciones crecen a tasas importantes y el flujo de capitales externos ingres� en cantidades considerables en algunos pa�ses. Dichos capitales no necesariamente generaron empleos productivos.

Pero tambi�n debemos tener una clara conciencia que mantener a mediano y largo plazo esos equilibrios va a requerir algo m�s de parte de todos los actores sociales en su conjunto. Hay que comenzar a actuar no s�lo en la econom�a, no solo sobre las cuentas macroecon�micas, sino tambi�n en el entramado de relaciones que existen entre los actores sociales en los distintos niveles en que ellas se dan.

La estabilidad econ�mica precisa algo m�s que esos equilibrios, es decir ellos son una condici�n previa pero no suficiente. Casi todos estamos de acuerdo que gran parte de esas condiciones de estabilidad ser�n duraderas, si logramos que el mercado laboral se comporte de manera �ptima. Para ello se deben acometer reformas institucionales y llevar a cabo pol�ticas con la mayor prontitud, sin perder la perspectiva de la din�mica econ�mica y social en la que se desenvuelve el entorno del trabajo.

Es innegable que coexisten con estos equilibrios macroecon�micos, lentitud en la generaci�n de empleos -en especial de empleos productivos- y retrasos en los niveles de ingresos. Estos no han alcanzado, por ejemplo, niveles similares a los de otras d�cadas cuando hubo crecimiento econ�mico. El ambiente del trabajo no puede continuar siendo una variable de ajuste para mantener los equilibrios macroecon�micos de la regi�n.

Las pol�ticas que se han venido llevando a cabo en esta materia, se centran en reformas de las legislaciones laborales que persiguen, en t�rminos generales, una disminuci�n de los costos de los despidos y la reducci�n de los costos indirectos del trabajo. Sus resultados han sido claramente insuficientes. De hecho, all� donde han sido m�s profundas las reformas, es decir donde se han hecho m�s inestables los puestos de trabajo y menores los costos laborales, las tasas de empleo han disminuido, y su recuperaci�n durante la etapa de crecimiento ha sido t�mida o ha continuado su descenso. Se produjo, adem�s, definanciamientos de los sistemas p�blicos de seguridad social.

A lo largo de la presente d�cada, los puestos de trabajo que se han generado se ubican en el denominado sector informal (o desestructurado), el cual emplea cerca de la mitad de la poblaci�n activa de la regi�n.

Algunos pensaron que la econom�a informal constitu�a un potencial de crecimiento y de superaci�n de la pobreza y, por consiguiente, proteg�a a los trabajadores de escasa formaci�n de las contingencias propias de la etapa de transici�n. Esta din�mica presupon�a, por otra parte, la existencia de peque�as unidades de producci�n que lograban eludir con �xito las costosas regulaciones p�blicas, mejoraban los conocimientos de los trabajadores, acumulaban capital, y compet�an de manera eficiente con las grandes empresas o se enganchaban al crecimiento de ellas.

Hoy sabemos que la informalidad productiva es precaria en sus medios de producci�n, de formaci�n de trabajadores y en sus vinculaciones con el resto de la econom�a. Es en realidad, un refugio contra los vaivenes del mercado de trabajo. Debido a la cantidad de trabajadores que ella emplea, se requiere la modernizaci�n y articulaci�n con las estructuras productivas nacionales competitivas y con las empresas que tienen potencial de exportaci�n, para evitar su debilitamiento y marginaci�n.

El sector estructurado, exportador o no, ha seguido la estrategia de la reducci�n de los costos laborales, que en ausencia de inversiones productivas directas, han impedido el crecimiento de la productividad en la regi�n. Las cifras de la OIT y del Banco Mundial a este respecto son elocuentes. Lo que ha ocurrido es que los costos laborales por unidad de producto han disminuido, pero el valor agregado no ha crecido lo suficiente para alentar ganancias netas de productividad. Lo que tenemos en la regi�n es una huelga de inversiones productivas en los �ltimos quince a�os.

La compresi�n de costos laborales y la disminuci�n de las inversiones productivas pueden ser una medicina mortal, en un comercio globalizado. La flexibilidad -ese t�rmino que proviene del uso de nuevas tecnolog�as m�s flexibles- se restringe a la eliminaci�n de costos laborales indirectos ya apuntados, y no a una mayor adaptaci�n en conocimientos, informaci�n, modernizaci�n en la gesti�n de las empresas y en la sociedad. En realidad, el trayecto que hemos recorrido en esta materia deber�a denominarse con mayor propiedad precarizaci�n y desregulaci�n del mercado de trabajo.

La competencia en los mercados internacionales, para que sea sustentable de manera din�mica, debe basarse en conocimientos, una gerencia eficiente y vinculaciones con el resto de los sectores de la econom�a. Ventajas competitivas, basadas en la reducci�n de costos laborales, bien pueden disolverse y desaparecer en un mundo globalizado, en el que todos los d�as entran nuevos competidores a los mercados que pueden rebajar aun m�s sus costos laborales, ya sea por razones culturales o hist�ricas. Es socialmente viable reducir a�n m�s el nivel de vida de nuestra poblaci�n?

Con ello no estamos tomando partido por opciones proteccionistas, como se ha querido hacer ver en algunos medios. Reafirmamos que las pol�ticas de apertura econ�mica y de integraci�n pueden ser una oportunidad para mejorar la calidad de vida en el Continente. Para ello es preciso vincular el respeto de los derechos sindicales y laborales b�sicos con los acuerdos de integraci�n. Estos derechos fundamentales, consagrados en los convenios de la OIT, se refieren a la libertad de sindicalizaci�n y de negociaci�n colectiva, la prohibici�n del trabajo infantil y forzoso y la discriminaci�n por sexo, edad, afiliaci�n pol�tica e identidad �tnica. Son en esencia derechos humanos en sentido extendido, a los que todas las sociedades democr�ticas y sociales adhieren.

Los efectos ben�ficos de los sindicatos en la competencia internacional dependen enteramente de que tales derechos sean respetados. En un informe reciente del Banco Mundial, Los Trabajadores en un mundo integrado (Banco Mundial, 1995), al comparar diversas experiencias de pa�ses exportadores, se concluye que hay mayor competitividad, productividad y mejores condiciones, all� donde estos derechos existen, all� donde los sindicatos son fuertes y la negociaci�n colectiva es pr�ctica habitual.

Pero en los actuales momentos, en los acuerdos de integraci�n s�lo se han debatido y fijado el respeto de derechos y ventajas legales para las empresas, as� como regulaciones de los derechos intelectuales y de propiedad tanto nacionales, como internacionales. Se han garantizado las condiciones en las que operan las inversiones extranjeras en los pa�ses receptores, el ingreso y egreso de capitales especulativos a los mercados financieros, se otorgan beneficios tributarios y comerciales para las empresas exportadoras. No nos oponemos a algunos de estos beneficios conferidos a los inversionistas en los acuerdos de integraci�n. Pero queremos que se le d� el mismo tratamiento, que consideren en pie de igualdad, los derechos sindicales y laborales, como instrumentos para fortalecer la integraci�n. Como los se�al�bamos antes, los derechos sindicales y laborales consagrados en los convenios fundamentales de la OIT, deben formar parte de los acuerdos de las �reas integradas junto a los derechos y exenciones otorgados a las empresas.

Adem�s, se deben decidir los mecanismos que resulten id�neos para vigilar y lograr su cumplimiento. La participaci�n de los trabajadores en los cambios que sea preciso introducir, junto a las organizaciones empresariales puede ser clave en estos procesos, desde los niveles de la empresa hasta los acuerdos del �rea integrada, para garantizar que los derechos laborales y sindicales as� como las regulaciones que fortalecen a las empresas se cumplan. Ambos constituir�n ni m�s ni menos el marco regulatorio integral de los acuerdos de integraci�n en curso.

No constituyen los sindicatos de nuestro Continente la defensa de un mercado protegido, ni un obst�culo al desarrollo econ�mico y social de los pueblos. Los estudios que se han realizado, muestran que el sesgo anti-empleo y el rezago de las remuneraciones se deben en muchas industrias, a la falta de conocimientos y destrezas adecuadas, pues no se cuenta en la regi�n con programas espec�ficos de formaci�n y de capacitaci�n. De all� que los salarios de los estratos de menor nivel empujen a la baja a los dem�s salarios. La disminuci�n de la participaci�n del trabajo en el patrimonio y la polarizaci�n de las rentas son evidentes a todo lo largo del continente.

Si dec�amos que la inversi�n productiva directa se ha estancado, la inversi�n en capacitaci�n, adiestramiento, calificaci�n y educaci�n ha deca�do tambi�n. Esto ha ocurrido justamente en momentos en que los requisitos educativos para insertarse en sectores de alta productividad son altos, incluso los necesarios para escapar de la pobreza.

