CONFERENCE
INTERAMERICAINE DES MINISTRES DU TRAVAIL DIXIEME CONFERENCE
TABLE DES MATIERES I. ANTECEDENTS DECLARATION DE BUENOS AIRES ET RESOLUTIONS ADOPTEES ANNEXES ANNEXE I RAPPORT DE LA DIXIEME CONFERENCE INTERAMERICAINE
La Dixi�me Conf�rence interam�ricaine des Ministres du travail a eu lieu le 1 au 3 octobre 1995 � la ville de Buenos Aires, Argentine. Conform�ment � la r�glementation en vigueur, la Commission ex�cutive permanente du Conseil interam�ricain �conomique et social (CEPCIES), � l'occasion de sa r�union c�l�br�e � Washington, D.C., le 22 f�vrier 1995, a accept� l'offre du si�ge fait par l'Argentine et � a approuv� la convocation de la Dixi�me conf�rence. La liste des participants est inclue comme Annexe I de ce Rapport. III. DEVELOPPEMENT DES TRAVAUX Au cours de la Conf�rence et conform�ment � l'article 27 du R�glement, une s�ance pr�paratoire, une s�ance d'ouverture, cinq s�ances pl�ni�res et une s�ance de cl�ture ont �t� tenues, selon il est signal� ci-apr�s. La liste des documents utilis�s dans cette Conf�rence est inclue comme Annexe II. Conform�ment � l'article 28 du R�glement de la Conf�rence, les Repr�sentants titulaires des D�l�gations pr�sentes ont c�l�br� une s�ance pr�paratoire le 1er octobre 1995 avant l'ouverture formelle de la Conf�rence, Madame Gladys Annabella Mortin Mansilla, Ministre du travail et de la s�curit� sociale du Guatemala, a pr�sid� en sa qualit� de Repr�sentant de la Conf�rence interam�ricaine des Ministres du travail. Election des autorit�s Au cours de la s�ance pr�paratoire, Monsieur Jos� Armando Caro Figueroa, Ministre du travail et de la s�curit� sociale de l'Argentine a �t� �lu Pr�sident de la Dixi�me Conf�rence, par acclamation. Conform�ment � l'article 11 du R�glement, les titulaires des autres d�l�gations ont �t� d�clar�s Vice-pr�sidents "ex efficio" substituant le Pr�sident en cas d'absence ou d'emp�chement, selon l'ordre de pr�s�ance �tabli. En plus de l'�lection des autorit�s, plusieurs d�cisions ont �t� adopt�es, lesquelles devaient �tre ratifi�es dans la premi�re s�ance pl�ni�re, tel qu'il est d�taill� � la section pertinente. La s�ance d'ouverture a eu lieu le 1er octobre 1995, commen�ant � 8 heures. Ont pris la parole, Madame Gladys Annabella Morin Mansilla, Ministre du travail et de la s�curit� sociale du Guatemala et Repr�sentant de la Conf�rence, Monsieur Enrique Iglesias, Pr�sident de la Banque interam�ricaine du d�veloppement, M. C�sar Gaviria, Secr�taire g�n�ral de l'Organisation des Etats Am�ricains, les deux derniers depuis Washington, D.C., par voie de t�l�conf�rence et Monsieur Carlos Federico Ruckauf, Pr�sident en exercice de la Nation Argentine (les discours sont inclus dans l'Annexe VI). Les discours prononc�s sont inclus comme Annexes de ce Rapport. La premi�re s�ance pl�ni�re a �t� c�l�br�e le 2 octobre 1995. Au cours de cette r�union, il a �t� formalis� les suivantes d�cisions prises dans la s�ance pr�liminaire, conform�ment � l'article 28 du R�glement de la Conf�rence. L'ordre de pr�s�ance a �t� �tabli de la fa�on suivante: 1. Canada Il a �t� approuv� le Projet de R�glement de la Dixi�me Conf�rence avec les modifications sugg�r�es. Document TRABAJO/doc.2/95 rev. 1. La Conf�rence a approuv� l'Ordre du jour suivant:
d. Composition des Commissions La Commission d'accr�ditation a �t� constitu�e par les d�l�gations du Paraguay, du P�rou et de St Kitts et Nevis. Le rapport de cette Commission est inclus comme Annexe III. La Commission de style a �t� constitu�e par les d�l�gations des Bahamas (anglais), du Br�sil (portugais), du Canada (fran�ais), et de la Colombie (espagnol). Il a �t� d�cid� de consid�rer l'Ordre du jour dans les S�ances pl�ni�res. Il a �t� d�cid� de cl�turer la Dixi�me Conf�rence interam�ricaine des Ministres du travail une fois finie la Cinqui�me s�ance pl�ni�re pr�vue pour le mardi 3 octobre 1995. g. Election des autorit�s du COTPAL Les suivantes autorit�s du COTPAL ont �t� �lues � l'unanimit�:
Il a �t� trait� le premier point de l'Ordre du jour: a. Les accords continentaux de libre-�change et leurs effets sur l'emploi, les salaires, les avantages sociaux et les syst�mes de relation de travail. Aspects institutionnels pour la r�solution des conflits dans le cadre des accords d'int�gration. Etat de l'emploi, des salaires et des avantages sociaux dans la r�gion. (TRABAJO/doc.4/95 rev. 1). Le Pr�sident de la Conf�rence, une fois v�rifi� le quorum r�glementaire pour si�ger, a d�clar� ouverte la Deuxi�me s�ance pl�ni�re. Toute de suite apr�s, il a soumis l'Ordre du jour � la consid�ration des d�l�gations, �tant approuv� sans observations. Aux effets de traiter le sujet assign� � cette Deuxi�me s�ance, Les Repr�sentants ont eu � leur disposition les documents distribu�s dans la salle, d�sign�s sous les sigles TRABAJO/doc.12/95, 13/95. Ce sujet a �t� pr�sent� par les Repr�sentants des Etats-Unis (dont le texte ci-joint comme Annexe IV) et du Mexique. c. Observations et recommandations Il a �t� fait, sur ce point de l'Ordre du jour, des observations et des recommandations qui devraient �tre consid�r�es au cours des activit�s du Groupe de travail correspondant. En ce qui concerne le domaine du travail du processus d'int�gration �conomique:
En ce qui concerne l'emploi, les salaires, les avantages sociaux et les syst�mes de relations de travail:
En ce qui concerne les activit�s sp�cifiques du Groupe de travail par rapport � ces sujets:
Le Pr�sident de la Conf�rence, une fois v�rifi� le quorum r�gimentaire pour si�ger, a d�clar� ouverte la Troisi�me s�ance pl�ni�re. Toute de suite apr�s, il a soumis l'Ordre du jour � la consid�ration des d�l�gations, �tant approuv� sans observations. Il a �t� consid�r� le deuxi�me point de l'Ordre du jour: Les r�formes du travail dans la r�gion. Modernisation des syst�mes de relations de travail et son impact sur l'emploi. Les Droits fondamentaux de l'homme dans le domaine du travail et l'emploi. (TRABAJO/doc.27/95). Ce sujet a �t� pr�sent� par les Repr�sentants de la Colombie, du Panama, d'El Salvador et du Suriname. c. Observations et recommandations Il a �t� fait, sur ce point de l'Ordre du jour, les suivantes observations et recommandations qui devraient �tre consid�r�es au cours des activit�s du Groupe de travail correspondant.
Il a �t� consid�r� dans cette s�ance les points de l'Ordre du jour suivants: c) Les accords ou pactes sociaux comme un nouveau mod�le du tripartisme dans la mise au point des syst�mes de relations de travail et leur influence sur la lutte contre le ch�mage; d) Les nouvelles modalit�s et technique pour la modernisation de la n�gociation collective. Leur influence sur l'emploi; e) Les nouvelles tendances dans la formation professionnelle et leur influence sur la productivit� et l'emploi. Le Pr�sident de la Conf�rence, une fois v�rifi� le quorum r�glementaire pour si�ger, a d�clar� ouverte la Quatri�me s�ance pl�ni�re. Tout de suite apr�s, il a soumis l'Ordre du jour � la consid�ration des d�l�gations, �tant approuv� sans observations. Ces sujets ont �t� pr�sent�s par les Repr�sentants de la Bolivie, des Etats-Unis et du Chili. Afin de Consid�rer le sujet assign� � cette Quatri�me s�ance, les Repr�sentants ont eu � leur disposition des documents distribu�s dans la salle, d�sign�s sous les sigles TRABAJO/doc.10/95, 11/95, 12/95, et 27/95. c. Observations et recommandations En ce qui concerne les accords ou pactes sociaux comme un nouveau mod�le du tripartisme dans la mise au point des syst�mes de relations de travail et leur effet sur la lutte contre le ch�mage:
En ce qui concerne les nouvelles modalit�s et techniques pour la modernisation de la n�gociation collective. Leur influence sur l'emploi:
En ce qui concerne les nouvelles tendances dans la formation professionnelle et leur influence sur la productivit� et l'emploi
Cette s�ance a consid�r� les suivants points de l'Ordre du jour: les migrations des travailleurs et les processus sous-r�gionaux d'int�gration �conomique; de nouveaux r�les, renforcement et modernisation des Minist�res du travail de la r�gion; renforcement de la coop�ration interam�ricaine en mati�re de travail. Sujets pr�sent�s par le Guatemala et le Venezuela. Le Pr�sident de la Conf�rence, une fois v�rifi� le quorum r�glementaire pour si�ger, a d�clar� ouverte la Cinqui�me s�ance pl�ni�re. Tout de suite apr�s, il a soumis l'Ordre du jour � la consid�ration des d�l�gations, �tant approuv� sans observations. Ces sujets ont �t� pr�sent�s par les Repr�sentants du Guatemala, du Venezuela et par le Secr�tariat ex�cutif pour les Affaires �conomiques et sociaux de l'OEA. c. Observations et recommandations En ce qui concerne les migrations des travailleurs:
En ce qui concerne la modernisation des Minist�res du travail:
Les Pr�sidents du COSATE et de la CEATAL ont pr�sent� � la pl�ni�re un rapport concernant les conclusions et les recommandations produites aux r�unions que ces institutions ont c�l�br� pendant la Dixi�me Conf�rence. Ces conclusions sont jointes comme Annexe V de ce rapport. En ce qui concerne le renforcement de la coop�ration interam�ricaine en mati�re du travail, il a �t� d�cid�, apr�s avoir �cout� le discours du Secr�taire ex�cutif par int�rim pour les Affaires �conomiques et sociales de l'OEA, qu'il soit analys� ce sujet � l'occasion de la derni�re s�ance pl�ni�re, lorsqu'il sera connue la r�solution pr�par�e � cet �gard. Le Pr�sident de la Conf�rence, une fois v�rifi� le quorum r�glementaire pour si�ger, a d�clar� ouverte la Sixi�me s�ance pl�ni�re. Tout de suite apr�s, il a soumis l'Ordre du jour � la consid�ration des d�l�gations, �tant approuv� sans observations. Les suivants documents finaux, pr�sent�s ci-apr�s, ont �t� approuv�s dans cette s�ance: La S�ance de cl�ture a eu lieu le 3 octobre 1995 � 17 heures. Ont pris la parole le Minist�re de l'�conomie de l'Argentines, M. Domingo Felipe Cavallo, le Ministre du travail du P�rou, Monsieur Sandro Fuentes Acurio, qui, au nom des participant, a remerci� au Gouvernement argentin pour le succ�s r�sultant de la Dixi�me conf�rence interam�ricaine des Ministres de travail, et le Ministre de travail de l'Argentine, Monsieur Jos� Armando Caro Figueroa, qui a d�clar� cl�tur�e cette Conf�rence. Les discours figurent comme annexes � ce Rapport (voir Annexe VI).
LISTE DES PARTICIPANTS
ARGENTINA Osvaldo Giordano Marcelo Austerlitz BAHAMAS Delegates
Delegados
Delegados Eduardo de Mattos Hosannah Santiago Luis Benito Fernandez Alcazar ASESORES Marco Antonio Nakatta Geraldo Pinto Rodrigues Da Fonseca Renato de Oliveira Rodrigues Nestor Fernando Hein Lucimar Silva Lopes Coutinho Jos� Ibrahim CANAD� Delegates Rick Jackson Rhoda Caldwell
CHILE Delegados Sergio Mejia Viedman Roberto Fantuzzi Hern�ndez Asesores Julio Bravo Yubini COLOMBIA Asesores COSTA RICA Delegados Tom�s Soley Soler Gioconda Ubeda Rivera Danilo Jim�nez Veiga ECUADOR Delegados EL SALVADOR GUATEMALA Delegados Asesores Eduardo Sperisen Yurt HONDURAS M�XICO Delegados Ernesto Navarro Becerra Asesor Jos� I.Cuauht�moc Paleta Amado Jes�s Cruz Malpica PANAM� Delegados Ricardo Aguilar Asesores Elberto Cobos PARAGUAY Delegados Gladys Julia Santacruz de Villalba PER� Delegados REP�BLICA DOMINICANA Delegado ST. KITTS AND NEVIS SURINAME Delegates UNITED STATES Delegates James Cheek Nancy Coffey John Bowen Ollie Anderson Steven Diminuco Jorge P�rez-L�pez Michael Canaris Arnold Dailey Robert Wholey William Doherty Jesse Friedman URUGUAY Delegados VENEZUELA Delegados Igor S. Medina B.
MIEMBROS PERMANENTES ANTE LA OEA/PERMANENT OBSERVERS TO THE OAS BELGICA LISTE DES DOCUMENTS
LISTA DE DOCUMENTOS
REGISTRADOS POR LA SECRETAR�A
RAPPORT DE LA COMMISSION DE VERIFICATION DES POUVOIRS La Commission de v�rification des pouvoirs, constitu�e pendant la s�ance pl�ni�re, est compos�e des D�l�gations du Paraguay, du P�rou et de St. Kittes et Nevis. Elle s'est r�unie le 3 octobre 1995 et a �lu Paraguay � sa pr�sidence. Au cours de cette s�ance, la Commission a examin� les pouvoirs des d�l�gations, des observateurs ainsi que ceux des organisations internationales accr�dit�es conform�ment aux dispositions du r�glement du Conf�rence, et les a trouv�s en bonne et due forme. Paraguay
DISCURSO DEL SECRETARIO DEL TRABAJO DE EE.UU Address be the U.S. Labor Secretary: Thank you very much. First I want to express enormous thanks to Minister Caro Figueroa of Argentina for his leadership in putting this conference together, and also for the intellectual leadership that he has shown in developing the plan for this Conference and for the Declaration. It is enormously impressive and we are very thankful, all of us. I've been asked to talk about the state of employment, wages, social benefits and labor relations systems, and also the consequences for all of these with regard to hemispheric integration. And as a result of our slight amendment yesterday, I thought last night how I could be most helpful. This is obviously an extremely large topic. We could talk about this for several days, weeks... I remember at Harvard University I used to teach entire courses about this issue, so I will try to be brief. But perhaps we could have enough time for a little discussion, because I find that discussion about these issues is really enormously valuable and I would welcome it. Let me begin by stating what I think is something of a paradox for all of our nations with regard to the forces that are shaping our economies -the structural forces that are shaping our economies. Now I am not talking about the short-term liquidity crises which we are dealing with, many of us. I am focusing on the structural forces. And there are two, they are interrelated, but they are both having enormous consequences on our economies and on our work forces. One obviously is the force of technology, specifically information technology; and the second is the force of global trade and global investment, both direct investment and portfolio investment. Now, what is the political response to these overwhelming forces. These forces have gathered momentum, gathered speed over the last fifteen years. Unfortunately, there are two primary responses in all of our nations (and I speak for the United States as well), neither of which is, in my view, perfectly appropriate to the challenge created by these two forces. One response is to seek to preserve jobs, preserve industrial structures as they exist and as they have existed. The understandable natural political response in the light of all these changes is to keep labor markets and capital markets, as they are; to seek to protect indigenous industries; to thicken the social safety net, to basically preserve as much as possible. The second response, at the opposite extreme, I find equally worrisome. That second response is to essentially remove all safety nets, to