Otro asunto de crucial importancia ha sido la discusi�n durante esos a�os de los sistemas de seguridad social, que en el fondo reflejan la preocupaci�n general por el ahorro de largo plazo de nuestras econom�as. Existe una relaci�n entre ingresos permanentes y los sistemas de seguridad social, que debe ser abordado a trav�s de distintos instrumentos, que intenten conciliar las necesidades presentes de una sana gesti�n de los recursos con la protecci�n a futuro de la poblaci�n.

La modificaci�n de los sistemas de relaciones laborales y del marco institucional en que opera el mercado de trabajo, no puede prescindir de esta discusi�n. La poblaci�n activa para el trabajo ha venido madurando y la esperanza de vida se ha alargado a trav�s de las d�cadas. Existen experiencias suficientes sobre una gesti�n eficiente de sistemas de seguridad social, que conjugan protecci�n a la poblaci�n en edad de retiro y financiamiento balanceado, seg�n las caracter�sticas y posibilidades de cada pa�s.

Debemos crear condiciones para reavivar la demanda de trabajo y mejorar la capacitaci�n de la mano de obra, por el lado de la oferta, y resolver la situaci�n de la estructura econ�mica por el lado de la demanda. No debe desestimarse, adem�s, el efecto de confianza que se genera en torno a las reformas que se emprendan para alcanzar estos objetivos de integraci�n econ�mica, liberalizaci�n del comercio e inversiones de capital productivo y de acontecimientos y destrezas para el trabajador.

Nosotros, los trabajadores del Continente, reunidos en el COSATE, proponemos a los Ministros de Trabajo para su D�cima Conferencia Interamericana,

Que declaren:

1. Adoptar estrategias de integraci�n econ�mica y de liberalizaci�n del comercio, solamente ser�n positivas si estas generan mayores inversiones productivas, para erradicar la pobreza en el continente, con especial �nfasis en la generaci�n de empleos productivos y la justa distribuci�n de la riqueza generada.

2. La integraci�n y los tratados de libre comercio deben incluir instituciones laborales que promuevan la armonizaci�n progresiva de los sistemas de relaciones laborales y la promoci�n del estricto cumplimiento de los derechos laborales, inspirados en los principios internacionalmente reconocidos por la OIT.

3. Las democracias son s�lidas en la medida en que se apoyan en fuertes organizaciones representativas de empresarios y trabajadores en los pa�ses. En las instituciones socio-laborales de la integraci�n, se deben promover las negociaciones tripartitas lo que permitir� que las metas econ�micas y sociales cuenten con el decidido apoyo de los actores sociales. Para ello se deben estimular y fortalecer la sindicalizaci�n y las instituciones representativas de los empresarios.

4. Comprometerse con pol�ticas de apoyo, a las microempresas, que frenen su debilitamiento y marginaci�n, y favorezcan su modernizaci�n y articulaci�n con el resto de la econom�a.

5. Apoyo a la universalizaci�n de la negociaci�n colectiva, como instrumento fundamental de concertaci�n y acuerdo entre actores productivos. Permite adem�s la armonizaci�n de las condiciones de trabajo en los distintos pa�ses de la regi�n.

6. Fomentar el respeto de los derechos sindicales y laborales b�sicos previsto en los convenios de la OIT, en los acuerdos de integraci�n y en los pa�ses.

7. Dar anticipaci�n en los Grupos de Trabajo tem�ticos que surjan de esta reuni�n, al COSATE y el CEATAL, como �rganos de consulta.

Que adopten las acciones siguientes:

1. Los Ministerios del Trabajo deben ser modernizados, garantizando y ampliando la pr�ctica de las negociaciones colectivas.

2. Promover la concertaci�n entre los trabajadores y empresarios en los temas de empleo, formaci�n, negociaci�n colectiva y la creaci�n de instituciones capaces de vehicular dicha concertaci�n. Los Ministerios del Trabajo promover�n la participaci�n de empresarios y trabajadores en los grupos que se creen para analizar los mecanismos id�neos de concertaci�n, en los distintos niveles.

3. Promover los programas de capacitaci�n y formaci�n para el trabajo, y sus formas de financiamiento con la participaci�n de los actores sociales. Asimismo, que se conviertan los Ministerios del Trabajo en �rganos de presi�n para impedir que decaiga la inversi�n p�blica en educaci�n formal.

4. Garantizar el estricto apego a las normas laborales y sindicales establecidas en los Convenios de la OIT, en los acuerdos de integraci�n.

5. Con la participaci�n del CEATAL y el COSATE, se realicen reuniones peri�dicas de evaluaci�n de los resultados de la reuni�n de Ministros.

6. La experiencia de la OIT en materia de mercado y relaciones laborales puede ser muy valiosa para dar un apoyo t�cnico a los acuerdos de la integraci�n y el empleo tratados por esta reuni�n.

7. Que apoya la recomendaci�n de la creaci�n de un Instituto de Desarrollo Econ�mico y Social para Am�rica Latina y el Caribe, destinado a respaldar los objetivos de la Declaraci�n de Buenos Aires reuniendo a los l�deres de las comunidades empresariales, laborales, gubernamentales, y acad�micas con el fin de promover la comprensi�n de la forma en que las naciones del Hemisferio pueden enfrentar de manera m�s adecuada los desaf�os que presenta y aprovechar las oportunidades ofrecidas por la integraci�n econ�mica y el libre comercio, ello en le medida en que la representaci�n sindical y empresarial tengan participaci�n en la Direcci�n del referido Instituto.

 

INFORME DEL PRESIDENTE DE LA CEATAL, DANIEL FUNES DE RIOJA, A LA D�CIMA CONFERENCIA

En nombre de los empresarios de Am�rica representados en la presente Conferencia por la CEATAL, venimos a efectuar reflexiones y consideraciones tanto en lo que hace al temario en s� como al Proyecto de Declaraci�n y de Plan de Acci�n.

Sean nuestras primeras palabras para congratularnos por el realismo en el enfoque general de la problem�tica laboral y su vinculaci�n con el contexto econ�mico de nuestros pa�ses, en el marco de una creciente integraci�n y competitividad, con que tanto el Secretario General de la Organizaci�n de los Estados Americanos, D. C�sar Gaviria como el Presidente del Banco Interamericano de Desarrollo, D. Enrique Iglesias se dirigieran a la Conferencia en el acto inaugural de la misma.

All� creemos que debe ubicarse el presente debate. No hay sistema de relaciones laborales justo y eficiente sino en el marco de un sistema econ�mico que respete la iniciativa privada, que promueva el crecimiento y la inversi�n. En tal contexto, se generar� empleo productivo.

Las f�rmulas que en las �ltimas d�cadas alentaron el empleo formal y no el real, estuvieron �ntimamente vinculadas con modelos de econom�a cerrada o autosuficiente. Las mismas son incompatibles con los requerimientos propios de la liberalizaci�n del comercio exterior, emanados de los compromisos internacionales ampliamente conocidos en la materia.

Detr�s de los acuerdos de integraci�n y libre comercio se halla la intenci�n de los gobiernos de aumentar la calidad de vida de sus pueblos.

El efecto de esos acuerdos en el empleo, los salarios y los beneficios sociales es directamente proporcional a la competitividad de las empresas para colocar sus productos ya no s�lo en el mercado local sino tambi�n en el mercado expandido. Los niveles salariales, como componentes del costo, deben adaptarse a la posici�n de la empresa en el mercado competitivo.

Los beneficios sociales deber�n atender principalmente la contingencia del desempleo coyuntural que se produce cuando las empresas redise�an sus procesos y mecanismos de producci�n o cuando desaparecen las ventajas obtenidas bajo el r�gimen de sustituci�n de importaciones en el pasaje a una econom�a abierta.

El sistema de relaciones laborales debe acompa�ar todos esos cambios y no quedar en el pasado para no transformarse en un mecanismo de fricci�n que retrase la adaptaci�n a las nuevas exigencias, la celeridad con que los cambios deben producirse y los beneficios que es dable esperar del proceso de integraci�n.

Tomando en consideraci�n los diferentes grados de desarrollo econ�mico y social de las naciones, no es dable pensar en un "sistema americano de relaciones laborales". La unificaci�n es una meta inalcanzable y no aconsejable.

Por el contrario, respetando las particularidades de los diferentes pa�ses, se puede pensar en una armonizaci�n de los sistemas poniendo �nfasis en aquello que tengan en com�n y dejando de lado temas como la uniformidad salarial, la negociaci�n colectiva comunitaria y otras condiciones de trabajo particulares a cada sociedad y que se encuentran en diferentes etapas de desarrollo.

As�, algunas asimetr�as persistir�n sin que por ello se saque en conclusi�n que la integraci�n no se ha alcanzado.

Es en este plano donde se incorpora, adicionalmente, el debate sobre la conveniencia de cartas o documentos comunitarios de derechos sociales. Sobre el particular, cabe consignar que nuestra posici�n es la de no abogar por tales instrumentos que terminan siendo o meramente declamativos o, por el contrario, de una amplitud tal que resulta incompatible con las particularidades de todos los pa�ses de la regi�n, especialmente en el campo de los salarios y condiciones particulares de labor haciendo -como consecuencia- que la norma sea ut�pica y por ende impracticable.

Creemos en la existencia de derechos laborales fundamentales que derivan su condici�n de tal por el hecho de ser parte del plexo de los derechos humanos b�sicos en esta materia, a saber:

- Abolici�n del trabajo forzoso (convenio OIT Nro. 29)

- Libertad de asociaci�n (convenio OIT Nro. 87)

- Libertad de negociaci�n (convenio OIT Nro. 98)

- No discriminaci�n (convenio OIT Nro. 111)

El ejercicio de tales derechos en el contexto de una sociedad plural donde el di�logo social y la armonizaci�n sean el instrumento para resolver los conflictos que la din�mica de las relaciones laborales normalmente produce, en un marco de cooperaci�n y no de confrontaci�n, son las premisas inexcusables para conciliar en el mundo moderno los leg�timos intereses de empleadores y trabajadores.

Los r�pidos procesos de transformaci�n que exige la mundializaci�n de la econom�a, no son ajenos al quehacer laboral. Muy por el contrario, la modernizaci�n de las relaciones laborales y su flexibilizaci�n para adaptarla a los requerimientos de productividad y competitividad, aparecen como pol�ticas impostergables para promover el empleo productivo y el mejoramiento de las condiciones de trabajo y de vida.

Estamos absolutamente convencidos de que esta modernizaci�n y flexibilizaci�n no es causa del desempleo. Lejos de ello, la experiencia internacional en la materia demuestra que la excesiva rigidez de los sistemas laborales retarda el proceso de adaptaci�n de las estructuras productivas y con ello, agudiza la reducci�n de los niveles de ocupaci�n.

Hay que ser sumamente claro en esto: las reformas estructurales fueron y son la v�a necesaria para modernizar la estructura econ�mica, equilibrar los presupuestos nacionales reduciendo el gasto p�blico y principalmente el empleo meramente formal en dicho sector, a la vez que exigen al sector privado incorporaci�n tecnol�gica, reorganizaci�n de m�todos de trabajo y eficiencia productiva, como �nico camino viable para el desarrollo y crecimiento sostenible.

S�lo la perseverancia e integralidad de tales procesos ha de permitir pasar del c�rculo vicioso a un nuevo orden virtuoso, creador de empleo productivo en un contexto de inversi�n y crecimiento econ�mico.

Reivindicamos, a estos efectos, el di�logo social como mecanismo adecuado para viabilizar dichas transformaciones en un clima de paz social, de reflexi�n y aceptaci�n de los cambios necesarios y de asunci�n de las respectivas responsabilidades, tanto de los gobiernos como de los part�cipes sociales.

Insistimos: creemos en el di�logo como medio, no como fin en si mismo. No nos inspiran concepciones corporatistas o meramente pactistas, sino la conciencia y convicci�n en torno a su eficacia para la prevenci�n y soluci�n de los conflictos y controversias.

Creemos que dicho di�logo social debe producirse al nivel que corresponda. La concertaci�n social podr� ser global, pero la discusi�n en torno a la organizaci�n del trabajo en la empresa debe tratarse en su propio nivel. Con ello, nos definimos tambi�n respecto a otro de los grandes temas incluidos en vuestra agenda: la negociaci�n colectiva.

Asumimos la importancia y trascendencia de dicho mecanismo, afirmando que el nivel de la misma debe ser libremente elegido por las partes y que el estado debe respetar tales acuerdos, absteni�ndose de injerencias que perturben la concreci�n de la voluntad de los actores sociales.

No podemos obviar una reflexi�n al cap�tulo referido a soluci�n de controversias. As� como no somos partidarios de cartas sociales o instrumentos de car�cter general, tampoco creemos en la conveniencia de implementar mecanismos supranacionales de control, m�s all� de los existentes en el �mbito de la Organizaci�n Internacional del Trabajo o de los que nazcan de los acuerdos de integraci�n regional en cada caso celebrados.

En lo que hace a las nuevas tendencias en la formaci�n profesional y su influencia sobre la productividad y el empleo, debemos se�alar que es preciso cortar el c�rculo vicioso que une la baja capacidad de los trabajadores con su bajo rendimiento lo que trae aparejado baja productividad que provoca subempleo y concluye en la pobreza para de all� comenzar otra vez con que la pobreza no permite una mayor calificaci�n de la fuerza de trabajo.

Es sabido que la capacitaci�n en si misma no genera empleo pero tambi�n es conocida su vinculaci�n con el desarrollo econ�mico. Las naciones m�s avanzadas son las que m�s han invertido en educaci�n y las que han elaborado programas de reconversi�n laboral llevados adelante por las empresas, con recursos propios o de la comunidad con la intenci�n de fomentar la polivalencia de los trabajadores y su adaptaci�n a los cambios.

Esa polivalencia tiene efectos en el empleo al permitir al trabajador una mayor elecci�n de oportunidades de acceso o reingreso al mercado de trabajo.

Las nuevas tendencias en formaci�n indican que las instituciones encargadas de impartirla deben estar atentas a la elaboraci�n de su curr�cula, consultando con mayor frecuencia a las empresas para conocer sus reales necesidades de trabajadores calificados. Exigir� tambi�n a esas instituciones una descentralizaci�n para atender mejor a las regiones y la creaci�n de centros especializados en lugar de escuelas multifac�ticas con las que ven�an funcionando.

Cada vez m�s se les exigir� evitar las superposiciones, el mal uso de recursos y estar atentas a las se�ales del mercado.

En suma, su comportamiento se acercar� al de una empresa y sus directores se convertir�n en empresarios.

Todo este esfuerzo debe estar complementado con planes educativos que formen a los j�venes no s�lo en conocimientos sino tambi�n en una �tica b�sica del trabajo. Una poblaci�n insuficientemente educada hipoteca el �xito de todo plan de formaci�n profesional.

En lo que respecta a las migraciones laborales no son un fen�meno nuevo en la regi�n americana; por lo que es dable pensar que pueden acrecentarse con la firma de acuerdos comerciales.

El tratamiento de las migraciones adquiere as� un enfoque diferente del que se mantuvo hasta ahora. Es preciso que los trabajadores migrantes y las empresas que los contraten cuenten con seguridad jur�dica aplicable a contratos de esta naturaleza.

En el plano laboral es preciso aplicar la normativa internacional referente a la no discriminaci�n y tratamiento igualitario.

Las empresas, por su parte, necesitar�n estar al resguardo de toda sanci�n que pueda aplic�rseles en virtud de la ausencia de una legislaci�n clara y precisa al respecto.

Las administraciones del trabajo deben actuar con equilibrio e independencia. La inspecci�n del trabajo deben ejercerla sin delegarla, con un criterio pedag�gico evitando la mera sanci�n.

Consideramos que el nuevo rol de los Ministerios del Trabajo, frente a los procesos de globalizaci�n e integraci�n hemisf�rica, debe ser la de una participaci�n activa y din�mica en la formulaci�n de pol�ticas laborales que sean compatibles con la pol�tica de desarrollo econ�mico, social y comercial.

Estas administraciones fomentar�n el tripartismo, buscando la discusi�n conjunta de temas de inter�s com�n a los actores sociales y su tarea de conciliaci�n agotar� todos los recursos antes de que los actores recurran a la instancia judicial.

Por �ltimo, su cometido de inspecci�n del trabajo debe contemplar no s�lo al sector formal de la econom�a, sino tambi�n llegar al sector informal.

Esperamos que las consideraciones antepuestas, fruto del consenso de los empresarios de la regi�n, sean �tiles para la consecuci�n de las metas fijadas para nuestra labor.

Muchas gracias.


ANNEXE VI

DISCOURS

 

MENSAJE DEL SECRETARIO GENERAL DE LA ORGANIZACION
DE LOS ESTADOS AMERICANOS, DOCTOR C�SAR GAVIRIA,
A LA D�CIMA CONFERENCIA INTERAMERICANA DE
MINISTROS DEL TRABAJO

Quiero agradecer a nombre de la comunidad de las Am�ricas al Gobierno de la Argentina, al Ministro Caro Figueroa y a las dem�s autoridades laborales de este pa�s, por la hospitalidad que le han brindado a la D�cima Conferencia Interamericana de Ministros del Trabajo. Igualmente, agradezco a los organizadores por ofrecernos la oportunidad de superar las barreras de la distancia y poder dirigirnos, en compa��a del Presidente del BID a los Se�ores Ministros del Trabajo.

Esta Conferencia se re�ne en una coyuntura hist�rica. Todos los temas que tienen que ver con el bienestar de los trabajadores, el empleo, la legislaci�n laboral, el mercado de trabajo y la seguridad social han adquirido una importancia estrat�gica para el futuro de todas nuestras naciones. La �ntima relaci�n entre las condiciones laborales y el desarrollo socio-econ�mico ha colocado estos asuntos en el coraz�n del debate y de la agenda pol�tica tanto nacional como internacional.