allow financial capitalism to dominate all else, to generate very high levels of insecurity among the population, to permit employers to lay off workers very easily, to allow, in fact, the economy to function more or less as if it were a kind of social Darwinist state. The problem with these two extremes I think should be fairly obvious: neither is sustainable over time -politically or socially. Neither of them will lead to prosperity. The preservationist extreme (that is, trying to hold things as they are, maintain all jobs, maintain all industry structures), will result, I believe -and there is quite an amount of empirical research on this- in far lower levels of living standards, if not absolute poverty. There are few -if any- benefits from doing away with the pressures of competition; international capital markets tend to shun nations or industries or segments and sectors of industries that try to simply put up barriers to change. At the opposite extreme, extreme "laissez-faire" has its own problems. It has caused -given the forces of technology and globalization- a widening wage gap between the educated professional elites of our societies and ordinary workers who don't have the education and skills they need to deal with the forces of technology and globalization. It has in some cases generated structural unemployment, because again people lack the skills they need to rapidly adjust. Ultimately it may lead to instability; it may lead to political coalitions to move in the opposite directions and seek to preserve old jobs and old industries. In the United States today, although we have a very strong coalition in favor of international trade, I must be very candid with you, there is also a growing set of voices, on both the Republican and Democratic sides of the aisle, calling for more trade protectionism. We even have the specter of one Republican candidate for president who has made trade protection one of the center pieces of his entire campaign, and I am disturbed that he is receiving, at least in some quarters, a very positive response from the public. Why is he receiving a positive response? Again, because of the inability of the system so far to spread the gains of trade and the gains of technological change broadly enough so that everyone feels that they have a stake in it. I believe there is a third way between these two extremes, and that Labor Ministers, my colleagues here, are uniquely positioned to lead the charge in this third direction. Many of you already have. This third way can be described very simply as public investments which ease the social costs of technological and global change which help ensure that the benefits of technological change and global markets are enjoyed broadly in the population and that there are rising real wages, rising levels of living standards and working standards as a consequence. The next question, of course, is what do we do specifically, and I am going to offer very briefly six points. They are roughly correlated with the Working Groups that have already been formulated, but no precisely correlated. Bear with me, I will go through the six points rapidly: One, of course, is protecting basic human rights, and by basic human rights I am talking about the kind of core values codified by the International Labor Organization such as no forced labor, no employment of the very young, the right of freedom of association and so forth. Number two would be a very great emphasis upon education and upon job training. High-quality basic education, school to work apprenticeships and skilled training so that young people who leave formal education are prepared for a lifetime of continuous learning. I might add here that unlike old views of vocational education in which we assumed that someone could be trained for a lifetime in a particular skill, what we are talking about today is the ability to continuously learn on the job, the basic skills necessary to read the manuals, to upgrade one's own skills. Because there are simply no jobs any longer in which we can assume the same skills that one learned at the age of fifteen, or sixteen or eighteen, will be applicable five, or ten of fifteen years later. Number three, turning social safety nets into springboards -springboards toward new jobs; reemployment systems, for example, instead of unemployment insurance systems; systems in which workers can very quickly get access to good information about new jobs or other jobs available, the kind of skills that are necessary for those jobs and access to training*plZh6Kfokills. I want to emphasize the importance of labor market information here because, in a very tumultuous changing labor market, good information about what jobs are opening up and what skills are necessary for those jobs is becoming more and more important. Job search and job placement is also critically important. In many of our countries we have two separate bureaucracies: one providing unemployment insurance and the other providing training and we need to think about how to merge those two different bureaucracies so that there really is one central focus and purpose that is rapidly getting people into new jobs when they have lost their old ones or are unemployed. Number four, a strong union movement with a focus on increasing productivity as well as gaining a large share of the economic pie. Unions that are focused upon profit sharing, gain sharing, productivity improvements which result in benefits to all parties to the productive relationship. This may not be in every case the same form of unionism we have seen in the past. In fact, in the United States I have been very struck by new forms of collective bargaining and new contracts in which labor unions have bargained for additional skill training from employers. They have bargained for, and received, employer assurances that in exchange for giving up rigid job classifications, work rules and cost of living adjustments, employers give them a greater share in the profits and more job security. Number five, for the working poor, for people at the very bottom, not only minimum wages but also refundable tax credits, that is wage supplements that decline as someone earns more and more money. We have tried this in the United States with some success. We call it an earned income tax credit, that is provided to the very poor people who are working but who could not possibly live off of their earnings. The wage supplement gradually decreases as earnings increase to the point where at some level it becomes simply a tax cut relative to what tax it would be and then eventually at a higher level of income resumes the normal progressive system of taxation. And finally, number six, I believe that labor minister do have a role to play and that they should have a very strong voice in macro-economic coordination, in the avoidance of liquidity crises, in all of the economic and financial discussions which are normally limited to the purview of economics and finance ministers but which have enormous consequences for the work forces. If Labor Ministers are not engaged in these conversations, I fear that although Economics Ministers and Finance Ministers may be well intentioned, they may not have all the data and perspectives they need to have in order to balance all of the interests that need to be balanced. Our role here, it seems to me, with regard to the next unfolding stages of hemispheric integration, is to ensure that Labor Ministers and the working people of our countries are well represented in the deliberations. I did have an opportunity to talk with Trade Ministers in Denver just months ago and also met with Economics Ministers from nations of the hemisphere and they seemed quite eager for the inputs of Labor Ministers. I will not say they were overly eager, but they seemed quite eager and I think that the purpose of this meeting and the Declaration and the Plan of Action that we adopt should be to ensure that our voices and the voices of average working people and the working poor in our nations are well-represented in these deliberations. Again, if the benefits of trade are going to be widely enjoyed, it seems to me that the only way that we can assure this is to have a very strong voice in the years ahead. Let me say finally that the Declaration of Buenos Aires to me is a very important document. It represents the first instance that Labor Ministers from the hemisphere express their views on economic integration to Trade Ministers who are building the free-trade area of the Americas and to the publics of their nations. And free trade and economic integration are desirable, it seems to me, not because of themselves. They are means to ends. They are desirable because ultimately they bring benefits to workers and societies. We have to keep that in mind. Free trade is not an end; it is a means to an end. The end is higher worker standards, higher standards of living, a broader prosperity for all our nations. And let me say just finally, it is difficult perhaps for some of our citizens to understand, but free trade is not as mathematicians would say a zero-sum game in which one side gains to the extent that the other loses. There is not a limited number of good jobs to be parcelled out among the nations of this hemisphere. In fact, what we have learned, particularly in the years following the Second World War, is that free trade can be an enormously positive force for economic justice, for broadening prosperity, for a greater degree of innovation, and improved economic performance. But it will not happen automatically. It will happen only if our domestic policies ensure that everyone gains from the prosperity generated by free trade. Again I want to thank everyone here
for attending. I want to thank you for your leadership on these matters in your own
countries. I look forward to many other occasions on which we will have an opportunity to
talk about these issues. INFORME DE LOS PRESIDENTES DE COSATE Y CEATAL
INFORME DEL PRESIDENTE DEL COSATE, GERARDO MARTINEZ, El tema que se ha elegido para esta Conferencia Hemisf�rica de Ministros de Trabajo, El Empleo y la Integraci�n en el Continente, revela la preocupaci�n que existe en todos los pa�ses por las condiciones imperantes en el mercado de trabajo en una �poca de ajuste y las posibilidades que podr�a brindar la integraci�n para alcanzar el bienestar para toda la sociedad. EL saneamiento de las econom�as del continente y una clara conciencia de que tales s�ntomas de salud deben ser preservados a mediano y largo plazo, son factores positivos de la evoluci�n reciente de la regi�n. En t�rminos mensurables, sabemos hoy que en la d�cada de los noventa el grueso de las econom�as han recuperado el crecimiento econ�mico, las exportaciones crecen a tasas importantes y el flujo de capitales externos ingres� en cantidades considerables en algunos pa�ses. Dichos capitales no necesariamente generaron empleos productivos. Pero tambi�n debemos tener una clara conciencia que mantener a mediano y largo plazo esos equilibrios va a requerir algo m�s de parte de todos los actores sociales en su conjunto. Hay que comenzar a actuar no s�lo en la econom�a, no solo sobre las cuentas macroecon�micas, sino tambi�n en el entramado de relaciones que existen entre los actores sociales en los distintos niveles en que ellas se dan. La estabilidad econ�mica precisa algo m�s que esos equilibrios, es decir ellos son una condici�n previa pero no suficiente. Casi todos estamos de acuerdo que gran parte de esas condiciones de estabilidad ser�n duraderas, si logramos que el mercado laboral se comporte de manera �ptima. Para ello se deben acometer reformas institucionales y llevar a cabo pol�ticas con la mayor prontitud, sin perder la perspectiva de la din�mica econ�mica y social en la que se desenvuelve el entorno del trabajo. Es innegable que coexisten con estos equilibrios macroecon�micos, lentitud en la generaci�n de empleos -en especial de empleos productivos- y retrasos en los niveles de ingresos. Estos no han alcanzado, por ejemplo, niveles similares a los de otras d�cadas cuando hubo crecimiento econ�mico. El ambiente del trabajo no puede continuar siendo una variable de ajuste para mantener los equilibrios macroecon�micos de la regi�n. Las pol�ticas que se han venido llevando a cabo en esta materia, se centran en reformas de las legislaciones laborales que persiguen, en t�rminos generales, una disminuci�n de los costos de los despidos y la reducci�n de los costos indirectos del trabajo. Sus resultados han sido claramente insuficientes. De hecho, all� donde han sido m�s profundas las reformas, es decir donde se han hecho m�s inestables los puestos de trabajo y menores los costos laborales, las tasas de empleo han disminuido, y su recuperaci�n durante la etapa de crecimiento ha sido t�mida o ha continuado su descenso. Se produjo, adem�s, definanciamientos de los sistemas p�blicos de seguridad social. A lo largo de la presente d�cada, los puestos de trabajo que se han generado se ubican en el denominado sector informal (o desestructurado), el cual emplea cerca de la mitad de la poblaci�n activa de la regi�n. Algunos pensaron que la econom�a informal constitu�a un potencial de crecimiento y de superaci�n de la pobreza y, por consiguiente, proteg�a a los trabajadores de escasa formaci�n de las contingencias propias de la etapa de transici�n. Esta din�mica presupon�a, por otra parte, la existencia de peque�as unidades de producci�n que lograban eludir con �xito las costosas regulaciones p�blicas, mejoraban los conocimientos de los trabajadores, acumulaban capital, y compet�an de manera eficiente con las grandes empresas o se enganchaban al crecimiento de ellas. Hoy sabemos que la informalidad productiva es precaria en sus medios de producci�n, de formaci�n de trabajadores y en sus vinculaciones con el resto de la econom�a. Es en realidad, un refugio contra los vaivenes del mercado de trabajo. Debido a la cantidad de trabajadores que ella emplea, se requiere la modernizaci�n y articulaci�n con las estructuras productivas nacionales competitivas y con las empresas que tienen potencial de exportaci�n, para evitar su debilitamiento y marginaci�n. El sector estructurado, exportador o no, ha seguido la estrategia de la reducci�n de los costos laborales, que en ausencia de inversiones productivas directas, han impedido el crecimiento de la productividad en la regi�n. Las cifras de la OIT y del Banco Mundial a este respecto son elocuentes. Lo que ha ocurrido es que los costos laborales por unidad de producto han disminuido, pero el valor agregado no ha crecido lo suficiente para alentar ganancias netas de productividad. Lo que tenemos en la regi�n es una huelga de inversiones productivas en los �ltimos quince a�os. La compresi�n de costos laborales y la disminuci�n de las inversiones productivas pueden ser una medicina mortal, en un comercio globalizado. La flexibilidad -ese t�rmino que proviene del uso de nuevas tecnolog�as m�s flexibles- se restringe a la eliminaci�n de costos laborales indirectos ya apuntados, y no a una mayor adaptaci�n en conocimientos, informaci�n, modernizaci�n en la gesti�n de las empresas y en la sociedad. En realidad, el trayecto que hemos recorrido en esta materia deber�a denominarse con mayor propiedad precarizaci�n y desregulaci�n del mercado de trabajo. La competencia en los mercados internacionales, para que sea sustentable de manera din�mica, debe basarse en conocimientos, una gerencia eficiente y vinculaciones con el resto de los sectores de la econom�a. Ventajas competitivas, basadas en la reducci�n de costos laborales, bien pueden disolverse y desaparecer en un mundo globalizado, en el que todos los d�as entran nuevos competidores a los mercados que pueden rebajar aun m�s sus costos laborales, ya sea por razones culturales o hist�ricas. Es socialmente viable reducir a�n m�s el nivel de vida de nuestra poblaci�n? Con ello no estamos tomando partido por opciones proteccionistas, como se ha querido hacer ver en algunos medios. Reafirmamos que las pol�ticas de apertura econ�mica y de integraci�n pueden ser una oportunidad para mejorar la calidad de vida en el Continente. Para ello es preciso vincular el respeto de los derechos sindicales y laborales b�sicos con los acuerdos de integraci�n. Estos derechos fundamentales, consagrados en los convenios de la OIT, se refieren a la libertad de sindicalizaci�n y de negociaci�n colectiva, la prohibici�n del trabajo infantil y forzoso y la discriminaci�n por sexo, edad, afiliaci�n pol�tica e identidad �tnica. Son en esencia derechos humanos en sentido extendido, a los que todas las sociedades democr�ticas y sociales adhieren. Los efectos ben�ficos de los sindicatos en la competencia internacional dependen enteramente de que tales derechos sean respetados. En un informe reciente del Banco Mundial, Los Trabajadores en un mundo integrado (Banco Mundial, 1995), al comparar diversas