Un primer reto que ata�e a todos es el de encontrar nuevas y creativas modalidades para aproximarnos a la dimensi�n laboral de la integraci�n. Los pa�ses de las Am�ricas se han embarcado en el compromiso de construir un �rea de libre comercio hemisf�rica para el a�o 2005. Y esto no podr� hacerse sin la participaci�n activa de los trabajadores y sin su apoyo pol�tico.

Es por ello que sin perder el incuestionable liderazgo que le corresponde a los gobiernos en la construcci�n de la integraci�n hemisf�rica es necesario avanzar en la adopci�n de lineamientos sobre el papel del trabajo en la orientaci�n de dichos esfuerzos. Un vigoroso proceso de consultas con todos los sectores sociales, pero sin entregar capacidad de veto a ninguno, sin duda permitir� una integraci�n econ�mica y comercial m�s cercana a las aspiraciones de nuestro pueblos.

Es sin duda la participaci�n de los trabajadores y de sus organizaciones lo que ha despertado una nueva conciencia sobre la dimensi�n laboral de las negociaciones comerciales. Hoy hablar de apertura de mercados y de reducciones arancelarias no puede hacerse de manera divorciada de la discusi�n sobre el efecto que tienen las diversas legislaciones laborales sobre la competitividad internacional, la productividad, la estructura de costos de las econom�as en v�as de integraci�n. El tema del trabajo ha entrado as� en el coraz�n de la agenda de la integraci�n.

Aqu� quisiera detenerme para hacer una reflexi�n. Hasta ahora la discusi�n sobre r�gimen laboral y comercio internacional ha estado caracterizada por un ambiente conflictivo de condicionamientos y de unilateralidad. Se asume, muchas veces equivocadamente, que en los pa�ses con condiciones laborales m�s competitivas se apoyan en una legislaci�n parapl�jica incapaz de velar por los derechos fundamentales de los trabajadores. Y no es extra�o ver la punta de las orejas del lobo proteccionista asomarse detr�s de la piel de oveja de la lucha internacional por el mejoramiento de las condiciones laborales en los pa�ses en desarrollo.

De all�, se�ores Ministros, que los avances que se obtengan en sus deliberaciones para impulsar impulsar un proceso de alcance interamericano para que de manera concertada se promueva la convergencia fundamental de las legislaciones laborales de los pa�ses del hemisferio, ser�n una valiosa contribuci�n a la integraci�n y a la reducci�n de las tensiones comerciales relacionadas con estos tiempos.

En Am�rica Latina muchos pa�ses han impulsado un proceso de reforma constitucional, institucional y legal en los temas laborales que ha logrado conciliar la preservaci�n de los derechos fundamentales del trabajador y de sus organizaciones, con la modernizaci�n del mercado de trabajo. Despu�s de cerca de dos d�cadas durante las cuales los reg�menes autoritarios desmontaron pr�cticamente todas las garant�as reales a los derechos de los trabajadores, el regreso a la democracia ha tra�do un robustecimiento de las normas y de las instituciones laborales.

De otra parte, las reformas a la normatividad laboral que tiene que ver con la din�mica econ�mica del mercado de trabajo han contribuido a otorgarle mayor transparencia y m�s flexibilidad.

Los reg�menes laborales heredados de una econom�a parroquial, estatizada y cerrada a la competencia internacional han demostrado una y otra vez su sesgo negativo contra la creaci�n de empleo y su impacto adverso al crecimiento. Es por ello que los cambios introducidos han abierto el camino para avanzar hacia econom�as m�s �giles, ello sin desmedro de la mayor protecci�n de las garant�as y derechos fundamentales de los trabajadores.

Las organizaciones sindicales y la asociaci�n libre de los trabajadores han sufrido un paulatino languidecimiento en la �ltima d�cada en todo el mundo y particularmente en Am�rica Latina. Mucho de ello tiene que ver con cambios estructurales en la econom�a, con el surgimiento de nuevas modalidades de vinculaci�n laboral, con la aparici�n de nuevos tipos de empleo y con la radical transformaci�n en los lugares de trabajo.

Pero tambi�n tiene que ver con la persistencia de un sindicalismo de "viejo tipo", en el que las relaciones con el capital se siguen planteando en el terreno de la confrontaci�n y no en el campo de la cooperaci�n; en el que la preservaci�n de privilegios prima sobre la creaci�n de empleo, en el que la remuneraci�n est� de espaldas a la productividad y a las urgencias de participar en el mercado internacional.

Sin duda en muchos de nuestros pa�ses las organizaciones sindicales han sido importantes aliados del cambio y socios del futuro. Pero si queremos salvar el sindicalismo es necesario inducir su modernizaci�n para que en organizaciones de "nuevo tipo" se interprete mejor las aspiraciones del trabajador de hoy y de ma�ana, y para que asuman el lugar que les corresponde en la construcci�n de econom�as din�micas, pr�spera y m�s igualitarias.

Uno de los aspectos m�s olvidados de la discusi�n de la reestructuraci�n y reformas de las econom�as en desarrollo es la reconversi�n de la fuerza de trabajo. Nos hemos preocupado por impulsar la competencia, el cambio tecnol�gico y la transformaci�n de nuestro aparato productivo pero hemos dedicado m�s bien pocos esfuerzos a lograr una verdadera actualizaci�n de las capacidades de los trabajadores.

La clave para profundizar la modernizaci�n de la econom�a est� precisamente en la posibilidad de elevar la productividad de la fuerza de trabajo y en poder entregar a nuestros trabajadores los conocimientos necesarios para participar activamente en una econom�a en v�as de transformaci�n. Educaci�n, capacitaci�n y desarrollo humano son hoy en d�a sin�nimos de cambio social, crecimiento y mayor empleo.

A todos debe preocuparnos la brecha creciente que se observa entre el sector moderno y el sector informal de la econom�a.

Desafortunadamente muchos de los nuevos empleos en Am�rica Latina parecen estar surgiendo al margen de la econom�a formal, donde por lo general la productividad es baja y las condiciones laborales inadecuadas. Es imperativo dedicar crecientes recursos a la modernizaci�n de dichos sectores y al mejoramiento de sus condiciones de vida.

Esta apretada enunciaci�n de algunos de los temas que est�n ante Ustedes, Se�ores Ministros, demuestra la trascendencia de las deliberaciones que hoy comienzan. No tengo duda que al terminar esta Conferencia la causa de los trabajadores, del progreso econ�mico y de la lucha contra la pobreza en las Am�ricas saldr� fortalecida. Quiero reiterarles el pleno respaldo de la Organizaci�n de los Estados Americanos y de su Secretario General al trabajo que hoy inician y a los programas que Ustedes decidan poner en marcha.

Muchas gracias.



DISCURSO DEL DR. CARLOS FEDERICO RUCKAUF,
VICEPRESIDENTE DE LA REPUBLICA ARGENTINA,
EN EJERCICIO DE LA PRESIDENCIA

Se�oras y se�ores:

En nombre del pueblo y gobierno de la Rep�blica Argentina quiero expresar la m�s cordial bienvenida a los se�ores Ministros de Trabajo, Representantes de los pa�ses miembros de la Organizaci�n de Estados Americanos, y a los distinguidos invitados especiales a esta D�cima Conferencia Interamericana de Ministros del Trabajo. Asimismo, deseo manifestar nuestro formal reconocimiento por el privilegio y la responsabilidad con que han distinguido a la Rep�blica Argentina, al designar a su Ministro de Trabajo y Seguridad Social, para presidir esta Conferencia.

Este es un compromiso que Argentina habr� de honrar en consonancia con las mejores tradiciones de su pol�tica exterior. En el nacimiento mismo de la Organizaci�n de los Estados Americanos, en 1948, cuando presid�a nuestra Rep�blica el General Juan Domingo Per�n, y se discut�a la Carta de Bogot�, la Representaci�n Argentina propuso la inclusi�n en el Pacto Econ�mico de los Derechos Sociales que fueron reconocidos por la Organizaci�n posteriormente cuando esta Conferencia se constituy� como �rgano permanente y hubo de asumir su naturaleza tripartita, en la Declaraci�n de Caraballeda, Argentina apoy� la creaci�n del COSATE y la CEATAL, �rganos representativos de trabajadores y empresarios.

Es, pues, en nombre de esta honrosa tradici�n que Argentina acepta la distinci�n de presidir esta Conferencia. Nuestra responsabilidad es proporcional al honor que se nos confiere y no se agota en la anfitrion�a de estos dos d�as de deliberaciones. Tenemos que mantener vivo, por los pr�ximos tres a�os, este esp�ritu de Buenos Aires, cumplir los t�rminos de la Declaraci�n que se suscriba y concretar el plan de acci�n que se apruebe.

En la direcci�n de unir el esp�ritu con la letra y la acci�n, la presente no puede ser una conferencia m�s. Desde 1948 hemos tenido muchas declaraciones y cartas sociales, sin embargo el paisaje social del continente sigue mostrando rezagos injustificables.

Creo que este distancia entre la ret�rica de las declaraciones y nuestra realidad social es producto en buena medida, de los cambios a una velocidad superior a la capacidad de procesarlos y convertirlos en fen�menos gobernables. Mi presentaci�n de esta ma�ana pretende hacer una reflexi�n sobre la aceleraci�n de los cambios y sus efectos sobre el mundo del trabajo.

Es dif�cil encontrar otro momento de la historia donde el escenario mundial haya presenciado cambios tan dram�ticos y profundos como los ocurridos en el tr�nsito de la d�cada de los 80` a la d�cada de los 90`. Hay quienes piensan que el siglo XX concluy� en 1989 con el colapso sovi�tico y el fin de la guerra fr�a. Esta idea se correlaciona con la tesis de algunos historiadores como Paul Johnson que lo dan por iniciado al final de la Primera Gran Guerra, con el Tratado de Versalles, la revoluci�n del pensamiento introducida por las Teor�as de Einstein y Freud y el surgimiento de la Uni�n Sovi�tica. La historia no es pura cronolog�a y, cualquiera sea nuestra valoraci�n de los hechos, pareciera que esta �ltima d�cada del siglo se presenta m�s como un umbral del siglo XXI que como una proyecci�n de la centuria que acaba.

Si esto es as�, se ha operado una ruptura en los equilibrios mundiales del industrialismo y la guerra fr�a, algo est� cambiando en la organizaci�n de la producci�n y el trabajo que los gobiernos y los organismos internacionales no aciertan, a�n, a mensurar y entender cabalmente.

Nuestra regi�n vive este tr�nsito hist�rico con cierta perplejidad, sin poder definir con clara conciencia qu� representa lo viejo y lo nuevo en esta encrucijada de la historia. Existe una necesidad de precisar qu� constituye lo "nuevo" en el mundo internacional del trabajo. Si podemos prefigurar el futuro de las relaciones internacionales del trabajo, ser� mucho m�s f�cil adoptar las resoluciones que adecuen el sistema interamericano a la nueva din�mica mundial.

La OIT naci� con el Tratado de Versalles en 1919 luego de concluida la Primera Guerra Mundoa. La OEA surgi� luego de terminada la Segunda Gran Guerra. Parecer�a que las grandes transformaciones institucionales de este siglo estuvieran asociadas a profundos y violentos cataclismos que modificaron el curso de la historia.

Lo "nuevo" en el mundo internacional del trabajo es que se ha operado un cambio no asociado al crimen de la guerra. Muchas de las transformaciones de que es testigo esta �ltima d�cada del siglo han tenido un signo positivo: la expansi�n de las telecomunicaciones, los avances de la informaci�n, la revoluci�n cient�fico-tecnol�gica, el desarrollo de m�todos de producci�n y organizaci�n m�s eficientes, la mayor apertura comercial y la promoci�n de nuevos espacios econ�micos. Estos fen�menos permiten imaginar mercados regionales integrados no solo como espacios econ�micos y comerciales, sino tambi�n como espacios sociales ampliados, en este punto es donde se inserta la tem�tica y el sentido de esta D�cima Conferencia: "Empleo e integraci�n econ�mica en el hemisferio".

Sin embargo, esta "transformaci�n pac�fica" no ha dejado de cobrar sus propias v�ctimas bajo las formas despiadadas del desempleo y la marginalidad social. La desocupaci�n es un problema moral de la sociedad contempor�nea, al margen de las consecuencias pol�ticas, econ�micas y sociales que pueda acarrear.

Frente a este flagelo del mundo actual, se levant� la palabra autorizada de Su Santidad Juan Pablo II, en su Carta Enc�clica Centesimus Annus, escrita en ocasi�n del Centenario de la Rerum Novarum, se�al� el papel irrenunciable del Estado, como reacci�n de la conciencia moral ante situaciones que ofenden la dignidad humana. Al abordar el drama del desempleo, menciona como su contrapartida: "El desarrollo de una aut�ntica cultura del trabajo", y exhorta: "Para concebir esos fines el estado debe participar directa o indirectamente". Indirectamente y seg�n el principio de subsidiariedad creando condiciones favorables el libre ejercicio de la actividad econ�mica, encauzada hacia una oferta abundante de oportunidades de trabajo y de fuentes de riqueza. Directamente y seg�n el principio de la solidaridad, poniendo en defensa de los m�s d�biles, algunos l�mites b�sicos en las condiciones de trabajo y asegurando en todo caso un m�nimo vital al trabajador en paro".

En suma, el Santo Padre advert�a sobre el nuevo c�rculo vicioso de la pobreza. Si la revoluci�n tecnol�gica excluye del mercado de trabajo y consiguientemente del consumo a un creciente n�mero de trabajadores, la rueda de la econom�a comienza a girar perversamente. Menos consumo equivale a disminuci�n de la producci�n y �sta configura menos empleo, que a su vez se traduce en menos consumo o simplemente subconsumo y creciente marginalidad social.

Hay que romper esta dial�ctica herm�tica de la exclusi�n social, convirtiendo el c�rculo vicioso en un c�rculo virtuoso de crecimiento, integraci�n y empleo productivo.

Uno de los instrumentos para revertir las magnitudes del desempleo y la marginaci�n productiva y social, es la redefinici�n del rol, el fortalecimiento y la modernizaci�n de los ministerios de trabajo en la regi�n.

El mundo institucional del trabajo, al que me unen v�nculos tempranos de vocaci�n e historia personal, emerge con fuerza en Am�rica Latina, a partir de la �ltima posguerra. Entre 1945 y 1960 se crean la mayor�a de los ministerios de trabajo de la regi�n.

Las sucesivas conferencias de la OIT, como las conferencias interamericanas de ministros del trabajo de la OEA, ratificaron la tendencia hacia el fortalecimiento institucional de la administraci�n del trabajo, su estilo tripartito, su funci�n promotora del desarrollo social y laboral y su vinculaci�n con los procesos de reconversi�n productiva y modernizaci�n administrativa.

Los nuevos escenarios que se configuran a partir de los cambios, operados en esta �ltima d�cada del siglo, obligan a reformular las pol�ticas laborales y sociales. El proceso de modernizaci�n iniciado en la mayor�a de los pa�ses de la regi�n exige redefinir el rol de los ministerios que gerencian la pol�tica laboral, adecu�ndola a las transformaciones originadas por la revoluci�n tecnol�gica y los imperativos de productividad y competitividad.

Los objetivos de la administraci�n el trabajo en nuestros d�as deben orientarse hacia la promoci�n de reformas laborales que se correspondan con la reconversi�n productiva operada en el mundo; la modernizaci�n de los sistemas de relaciones laborales; la mejora de la productividad del trabajo; el perfeccionamiento del tripartismo y la participaci�n de los actores sociales; atender los efectos que los flujos migratorios producen sobre el mercado laboral; disminuir la informalidad laboral e incorporar a nuevos segmentos de trabajadores a la actividad productiva.

En suma, nosotros advertimos que los ministerios del trabajo no pueden limitarse a ser �rganos jur�dicos de la conciliaci�n y el arbitraje, sino protagonistas de la construcci�n del futuro. Para ello, deben asumirse como los instrumentos centrales de las pol�ticas de empleo y formaci�n profesional con indelegable responsabilidad en la formaci�n, adecuaci�n y reconversi�n de los recursos humanos necesarios para acompa�ar y consolidar este proceso de transformaci�n y modernizaci�n que singulariza al mundo contempor�neo.

Qu� podemos hacer en el nivel regional y en el marco de la OEA para avanzar en esa direcci�n? Antes que nada: revalorizar la importancia de los ministerios de trabajo, asignarles el papel de organismos coordinadores de la acci�n del gobierno en el campo del empleo: su protecci�n y promoci�n, reconociendo su responsabilidad y competencia en la formulaci�n y ejecuci�n de pol�ticas de educaci�n y adaptaci�n de la mano de obra.

Si la pol�tica socio/laboral se integra plenamente a las corrientes del crecimiento econ�mico y la modernizaci�n institucional, el rol de los ministerios del trabajo se habr� de transformar y se fortalecer� su participaci�n institucional.

Hasta el presente, esta presencia institucional se ha configurado con su bajo perfil organizacional en la propia estructura del estado. Los ministerios de trabajo, al igual que otras �reas vinculadas con lo social, no han tenido una participaci�n equiparable a otros n�cleos decisionales vinculados con lo econ�mico-financiero. Por ello, se los ubica -con frecuencia- en el grupo de ministerios "no modernos", con deficiencias que tienen mucho que ver, no solo con la falta de medios presupuestarios y de personal, sino tambi�n, con el escaso empleo de t�cnicas gerenciales modernas, ausencia de carreras profesionales org�nicas, mecanismos burocr�ticos tradicionales y pol�ticas de personal meramente administrativas.