experiencias de pa�ses exportadores, se concluye que hay mayor competitividad, productividad y mejores condiciones, all� donde estos derechos existen, all� donde los sindicatos son fuertes y la negociaci�n colectiva es pr�ctica habitual. Pero en los actuales momentos, en los acuerdos de integraci�n s�lo se han debatido y fijado el respeto de derechos y ventajas legales para las empresas, as� como regulaciones de los derechos intelectuales y de propiedad tanto nacionales, como internacionales. Se han garantizado las condiciones en las que operan las inversiones extranjeras en los pa�ses receptores, el ingreso y egreso de capitales especulativos a los mercados financieros, se otorgan beneficios tributarios y comerciales para las empresas exportadoras. No nos oponemos a algunos de estos beneficios conferidos a los inversionistas en los acuerdos de integraci�n. Pero queremos que se le d� el mismo tratamiento, que consideren en pie de igualdad, los derechos sindicales y laborales, como instrumentos para fortalecer la integraci�n. Como los se�al�bamos antes, los derechos sindicales y laborales consagrados en los convenios fundamentales de la OIT, deben formar parte de los acuerdos de las �reas integradas junto a los derechos y exenciones otorgados a las empresas. Adem�s, se deben decidir los mecanismos que resulten id�neos para vigilar y lograr su cumplimiento. La participaci�n de los trabajadores en los cambios que sea preciso introducir, junto a las organizaciones empresariales puede ser clave en estos procesos, desde los niveles de la empresa hasta los acuerdos del �rea integrada, para garantizar que los derechos laborales y sindicales as� como las regulaciones que fortalecen a las empresas se cumplan. Ambos constituir�n ni m�s ni menos el marco regulatorio integral de los acuerdos de integraci�n en curso. No constituyen los sindicatos de nuestro Continente la defensa de un mercado protegido, ni un obst�culo al desarrollo econ�mico y social de los pueblos. Los estudios que se han realizado, muestran que el sesgo anti-empleo y el rezago de las remuneraciones se deben en muchas industrias, a la falta de conocimientos y destrezas adecuadas, pues no se cuenta en la regi�n con programas espec�ficos de formaci�n y de capacitaci�n. De all� que los salarios de los estratos de menor nivel empujen a la baja a los dem�s salarios. La disminuci�n de la participaci�n del trabajo en el patrimonio y la polarizaci�n de las rentas son evidentes a todo lo largo del continente. Si dec�amos que la inversi�n productiva directa se ha estancado, la inversi�n en capacitaci�n, adiestramiento, calificaci�n y educaci�n ha deca�do tambi�n. Esto ha ocurrido justamente en momentos en que los requisitos educativos para insertarse en sectores de alta productividad son altos, incluso los necesarios para escapar de la pobreza. Otro asunto de crucial importancia ha sido la discusi�n durante esos a�os de los sistemas de seguridad social, que en el fondo reflejan la preocupaci�n general por el ahorro de largo plazo de nuestras econom�as. Existe una relaci�n entre ingresos permanentes y los sistemas de seguridad social, que debe ser abordado a trav�s de distintos instrumentos, que intenten conciliar las necesidades presentes de una sana gesti�n de los recursos con la protecci�n a futuro de la poblaci�n. La modificaci�n de los sistemas de relaciones laborales y del marco institucional en que opera el mercado de trabajo, no puede prescindir de esta discusi�n. La poblaci�n activa para el trabajo ha venido madurando y la esperanza de vida se ha alargado a trav�s de las d�cadas. Existen experiencias suficientes sobre una gesti�n eficiente de sistemas de seguridad social, que conjugan protecci�n a la poblaci�n en edad de retiro y financiamiento balanceado, seg�n las caracter�sticas y posibilidades de cada pa�s. Debemos crear condiciones para reavivar la demanda de trabajo y mejorar la capacitaci�n de la mano de obra, por el lado de la oferta, y resolver la situaci�n de la estructura econ�mica por el lado de la demanda. No debe desestimarse, adem�s, el efecto de confianza que se genera en torno a las reformas que se emprendan para alcanzar estos objetivos de integraci�n econ�mica, liberalizaci�n del comercio e inversiones de capital productivo y de acontecimientos y destrezas para el trabajador. Nosotros, los trabajadores del Continente, reunidos en el COSATE, proponemos a los Ministros de Trabajo para su D�cima Conferencia Interamericana, Que declaren:
Que adopten las acciones siguientes:
INFORME DEL PRESIDENTE DE LA CEATAL, DANIEL FUNES DE RIOJA, A LA D�CIMA CONFERENCIA En nombre de los empresarios de Am�rica representados en la presente Conferencia por la CEATAL, venimos a efectuar reflexiones y consideraciones tanto en lo que hace al temario en s� como al Proyecto de Declaraci�n y de Plan de Acci�n. Sean nuestras primeras palabras para congratularnos por el realismo en el enfoque general de la problem�tica laboral y su vinculaci�n con el contexto econ�mico de nuestros pa�ses, en el marco de una creciente integraci�n y competitividad, con que tanto el Secretario General de la Organizaci�n de los Estados Americanos, D. C�sar Gaviria como el Presidente del Banco Interamericano de Desarrollo, D. Enrique Iglesias se dirigieran a la Conferencia en el acto inaugural de la misma. All� creemos que debe ubicarse el presente debate. No hay sistema de relaciones laborales justo y eficiente sino en el marco de un sistema econ�mico que respete la iniciativa privada, que promueva el crecimiento y la inversi�n. En tal contexto, se generar� empleo productivo. Las f�rmulas que en las �ltimas d�cadas alentaron el empleo formal y no el real, estuvieron �ntimamente vinculadas con modelos de econom�a cerrada o autosuficiente. Las mismas son incompatibles con los requerimientos propios de la liberalizaci�n del comercio exterior, emanados de los compromisos internacionales ampliamente conocidos en la materia. Detr�s de los acuerdos de integraci�n y libre comercio se halla la intenci�n de los gobiernos de aumentar la calidad de vida de sus pueblos. El efecto de esos acuerdos en el empleo, los salarios y los beneficios sociales es directamente proporcional a la competitividad de las empresas para colocar sus productos ya no s�lo en el mercado local sino tambi�n en el mercado expandido. Los niveles salariales, como componentes del costo, deben adaptarse a la posici�n de la empresa en el mercado competitivo. Los beneficios sociales deber�n atender principalmente la contingencia del desempleo coyuntural que se produce cuando las empresas redise�an sus procesos y mecanismos de producci�n o cuando desaparecen las ventajas obtenidas bajo el r�gimen de sustituci�n de importaciones en el pasaje a una econom�a abierta. El sistema de relaciones laborales debe acompa�ar todos esos cambios y no quedar en el pasado para no transformarse en un mecanismo de fricci�n que retrase la adaptaci�n a las nuevas exigencias, la celeridad con que los cambios deben producirse y los beneficios que es dable esperar del proceso de integraci�n. Tomando en consideraci�n los diferentes grados de desarrollo econ�mico y social de las naciones, no es dable pensar en un "sistema americano de relaciones laborales". La unificaci�n es una meta inalcanzable y no aconsejable. Por el contrario, respetando las particularidades de los diferentes pa�ses, se puede pensar en una armonizaci�n de los sistemas poniendo �nfasis en aquello que tengan en com�n y dejando de lado temas como la uniformidad salarial, la negociaci�n colectiva comunitaria y otras condiciones de trabajo particulares a cada sociedad y que se encuentran en diferentes etapas de desarrollo. As�, algunas asimetr�as persistir�n sin que por ello se saque en conclusi�n que la integraci�n no se ha alcanzado. Es en este plano donde se incorpora, adicionalmente, el debate sobre la conveniencia de cartas o documentos comunitarios de derechos sociales. Sobre el particular, cabe consignar que nuestra posici�n es la de no abogar por tales instrumentos que terminan siendo o meramente declamativos o, por el contrario, de una amplitud tal que resulta incompatible con las particularidades de todos los pa�ses de la regi�n, especialmente en el campo de los salarios y condiciones particulares de labor haciendo -como consecuencia- que la norma sea ut�pica y por ende impracticable. Creemos en la existencia de derechos laborales fundamentales que derivan su condici�n de tal por el hecho de ser parte del plexo de los derechos humanos b�sicos en esta materia, a saber:
El ejercicio de tales derechos en el contexto de una sociedad plural donde el di�logo social y la armonizaci�n sean el instrumento para resolver los conflictos que la din�mica de las relaciones laborales normalmente produce, en un marco de cooperaci�n y no de confrontaci�n, son las premisas inexcusables para conciliar en el mundo moderno los leg�timos intereses de empleadores y trabajadores. Los r�pidos procesos de transformaci�n que exige la mundializaci�n de la econom�a, no son ajenos al quehacer laboral. Muy por el contrario, la modernizaci�n de las relaciones laborales y su flexibilizaci�n para adaptarla a los requerimientos de productividad y competitividad, aparecen como pol�ticas impostergables para promover el empleo productivo y el mejoramiento de las condiciones de trabajo y de vida. Estamos absolutamente convencidos de que esta modernizaci�n y flexibilizaci�n no es causa del desempleo. Lejos de ello, la experiencia internacional en la materia demuestra que la excesiva rigidez de los sistemas laborales retarda el proceso de adaptaci�n de las estructuras productivas y con ello, agudiza la reducci�n de los niveles de ocupaci�n. Hay que ser sumamente claro en esto: las reformas estructurales fueron y son la v�a necesaria para modernizar la estructura econ�mica, equilibrar los presupuestos nacionales reduciendo el gasto p�blico y principalmente el empleo meramente formal en dicho sector, a la vez que exigen al sector privado incorporaci�n tecnol�gica, reorganizaci�n de m�todos de trabajo y eficiencia productiva, como �nico camino viable para el desarrollo y crecimiento sostenible. S�lo la perseverancia e integralidad de tales procesos ha de permitir pasar del c�rculo vicioso a un nuevo orden virtuoso, creador de empleo productivo en un contexto de inversi�n y crecimiento econ�mico. Reivindicamos, a estos efectos, el di�logo social como mecanismo adecuado para viabilizar dichas transformaciones en un clima de paz social, de reflexi�n y aceptaci�n de los cambios necesarios y de asunci�n de las respectivas responsabilidades, tanto de los gobiernos como de los part�cipes sociales. Insistimos: creemos en el di�logo como medio, no como fin en si mismo. No nos inspiran concepciones corporatistas o meramente pactistas, sino la conciencia y convicci�n en torno a su eficacia para la prevenci�n y soluci�n de los conflictos y controversias. Creemos que dicho di�logo social debe producirse al nivel que corresponda. La concertaci�n social podr� ser global, pero la discusi�n en torno a la organizaci�n del trabajo en la empresa debe tratarse en su propio nivel. Con ello, nos definimos tambi�n respecto a otro de los grandes temas incluidos en vuestra agenda: la negociaci�n colectiva. Asumimos la importancia y trascendencia de dicho mecanismo, afirmando que el nivel de la misma debe ser libremente elegido por las partes y que el estado debe respetar tales acuerdos, absteni�ndose de injerencias que perturben la concreci�n de la voluntad de los actores sociales. No podemos obviar una reflexi�n al cap�tulo referido a soluci�n de controversias. As� como no somos partidarios de cartas sociales o instrumentos de car�cter general, tampoco creemos en la conveniencia de implementar mecanismos supranacionales de control, m�s all� de los existentes en el �mbito de la Organizaci�n Internacional del Trabajo o de los que nazcan de los acuerdos de integraci�n regional en cada caso celebrados. En lo que hace a las nuevas tendencias en la formaci�n profesional y su influencia sobre la productividad y el empleo, debemos se�alar que es preciso cortar el c�rculo vicioso que une la baja capacidad de los trabajadores con su bajo rendimiento lo que trae aparejado baja productividad que provoca subempleo y concluye en la pobreza para de all� comenzar otra vez con que la pobreza no permite una mayor calificaci�n de la fuerza de trabajo. Es sabido que la capacitaci�n en si misma no genera empleo pero tambi�n es conocida su vinculaci�n con el desarrollo econ�mico. Las naciones m�s avanzadas son las que m�s han invertido en educaci�n y las que han elaborado programas de reconversi�n laboral llevados adelante por las empresas, con recursos propios o de la comunidad con la intenci�n de fomentar la polivalencia de los trabajadores y su adaptaci�n a los cambios. Esa polivalencia tiene efectos en el empleo al permitir al trabajador una mayor elecci�n de oportunidades de acceso o reingreso al mercado de trabajo. Las nuevas tendencias en formaci�n indican que las instituciones encargadas de impartirla deben estar atentas a la elaboraci�n de su curr�cula, consultando con mayor frecuencia a las empresas para conocer sus reales necesidades de trabajadores calificados. Exigir� tambi�n a esas instituciones una descentralizaci�n para atender mejor a las regiones y la creaci�n de centros especializados en lugar de escuelas multifac�ticas con las que ven�an funcionando. Cada vez m�s se les exigir� evitar las superposiciones, el mal uso de recursos y estar atentas a las se�ales del mercado. En suma, su comportamiento se acercar� al de una empresa y sus directores se convertir�n en empresarios. Todo este esfuerzo debe estar complementado con planes educativos que formen a los j�venes no s�lo en conocimientos sino tambi�n en una �tica b�sica del trabajo. Una poblaci�n insuficientemente educada hipoteca el �xito de todo plan de formaci�n profesional. En lo que respecta a las migraciones laborales no son un fen�meno nuevo en la regi�n americana; por lo que es dable pensar que pueden acrecentarse con la firma de acuerdos comerciales. El tratamiento de las migraciones adquiere as� un enfoque diferente del que se mantuvo hasta ahora. Es preciso que los trabajadores migrantes y las empresas que los contraten cuenten con seguridad jur�dica aplicable a contratos de esta naturaleza. En el plano laboral es preciso aplicar la normativa internacional referente a la no discriminaci�n y tratamiento igualitario. Las empresas, por su parte, necesitar�n estar al resguardo de toda sanci�n que pueda aplic�rseles en virtud de la ausencia de una legislaci�n clara y precisa al respecto. Las administraciones del trabajo deben actuar con equilibrio e independencia. La inspecci�n del trabajo deben ejercerla sin delegarla, con un criterio pedag�gico evitando la mera sanci�n. Consideramos que el nuevo rol de los Ministerios del Trabajo, frente a los procesos de globalizaci�n e integraci�n hemisf�rica, debe ser la de una participaci�n activa y din�mica en la formulaci�n de pol�ticas laborales que sean compatibles con la pol�tica de desarrollo econ�mico, social y comercial. Estas administraciones fomentar�n el tripartismo, buscando la discusi�n conjunta de temas de inter�s com�n a los actores sociales y su tarea de conciliaci�n agotar� todos los recursos antes de que los actores recurran a la instancia judicial. Por �ltimo, su cometido de inspecci�n del trabajo debe contemplar no s�lo al sector formal de la econom�a, sino tambi�n llegar al sector informal. Esperamos que las consideraciones antepuestas, fruto del consenso de los empresarios de la regi�n, sean �tiles para la consecuci�n de las metas fijadas para nuestra labor. Muchas gracias. DISCOURS