La Organizaci�n Internacional del Trabajo advirti� estos d�ficits institucionales desde el final de la d�cada de los 70'. Precisamente, el "Convenio N� 150 sobre administraci�n del trabajo: cometido, funciones y organizaci�n" introdujo los conceptos de pol�tica nacional de trabajo, sistemas de administraci�n del trabajo, democratizaci�n de los �rganos de participaci�n y consulta y una concepci�n din�mica de los servicios de empleo, que estimul� la creaci�n de servicios o direcciones de empleo en casi todos los ministerios de la regi�n.

La Rep�blica Argentina, bajo la administraci�n del Presidente Menem, ha realizado y realiza esfuerzos importantes para transformar sus estructuras legislativas, institucionales, organizaciones y de participaci�n en la direcci�n de los cambios que se operan en el mundo y en las Am�ricas

Esta D�cima Conferencia, los temas que conforman su agenda y el contexto hist�rico en que se re�ne, son expresiones del inter�s que tiene la Rep�blica Argentina, en compartir con los pa�ses hermanos de Am�rica la promesa de un futuro donde se reconstruya la unidad substancial del continente.

Este proceso tiene nombre propio y horizonte temporal. Tenemos el compromiso de conformar la Asociaci�n de Libre Comercio de las Am�ricas (ALCA) para el a�o 2005. Este compromiso deriva del pacto para el desarrollo y de la prosperidad, que los Presidentes de las Am�ricas suscribieron en la Cumbre de Miami, a fines de 1994.

Existe, pues, un nuevo marco hist�rico para la integraci�n regional, que articular� los diferentes acuerdos de libre comercio y las experiencias comunitarias, en un espacio continental que se extender� desde Alaska a Tierra del Fuego.

Este espacio no ser� solamente un espacio econ�mico, comercial o aduanero, ser� tambi�n, un espacio social, donde la problem�tica de las relaciones laborales, el empleo, las migraciones, la formaci�n profesional y la din�mica de los mercados de trabajo tendr�n que coexistir y coadyuvar al proceso de integraci�n.

En este nuevo escenario regional, la OEA tiene un important�simo rol que cumplir en la configuraci�n de las bases pol�ticas de la integraci�n, como el Banco Interamericano de Desarrollo las tiene en el terreno econ�mico y financiero.

La gesti�n iniciada por el Secretario General D. C�sar Gaviria, ha coincidido con este prometedora etapa de las relaciones interamericanas. Su "nueva visi�n de la OEA" nos alienta a ser optimistas sobre el futuro de este proceso que hemos iniciado.

En ese marco, esta D�cima Conferencia adquiere relieves de gran evento para el futuro de nuestro continente. Nuestros Presidentes fijaron las metas estrat�gicas y los ministros de comercio -recientemente en Denver- acordaron un cronograma para avanzar por los caminos de la liberalizaci�n comercial. Toca ahora a los ministros de trabajo, echar las bases de un sistema interamericano de relaciones laborales, que ayude a construir una integraci�n regional sobre las bases de lealtad comercial y justicia social.

Se�ores Ministros:

Con la certeza espiritual que nos anima el impulso de alcanzar estas metas, hago votos para que Dios los ilumine y gu�e en sus trabajos en estos d�as. Bajo esta invocaci�n, dejo formalmente inauguradas las deliberaciones de la D�cima Conferencia de Ministros de Trabajo de la Organizaci�n de los Estados Americanos.

Muchas gracias.

 

INTERVENCI�N DEL SE�OR MINISTRO DE TRABAJO Y SEGURIDAD SOCIAL DE
LA REP�BLICA ARGENTINA, D. JOS� ARMANDO CARO FIGUEROA,
EN LA CLAUSURA DE LA D�CIMA CONFERENCIA INTERAMERICANA DEMINISTROS DE TRABAJO

 

SE�ORES MINISTROS DE TRABAJO DE AM�RICA

SE�ORES REPRESENTANTES SINDICALES Y EMPRESARIALES DE AM�RICA

SE�ORAS Y SE�ORES

LA "X CONFERENCIA INTERAMERICANA DE MINISTROS DE TRABAJO" HA LLEGADO A SU FIN, Y ME CORRESPONDE DAR POR CLAUSURADAS SUS DELIBERACIONES.

QUISIERA, ANTES DE AVANZAR ALGUNAS REFLEXIONES SOBRE LOS TEMAS AQU� ABORDADOS, REITERAR MI AGRADECIMIENTO POR LA PRESENCIA DE CADA UNO DE USTEDES EN LA REP�BLICA ARGENTINA, Y POR EL ALTO HONOR QUE ME HAN CONFERIDO ELIGI�NDOME PARA PRESIDIR ESTA "X CONFERENCIA".

Y AGRADECER TAMBI�N A TODOS QUIENES LA HAN HECHO POSIBLE. COMENZANDO POR LA "ORGANIZACI�N DE ESTADOS AMERICANOS", A CUYO SECRETARIO GENERAL ENV�O DESDE AQU� UN ESPECIAL RECONOCIMIENTO POR LA LABOR DE LOS FUNCIONARIOS DE SU EQUIPO.

SIN OLVIDAR A LA ORGANIZACI�N INTERNACIONAL DEL TRABAJO (OIT), QUE HA CONTRIBUIDO CON UN DOCUMENTO ESPECIALMENTE SIGNIFICATIVO; A LAS ORGANIZACIONES SINDICALES Y EMPRESARIALES QUE HAN REALIZADO APORTES CONSTRUCTIVOS A NUESTRAS DELIBERACIONES; NI A LOS FUNCIONARIOS Y COLABORADORES QUE NOS HAN ASISTIDO DURANTE NUESTROS TRABAJOS.

PERM�TANME, ASIMISMO, CONGRATULARME POR EL �XITO ALCANZADO LUEGO DE TRES D�AS DE INTENSO TRABAJO.

LA"DECLARACI�N DE BUENOS AIRES" Y EL "PLAN DE ACCI�N", APROBADOS UN�NIMEMENTE HOY, AS� COMO LOS ENRIQUECEDORES CONTACTOS BILATERALES QUE HEMOS MANTENIDO, CERTIFICAN AQUEL �XITO.

ESTA "X CONFERENCIA INTERAMERICANA DE MINISTROS DE TRABAJO" SE HA CELEBRADO EN UN CONTEXTO INTERNACIONAL CIERTAMENTE SINGULAR, CARACTERIZADO POR LA ACELERACI�N DE LOS CAMBIOS POL�TICOS Y ECON�MICOS, Y POR LOS PROBLEMAS DERIVADOS DEL CRECIENTE DESEMPLEO.

DESDE EL PRIMER �NGULO, Y EN EL ESCENARIO AMERICANO, AQUELLOS CAMBIOS NOS HAN PERMITIDO CONSOLIDAR LA DEMOCRACIA; REFUNDAR LA ECONOM�A A PARTIR DE LAS REGLAS DEL MERCADO; Y ABANDONAR LAS POL�TICAS AUT�RQUICAS EN BENEFICIO DE LA CULTURA DE LA INTEGRACI�N INTERNACIONAL.

EL DESEMPLEO, POR SU PARTE, HA IRRUMPIDO CON SINGULAR FUERZA EN LA MAYOR�A DE LOS PA�SES DE AM�RICA.

EN ALGUNOS CASOS, SORPRENDIENDO A SOCIEDADES INSTALADAS EN LA ILUSI�N DEL PLENO EMPLEO, ALIMENTADA -EN REALIDAD- POR LA PRESENCIA DE BAJ�SIMAS TASAS DE ACTIVIDAD QUE ENCUBR�AN LA DESOCUPACI�N EXISTENTE.

SIN EMBARGO, NUESTROS PA�SES SABEN HOY QUE LA DERROTA DE LA DESOCUPACI�N ES UN OBJETIVO TAN DESEABLE COMO DIF�CIL DE ALCANZAR Y, CONSECUENTEMENTE, TIENDEN A RECHAZAR PRESUNTAS SOLUCIONES BASADAS EN VOLUNTARISMOS POL�TICOS O EN PROPOSICIONES DEMAG�GICAS.

SI SE ME PERMITE UNA CIERTA DOSIS DE ESQUEMATISMO, DIR�A QUE, EN L�NEAS GENERALES, NUESTROS PA�SES RECHAZAN LAS PROPUESTAS QUE, EN NOMBRE DEL PLENO EMPLEO, PRETENDEN -BIEN QUE SUBREPTICIAMENTE- UN RETORNO A LA INFLACI�N O AL AISLAMIENTO ECON�MICO INTERNACIONAL.

Y RECHAZAN TAMBI�N AQUELLAS OTRAS PROPUESTAS BASADAS EN EL DESARME TOTAL DE NUESTROS SISTEMAS DE RELACIONES LABORALES Y DE SEGURIDAD SOCIAL, O EN EL FRENO AL INEXCUSABLE PROCESO DE REORGANIZACI�N PRODUCTIVA AL QUE CADA UNO DE NUESTROS PA�SES -DESDE SU SINGULARIDAD- SE ENCUENTRA ABOCADO.

AM�RICA HA HECHO UNA APUESTA FIRME EN FAVOR DE LA INTEGRACI�N DE NUESTRAS ECONOM�AS EN LOS MERCADOS MUNDIALES.

UNA APUESTA FIRME EN FAVOR DE LA ESTABILIDAD POL�TICA Y ECON�MICA.

UNA APUESTA FIRME EN FAVOR DE LA COHESI�N SOCIAL, QUE IMPLICA UN RECHAZO A LA DUALIZACI�N DE NUESTRAS SOCIEDADES.

DICHO EN OTROS T�RMINOS: QUEREMOS COMPETIR -Y ESTAMOS HACI�NDOLO- SIN DESARTICULAR LOS DERECHOS B�SICOS DE LOS TRABAJADORES O DE LOS JUBILADOS.

LAS REFLEXIONES DE ESTA "X CONFERENCIA" HAN PUESTO EN EVIDENCIA QUE -AL MENOS DESDE LA �PTICA QUE AQU� NOS CONVOCA- AM�RICA ES UN ESPACIO HETEROG�NEO, PERO INTEGRABLE Y CON UNA S�LIDA VOCACI�N DE INTEGRACI�N.

Y ELLO ES AS� PORQUE, POR ENCIMA DE ALGUNOS ELEMENTOS COMUNES QUE EMPARENTAN A NUESTROS SISTEMAS NACIONALES DE RELACIONES DEL TRABAJO Y DE SEGURIDAD SOCIAL DE BASE ANGLOSAJONA CON LOS DE BASE EUROPEA CONTINENTAL, TALES SISTEMAS SON EXTREMADAMENTE DIVERSOS Y HASTA DIVERGENTES.

SIN EMBARGO Y COMO CONSECUENCIA DE LAS TRANSFORMACIONES ANTES RESE�ADAS, AMBOS SISTEMAS SE HALLAN SOMETIDOS A FUERTES TENSIONES:

DE UN LADO, LAS QUE APUESTAN POR SU DESARME.

DE OTRO, LAS QUE ACONSEJAN TRANSITAR EL CAMINO DE LA ARMONIZACI�N SOCIOLABORAL.

EN CUALQUIER CASO, EL TRIUNFO DE UNA U OTRA DE ESTAS L�NEAS DE TENDENCIA DEPENDE DE M�LTIPLES FACTORES.

PERO DEPENDE, ANTES QUE NADA, DE ELECCIONES QUE AFECTAN AL MUNDO DE LOS VALORES, Y DE LAS DEFINICIONES QUE SE ADOPTEN EN MATERIA DE "ESTRATEGIAS COMPETITIVAS".

COMO LO HAN PUESTO DE MANIFIESTO LOS SE�ORES MINISTROS REUNIDOS EN ESTA "X CONFERENCIA", AM�RICA, PESE A AQUELLA HETEROGENEIDAD, ES -Y DEBE SEGUIR SIENDO- UN ESPACIO DE LIBERTAD, DE SOLIDARIDAD, Y DE IGUALDAD DE OPORTUNIDADES.

SI ESTO ES AS�, LAS INEVITABLES Y URGENTES REFORMAS QUE ESTAMOS INTRODUCIENDO EN LOS SISTEMAS LABORALES Y DE SEGURIDAD SOCIAL DE AM�RICA, HAN DE RECONOCER COMO L�MITE INFRANQUEABLE EL RESPETO A AQUELLOS PRINCIPIOS QUE FORMAN PARTE DE LAS SE�AS DE IDENTIDAD DE AM�RICA.

CONSECUENTEMENTE, LAS ESTRATEGIAS COMPETITIVAS DE NUESTRAS NACIONES NO PUEDE BASARSE EN LA EXPLOTACI�N DE LOS NI�OS, NI EN LOS TRABAJOS FORZOSOS, NI EN LA SUPRESI�N DE LOS DERECHOS LABORALES FUNDAMENTALES, NI EN LA GENERALIZACI�N DEL TRABAJO CLANDESTINO, NI EN LA EXCLUSI�N DE LAS PERSONAS CON MAYORES DIFICULTADES DE ACCESO AL EMPLEO.

POR EL CONTRARIO, TALES ESTRATEGIAS COMPETITIVAS HABR�N DE BASARSE EN EL APROVECHAMIENTO DE NUESTRAS VENTAJAS DIFERENCIALES Y, SE�ALADAMENTE, EN LA CALIDAD DE NUESTROS RECURSOS HUMANOS.

LA OPTIMIZACI�N DE NUESTROS RECURSOS HUMANOS PRESUPONE, CLARO EST�, UN NOTABLE ESFUERZO DE INVERSI�N -PRIVADA Y P�BLICA- EN EDUCACI�N Y EN FORMACI�N PROFESIONAL.

UN ESFUERZO QUE, DADO EL ATRASO QUE SE REGISTRA EN LA MAYOR�A DE NUESTROS PA�SES, HABR� DE TENER DIMENSIONES EXTRAORDINARIAS, Y DEBER� APUNTAR A REFORZAR LA CULTURA DEL TRABAJO, A FACILITAR LA INTRODUCCI�N DE LAS NUEVAS TECNOLOG�AS, A DESARROLLAR LAS HABILIDADES GERENCIALES, Y A INTEGRAR TANTO A LOS J�VENES COMO A LOS TRABAJADORES DE EDAD AVANZADA, A LAS MUJERES, Y A LOS DISCAPACITADOS.

LOS MINISTROS DE TRABAJO DE AM�RICA HEMOS COINCIDIDO EN DESTACAR LA IMPORTANCIA QUE PARA EL EMPLEO, LA PRODUCTIVIDAD Y LA EQUIDAD SOCIAL, TIENE LA CAPACITACI�N DE LOS RECURSOS HUMANOS.

Y HEMOS TRADUCIDO TALES COINCIDENCIAS EN DOS AFIRMACIONES:

LA COOPERACI�N INTERAMERICANA PARA LA CAPACITACI�N EST� LLAMADA A CUMPLIR UN PAPEL PROTAG�NICO.

LOS PA�SES Y LAS EMPRESAS MAS DESARROLLADAS DEBER�AN ASUMIR MAYORES RESPONSABILIDADES COOPERATIVAS.

LAS DELIBERACIONES DE ESTA "X CONFERENCIA" HAN SERVIDO, ADEM�S, PARA PONER DE MANIFIESTO LA COM�N PREOCUPACI�N POR HACER COMPATIBLES EL LIBRE COMERCIO Y LA INTEGRACI�N ECON�MICA, CON LA PRESERVACI�N DE LOS DERECHOS SOCIALES FUNDAMENTALES.

LA "DECLARACI�N DE BUENOS AIRES" RECOGE LOS T�RMINOS DE TAL COINCIDENCIA, Y ABRE EL CAMINO PARA UN DEBATE MAS PROFUNDO.

FRENTE A LAS AMENAZAS DE DESARME SOCIAL, AM�RICA DEBE REACCIONAR, CON FIRMEZA, EN UNA DOBLE DIRECCI�N:

* EN PRIMER LUGAR, DENUNCIANDO Y RECHAZANDO LAS PR�CTICAS DE "DUMPING SOCIAL" CUYA EXPANSI�N PARECE CONSOLIDARSE EN CIERTAS �REAS DEL PLANETA.

EN CUALQUIER CASO, CONVIENE DEJAR SENTADO QUE ESTE RECHAZO TIENE EL MISMO �NFASIS QUE EL RECHAZO A LAS PR�CTICAS PROTECCIONISTAS, AS� COMO A EVENTUALES INTENTOS DE MANIPULAR EL TEMA SOCIAL PARA ENCUBRIRLAS.

DADA LA MAGNITUD DE LA AMENAZA QUE DE TAL SUERTE SE CIERNE SOBRE NUESTRO MODELO DE CONVIVENCIA, TENEMOS QUE AVANZAR -DEJANDO DE LADO PREJUICIOS IDEOL�GICOS- EN EL DISE�O DE FORMAS EFICACES Y MULTILATERALES DE SANCIONAR A QUIENES APROVECHAN LA LIBERTAD DE COMERCIAR -QUE NOSOTROS RESPETAMOS COMO UN PILAR DEL NUEVO ORDEN MUNDIAL-, PARA PONER EN JAQUE A NUESTROS SISTEMAS DE EMPLEO, DE RELACIONES LABORALES, Y DE SEGURIDAD SOCIAL.

* EN SEGUNDO LUGAR, AVANZANDO HACIA LA DEFINICI�N DE LO QUE PODR�AMOS DENOMINAR UN "ESPACIO SOCIAL AMERICANO" COMO CONJUNTO DE VALORES, PRINCIPIOS Y REGLAS QUE ORGANIZAR� LAS RELACIONES LABORALES Y DE SEGURIDAD SOCIAL.