MENSAJE DEL SECRETARIO GENERAL DE LA ORGANIZACION Quiero agradecer a nombre de la comunidad de las Am�ricas al Gobierno de la Argentina, al Ministro Caro Figueroa y a las dem�s autoridades laborales de este pa�s, por la hospitalidad que le han brindado a la D�cima Conferencia Interamericana de Ministros del Trabajo. Igualmente, agradezco a los organizadores por ofrecernos la oportunidad de superar las barreras de la distancia y poder dirigirnos, en compa��a del Presidente del BID a los Se�ores Ministros del Trabajo. Esta Conferencia se re�ne en una coyuntura hist�rica. Todos los temas que tienen que ver con el bienestar de los trabajadores, el empleo, la legislaci�n laboral, el mercado de trabajo y la seguridad social han adquirido una importancia estrat�gica para el futuro de todas nuestras naciones. La �ntima relaci�n entre las condiciones laborales y el desarrollo socio-econ�mico ha colocado estos asuntos en el coraz�n del debate y de la agenda pol�tica tanto nacional como internacional. Un primer reto que ata�e a todos es el de encontrar nuevas y creativas modalidades para aproximarnos a la dimensi�n laboral de la integraci�n. Los pa�ses de las Am�ricas se han embarcado en el compromiso de construir un �rea de libre comercio hemisf�rica para el a�o 2005. Y esto no podr� hacerse sin la participaci�n activa de los trabajadores y sin su apoyo pol�tico. Es por ello que sin perder el incuestionable liderazgo que le corresponde a los gobiernos en la construcci�n de la integraci�n hemisf�rica es necesario avanzar en la adopci�n de lineamientos sobre el papel del trabajo en la orientaci�n de dichos esfuerzos. Un vigoroso proceso de consultas con todos los sectores sociales, pero sin entregar capacidad de veto a ninguno, sin duda permitir� una integraci�n econ�mica y comercial m�s cercana a las aspiraciones de nuestro pueblos. Es sin duda la participaci�n de los trabajadores y de sus organizaciones lo que ha despertado una nueva conciencia sobre la dimensi�n laboral de las negociaciones comerciales. Hoy hablar de apertura de mercados y de reducciones arancelarias no puede hacerse de manera divorciada de la discusi�n sobre el efecto que tienen las diversas legislaciones laborales sobre la competitividad internacional, la productividad, la estructura de costos de las econom�as en v�as de integraci�n. El tema del trabajo ha entrado as� en el coraz�n de la agenda de la integraci�n. Aqu� quisiera detenerme para hacer una reflexi�n. Hasta ahora la discusi�n sobre r�gimen laboral y comercio internacional ha estado caracterizada por un ambiente conflictivo de condicionamientos y de unilateralidad. Se asume, muchas veces equivocadamente, que en los pa�ses con condiciones laborales m�s competitivas se apoyan en una legislaci�n parapl�jica incapaz de velar por los derechos fundamentales de los trabajadores. Y no es extra�o ver la punta de las orejas del lobo proteccionista asomarse detr�s de la piel de oveja de la lucha internacional por el mejoramiento de las condiciones laborales en los pa�ses en desarrollo. De all�, se�ores Ministros, que los avances que se obtengan en sus deliberaciones para impulsar impulsar un proceso de alcance interamericano para que de manera concertada se promueva la convergencia fundamental de las legislaciones laborales de los pa�ses del hemisferio, ser�n una valiosa contribuci�n a la integraci�n y a la reducci�n de las tensiones comerciales relacionadas con estos tiempos. En Am�rica Latina muchos pa�ses han impulsado un proceso de reforma constitucional, institucional y legal en los temas laborales que ha logrado conciliar la preservaci�n de los derechos fundamentales del trabajador y de sus organizaciones, con la modernizaci�n del mercado de trabajo. Despu�s de cerca de dos d�cadas durante las cuales los reg�menes autoritarios desmontaron pr�cticamente todas las garant�as reales a los derechos de los trabajadores, el regreso a la democracia ha tra�do un robustecimiento de las normas y de las instituciones laborales. De otra parte, las reformas a la normatividad laboral que tiene que ver con la din�mica econ�mica del mercado de trabajo han contribuido a otorgarle mayor transparencia y m�s flexibilidad. Los reg�menes laborales heredados de una econom�a parroquial, estatizada y cerrada a la competencia internacional han demostrado una y otra vez su sesgo negativo contra la creaci�n de empleo y su impacto adverso al crecimiento. Es por ello que los cambios introducidos han abierto el camino para avanzar hacia econom�as m�s �giles, ello sin desmedro de la mayor protecci�n de las garant�as y derechos fundamentales de los trabajadores. Las organizaciones sindicales y la asociaci�n libre de los trabajadores han sufrido un paulatino languidecimiento en la �ltima d�cada en todo el mundo y particularmente en Am�rica Latina. Mucho de ello tiene que ver con cambios estructurales en la econom�a, con el surgimiento de nuevas modalidades de vinculaci�n laboral, con la aparici�n de nuevos tipos de empleo y con la radical transformaci�n en los lugares de trabajo. Pero tambi�n tiene que ver con la persistencia de un sindicalismo de "viejo tipo", en el que las relaciones con el capital se siguen planteando en el terreno de la confrontaci�n y no en el campo de la cooperaci�n; en el que la preservaci�n de privilegios prima sobre la creaci�n de empleo, en el que la remuneraci�n est� de espaldas a la productividad y a las urgencias de participar en el mercado internacional. Sin duda en muchos de nuestros pa�ses las organizaciones sindicales han sido importantes aliados del cambio y socios del futuro. Pero si queremos salvar el sindicalismo es necesario inducir su modernizaci�n para que en organizaciones de "nuevo tipo" se interprete mejor las aspiraciones del trabajador de hoy y de ma�ana, y para que asuman el lugar que les corresponde en la construcci�n de econom�as din�micas, pr�spera y m�s igualitarias. Uno de los aspectos m�s olvidados de la discusi�n de la reestructuraci�n y reformas de las econom�as en desarrollo es la reconversi�n de la fuerza de trabajo. Nos hemos preocupado por impulsar la competencia, el cambio tecnol�gico y la transformaci�n de nuestro aparato productivo pero hemos dedicado m�s bien pocos esfuerzos a lograr una verdadera actualizaci�n de las capacidades de los trabajadores. La clave para profundizar la modernizaci�n de la econom�a est� precisamente en la posibilidad de elevar la productividad de la fuerza de trabajo y en poder entregar a nuestros trabajadores los conocimientos necesarios para participar activamente en una econom�a en v�as de transformaci�n. Educaci�n, capacitaci�n y desarrollo humano son hoy en d�a sin�nimos de cambio social, crecimiento y mayor empleo. A todos debe preocuparnos la brecha creciente que se observa entre el sector moderno y el sector informal de la econom�a. Desafortunadamente muchos de los nuevos empleos en Am�rica Latina parecen estar surgiendo al margen de la econom�a formal, donde por lo general la productividad es baja y las condiciones laborales inadecuadas. Es imperativo dedicar crecientes recursos a la modernizaci�n de dichos sectores y al mejoramiento de sus condiciones de vida. Esta apretada enunciaci�n de algunos de los temas que est�n ante Ustedes, Se�ores Ministros, demuestra la trascendencia de las deliberaciones que hoy comienzan. No tengo duda que al terminar esta Conferencia la causa de los trabajadores, del progreso econ�mico y de la lucha contra la pobreza en las Am�ricas saldr� fortalecida. Quiero reiterarles el pleno respaldo de la Organizaci�n de los Estados Americanos y de su Secretario General al trabajo que hoy inician y a los programas que Ustedes decidan poner en marcha. Muchas gracias.
Se�oras y se�ores: En nombre del pueblo y gobierno de la Rep�blica Argentina quiero expresar la m�s cordial bienvenida a los se�ores Ministros de Trabajo, Representantes de los pa�ses miembros de la Organizaci�n de Estados Americanos, y a los distinguidos invitados especiales a esta D�cima Conferencia Interamericana de Ministros del Trabajo. Asimismo, deseo manifestar nuestro formal reconocimiento por el privilegio y la responsabilidad con que han distinguido a la Rep�blica Argentina, al designar a su Ministro de Trabajo y Seguridad Social, para presidir esta Conferencia. Este es un compromiso que Argentina habr� de honrar en consonancia con las mejores tradiciones de su pol�tica exterior. En el nacimiento mismo de la Organizaci�n de los Estados Americanos, en 1948, cuando presid�a nuestra Rep�blica el General Juan Domingo Per�n, y se discut�a la Carta de Bogot�, la Representaci�n Argentina propuso la inclusi�n en el Pacto Econ�mico de los Derechos Sociales que fueron reconocidos por la Organizaci�n posteriormente cuando esta Conferencia se constituy� como �rgano permanente y hubo de asumir su naturaleza tripartita, en la Declaraci�n de Caraballeda, Argentina apoy� la creaci�n del COSATE y la CEATAL, �rganos representativos de trabajadores y empresarios. Es, pues, en nombre de esta honrosa tradici�n que Argentina acepta la distinci�n de presidir esta Conferencia. Nuestra responsabilidad es proporcional al honor que se nos confiere y no se agota en la anfitrion�a de estos dos d�as de deliberaciones. Tenemos que mantener vivo, por los pr�ximos tres a�os, este esp�ritu de Buenos Aires, cumplir los t�rminos de la Declaraci�n que se suscriba y concretar el plan de acci�n que se apruebe. En la direcci�n de unir el esp�ritu con la letra y la acci�n, la presente no puede ser una conferencia m�s. Desde 1948 hemos tenido muchas declaraciones y cartas sociales, sin embargo el paisaje social del continente sigue mostrando rezagos injustificables. Creo que este distancia entre la ret�rica de las declaraciones y nuestra realidad social es producto