DENTRO DE ESTE ORDEN DE IDEAS ES POSIBLE AFIRMAR, SIN EXCESOS TRIUNFALISTAS, QUE ESTA "X CONFERENCIA INTERAMERICANA" CONSTITUY� UN PRIMER MOMENTO DE REFLEXI�N, UN PUNTO DE PARTIDA, EN EL ASENTAMIENTO DE LAS BASES DE LO QUE SER� AQUEL "ESPACIO SOCIAL AMERICANO".

UN PUNTO DE PARTIDA SIGNIFICATIVO SI SE RECUERDA QUE EL "PACTO PARA EL DESARROLLO Y LA PROSPERIDAD", SUSCRITO POR NUESTROS JEFES DE ESTADO Y DE GOBIERNO REUNIDOS EN MIAMI EN DICIEMBRE DE 1994, NOS HA MARCADO UN OBJETIVO Y UNA FECHA:

HACIA EL A�O 2006, AM�RICA DEBER� SER UN �REA INTEGRADA DE LIBRE COMERCIO.

A ESTE RESPECTO MI GOBIERNO CREE -Y EST� SEGURO DE SINTONIZAR CON EL PENSAMIENTO DE LA MAYOR�A DE LOS GOBIERNOS DE AM�RICA- QUE ESA DESEABLE LIBERTAD COMERCIAL TIENE QUE SER COMPATIBLE CON LA PRESERVACI�N, EN EL �REA, DE LOS DERECHOS LABORALES B�SICOS, Y CON LA COHESI�N TERRITORIAL Y SOCIAL.

PERM�TANME AQU� UN PAR�NTESIS PARA RECORDAR QUE, MUY RECIENTEMENTE, LOS MINISTROS DE TRABAJO DEL �REA IBEROAMERICANA HEMOS DADO LUZ VERDE AL PROYECTO DE "C�DIGO IBEROAMERICANO DE SEGURIDAD SOCIAL", QUE SEGURAMENTE APROBAR�N LOS JEFES DE ESTADO Y DE GOBIERNO CUANDO SE RE�NAN -DENTRO DE UNOS D�AS- EN LA CIUDAD DE BARILOCHE.

VOLVIENDO AL �MBITO DE ESTA "X CONFERENCIA", QUISIERA DESTACAR QUE UNO DE LOS PRINCIPALES ACUERDOS OPERATIVOS ALCANZADOS CONTEMPLA -PRECISAMENTE- EL FUNCIONAMIENTO DE UN GRUPO DE TRABAJO ESPECIALMENTE ENCARGADO DE ANALIZAR LAS RELACIONES ENTRE LIBRE COMERCIO, INTEGRACI�N ECON�MICA, EMPLEO Y CONDICIONES DE TRABAJO.

A LA ESPERA DE LAS CONCLUSIONES DE ESTE COMIT�, ME ATREVO A SE�ALAR QUE CUALQUIER RESPUESTA A LOS DESAF�OS QUE PLANTEAN LOS NUEVOS ESCENARIOS -ESTO ES, APROVECHAR LAS OPORTUNIDADES DE LA GLOBALIZACI�N Y DERROTAR AL DESEMPLEO- REQUIERE ALCANZAR ACIERTOS EN VARIOS CAMPOS.

EN PRIMER LUGAR EN EL DE LAS POL�TICAS POBLACIONALES, INCLUYENDO EL ORDENAMIENTO DE LAS MIGRACIONES INTERNACIONALES DE TRABAJADORES, TEMA AL QUE HEMOS DEDICADO UN CAP�TULO ESPECIAL EN ESTA "X CONFERENCIA".

EN SEGUNDO LUGAR EN LA REFORMA DE LOS SISTEMAS DE EMPLEO, DE RELACIONES LABORALES, Y DE SEGURIDAD SOCIAL.

DENTRO DE ESTE APARTADO QUISIERA DESTACAR QUE -EN LO QUE VA DE LA D�CADA DE LOS NOVENTA- CASI TODOS LOS PA�SES DE AM�RICA HAN ENCARADO PROFUNDAS REFORMAS, DE CUYO CONTENIDO Y DIRECCIONALIDAD HEMOS TOMADO DEBIDA NOTA EN ESTA "X CONFERENCIA".

EN L�NEAS GENERALES, ESTAS REFORMAS HAN APUNTADO A:

* REDUCIR LOS SOBRECOSTOS LABORALES, COMENZANDO POR LOS IMPUESTOS QUE GRAVAN LA CREACI�N DE EMPLEO;

* GESTIONAR MEJOR LOS RECURSOS DESTINADOS AL GASTO SOCIAL, SUPRIMIENDO INEFICIENCIAS Y PRIVILEGIOS; Y A

* PERMITIR QUE LAS EMPRESAS SE ADAPTEN A LAS EXIGENCIAS, ESENCIALMENTE VARIABLES, DE LOS MERCADOS, DE LAS NUEVAS TECNOLOG�AS, Y DE LAS NUEVAS FORMAS DE ORGANIZACI�N DEL TRABAJO.

EN TERCER LUGAR TENEMOS LA RESPONSABILIDAD DE ACELERAR EL DESARROLLO DE SISTEMAS DE INFORMACI�N SOBRE LOS MERCADOS DE TRABAJO, Y DE INDICADORES SOCIOLABORALES QUE ORIENTAN LA TOMA DE DECISIONES. NO SOLO POR PARTE DE LOS ACTORES SOCIALES, SINO INCLUSO POR PARTE DE LOS TRABAJADORES Y DE LOS EMPLEADORES INDIVIDUALMENTE CONSIDERADOS.

EN CUARTO LUGAR, ES PRECISO ERRADICAR EL FRAUDE LABORAL Y REDUCIR LA INFORMALIDAD EN EL MERCADO DE TRABAJO. EN ESTE SENTIDO, LA "X CONFERENCIA" HA CONSTATADO LA GRAVEDAD QUE ESTE FEN�MENO TIENE EN AM�RICA, Y LOS ESFUERZOS QUE CADA PA�S DEDICA A ESTOS OBJETIVOS.

EN QUINTO LUGAR, RESULTA INELUDIBLE LOGRAR QUE LA NEGOCIACI�N COLECTIVA SE DESARROLLE BAJO PAUTAS DE RESPONSABILIDAD Y TENIENDO EN CUENTA SU IMPACTO MACROECON�MICO. EN ESPECIAL LOGRAR QUE LOS SALARIOS EVOLUCIONES EN FUNCI�N DE LA PRODUCTIVIDAD.

VALE LA PENA DESTACAR AQU� QUE VARIOS SE�ORES MINISTROS HAN PUESTO �NFASIS EN LA NECESIDAD DE DEJAR ATR�S LA CULTURA DE LA CONFRONTACI�N PARA DAR PASO A NUEVAS FORMAS DE COOPERACI�N EN EL SENO DE LA EMPRESA.

Y DE DEJAR IGUALMENTE ATR�S ACTITUDES AUTORITARIAS EN BENEFICIO DE MODOS PARTICIPATIVOS DE GESTI�N EMPRESARIAL, QUE HAN DEMOSTRADO TENER INFLUENCIA POSITIVA EN MATERIA DE PRODUCTIVIDAD. TODO LO CUAL IMPLICA UNA REAFIRMACI�N DE LOS DERECHOS SINDICALES FUNDAMENTALES.

POR �LTIMO, LA "X CONFERENCIA" HA SERVIDO PARA PONER DE MANIFIESTO LA NECESIDAD DE PROFUNDIZAR LA REFORMA DE LOS MINISTERIOS DE TRABAJO.

UNA REFORMA QUE ES CULTURAL (PARA PASAR DEL INTERVENCIONISMO A LA AUTONOM�A); INSTITUCIONAL (PARA ASUMIR LOS DESAF�OS DEL EMPLEO Y LA CAPACITACI�N); ORGANIZACIONAL (PARA INTRODUCIR T�CNICAS DE GERENCIAMIENTO QUE COMPATIBILICEN LA EFICIENCIA SOCIAL CON LA EFICIENCIA ECON�MICA); Y FUNCIONAL (PARA REEMPLAZAR EL ESTILO BUROCR�TICO POR EL QUE ES PROPIO DE LAS ORGANIZACIONES DE SERVICIO).

SE�ORES MINISTROS DE TRABAJO DE AM�RICA,

SE�ORAS Y SE�ORES:

QUISIERA CONCLUIR ESTA EXPOSICI�N MANIFESTANDO LA FIRME DECISI�N DEL GOBIERNO DEL PRESIDENTE MENEM DE PARTICIPAR EN LA CONSTRUCCI�N DE UNA AM�RICA INTEGRADA Y DOTADA DE UNA DIMENSI�N SOCIAL.

Y MANIFESTANDO TAMBI�N MI CONVICCI�N DE QUE -MERCED A LA VOLUNTAD POL�TICA DE CADA UNO DE LOS MINISTROS AQU� PRESENTES- LOS GRUPOS DE TRABAJO QUE HEMOS CONSTITUIDO CERTIFICAR�N -EN TIEMPO Y FORMA- LA SIGNIFICACI�N DE ESTA "X CONFERENCIA".

MUCHAS GRACIAS.