en buena medida, de los cambios a una velocidad superior a la capacidad de procesarlos y convertirlos en fen�menos gobernables. Mi presentaci�n de esta ma�ana pretende hacer una reflexi�n sobre la aceleraci�n de los cambios y sus efectos sobre el mundo del trabajo. Es dif�cil encontrar otro momento de la historia donde el escenario mundial haya presenciado cambios tan dram�ticos y profundos como los ocurridos en el tr�nsito de la d�cada de los 80` a la d�cada de los 90`. Hay quienes piensan que el siglo XX concluy� en 1989 con el colapso sovi�tico y el fin de la guerra fr�a. Esta idea se correlaciona con la tesis de algunos historiadores como Paul Johnson que lo dan por iniciado al final de la Primera Gran Guerra, con el Tratado de Versalles, la revoluci�n del pensamiento introducida por las Teor�as de Einstein y Freud y el surgimiento de la Uni�n Sovi�tica. La historia no es pura cronolog�a y, cualquiera sea nuestra valoraci�n de los hechos, pareciera que esta �ltima d�cada del siglo se presenta m�s como un umbral del siglo XXI que como una proyecci�n de la centuria que acaba. Si esto es as�, se ha operado una ruptura en los equilibrios mundiales del industrialismo y la guerra fr�a, algo est� cambiando en la organizaci�n de la producci�n y el trabajo que los gobiernos y los organismos internacionales no aciertan, a�n, a mensurar y entender cabalmente. Nuestra regi�n vive este tr�nsito hist�rico con cierta perplejidad, sin poder definir con clara conciencia qu� representa lo viejo y lo nuevo en esta encrucijada de la historia. Existe una necesidad de precisar qu� constituye lo "nuevo" en el mundo internacional del trabajo. Si podemos prefigurar el futuro de las relaciones internacionales del trabajo, ser� mucho m�s f�cil adoptar las resoluciones que adecuen el sistema interamericano a la nueva din�mica mundial. La OIT naci� con el Tratado de Versalles en 1919 luego de concluida la Primera Guerra Mundoa. La OEA surgi� luego de terminada la Segunda Gran Guerra. Parecer�a que las grandes transformaciones institucionales de este siglo estuvieran asociadas a profundos y violentos cataclismos que modificaron el curso de la historia. Lo "nuevo" en el mundo internacional del trabajo es que se ha operado un cambio no asociado al crimen de la guerra. Muchas de las transformaciones de que es testigo esta �ltima d�cada del siglo han tenido un signo positivo: la expansi�n de las telecomunicaciones, los avances de la informaci�n, la revoluci�n cient�fico-tecnol�gica, el desarrollo de m�todos de producci�n y organizaci�n m�s eficientes, la mayor apertura comercial y la promoci�n de nuevos espacios econ�micos. Estos fen�menos permiten imaginar mercados regionales integrados no solo como espacios econ�micos y comerciales, sino tambi�n como espacios sociales ampliados, en este punto es donde se inserta la tem�tica y el sentido de esta D�cima Conferencia: "Empleo e integraci�n econ�mica en el hemisferio". Sin embargo, esta "transformaci�n pac�fica" no ha dejado de cobrar sus propias v�ctimas bajo las formas despiadadas del desempleo y la marginalidad social. La desocupaci�n es un problema moral de la sociedad contempor�nea, al margen de las consecuencias pol�ticas, econ�micas y sociales que pueda acarrear. Frente a este flagelo del mundo actual, se levant� la palabra autorizada de Su Santidad Juan Pablo II, en su Carta Enc�clica Centesimus Annus, escrita en ocasi�n del Centenario de la Rerum Novarum, se�al� el papel irrenunciable del Estado, como reacci�n de la conciencia moral ante situaciones que ofenden la dignidad humana. Al abordar el drama del desempleo, menciona como su contrapartida: "El desarrollo de una aut�ntica cultura del trabajo", y exhorta: "Para concebir esos fines el estado debe participar directa o indirectamente". Indirectamente y seg�n el principio de subsidiariedad creando condiciones favorables el libre ejercicio de la actividad econ�mica, encauzada hacia una oferta abundante de oportunidades de trabajo y de fuentes de riqueza. Directamente y seg�n el principio de la solidaridad, poniendo en defensa de los m�s d�biles, algunos l�mites b�sicos en las condiciones de trabajo y asegurando en todo caso un m�nimo vital al trabajador en paro". En suma, el Santo Padre advert�a sobre el nuevo c�rculo vicioso de la pobreza. Si la revoluci�n tecnol�gica excluye del mercado de trabajo y consiguientemente del consumo a un creciente n�mero de trabajadores, la rueda de la econom�a comienza a girar perversamente. Menos consumo equivale a disminuci�n de la producci�n y �sta configura menos empleo, que a su vez se traduce en menos consumo o simplemente subconsumo y creciente marginalidad social. Hay que romper esta dial�ctica herm�tica de la exclusi�n social, convirtiendo el c�rculo vicioso en un c�rculo virtuoso de crecimiento, integraci�n y empleo productivo. Uno de los instrumentos para revertir las magnitudes del desempleo y la marginaci�n productiva y social, es la redefinici�n del rol, el fortalecimiento y la modernizaci�n de los ministerios de trabajo en la regi�n. El mundo institucional del trabajo, al que me unen v�nculos tempranos de vocaci�n e historia personal, emerge con fuerza en Am�rica Latina, a partir de la �ltima posguerra. Entre 1945 y 1960 se crean la mayor�a de los ministerios de trabajo de la regi�n. Las sucesivas conferencias de la OIT, como las conferencias interamericanas de ministros del trabajo de la OEA, ratificaron la tendencia hacia el fortalecimiento institucional de la administraci�n del trabajo, su estilo tripartito, su funci�n promotora del desarrollo social y laboral y su vinculaci�n con los procesos de reconversi�n productiva y modernizaci�n administrativa. Los nuevos escenarios que se configuran a partir de los cambios, operados en esta �ltima d�cada del siglo, obligan a reformular las pol�ticas laborales y sociales. El proceso de modernizaci�n iniciado en la mayor�a de los pa�ses de la regi�n exige redefinir el rol de los ministerios que gerencian la pol�tica laboral, adecu�ndola a las transformaciones originadas por la revoluci�n tecnol�gica y los imperativos de productividad y competitividad. Los objetivos de la administraci�n el trabajo en nuestros d�as deben orientarse hacia la promoci�n de reformas laborales que se correspondan con la reconversi�n productiva operada en el mundo; la modernizaci�n de los sistemas de relaciones laborales; la mejora de la productividad del trabajo; el perfeccionamiento del tripartismo y la participaci�n de los actores sociales; atender los efectos que los flujos migratorios producen sobre el mercado laboral; disminuir la informalidad laboral e incorporar a nuevos segmentos de trabajadores a la actividad productiva. En suma, nosotros advertimos que los ministerios del trabajo no pueden limitarse a ser �rganos jur�dicos de la conciliaci�n y el arbitraje, sino protagonistas de la construcci�n del futuro. Para ello, deben asumirse como los instrumentos centrales de las pol�ticas de empleo y formaci�n profesional con indelegable responsabilidad en la formaci�n, adecuaci�n y reconversi�n de los recursos humanos necesarios para acompa�ar y consolidar este proceso de transformaci�n y modernizaci�n que singulariza al mundo contempor�neo. Qu� podemos hacer en el nivel regional y en el marco de la OEA para avanzar en esa direcci�n? Antes que nada: revalorizar la importancia de los ministerios de trabajo, asignarles el papel de organismos coordinadores de la acci�n del gobierno en el campo del empleo: su protecci�n y promoci�n, reconociendo su responsabilidad y competencia en la formulaci�n y ejecuci�n de pol�ticas de educaci�n y adaptaci�n de la mano de obra. Si la pol�tica socio/laboral se integra plenamente a las corrientes del crecimiento econ�mico y la modernizaci�n institucional, el rol de los ministerios del trabajo se habr� de transformar y se fortalecer� su participaci�n institucional. Hasta el presente, esta presencia institucional se ha configurado con su bajo perfil organizacional en la propia estructura del estado. Los ministerios de trabajo, al igual que otras �reas vinculadas con lo social, no han tenido una participaci�n equiparable a otros n�cleos decisionales vinculados con lo econ�mico-financiero. Por ello, se los ubica -con frecuencia- en el grupo de ministerios "no modernos", con deficiencias que tienen mucho que ver, no solo con la falta de medios presupuestarios y de personal, sino tambi�n, con el escaso empleo de t�cnicas gerenciales modernas, ausencia de carreras profesionales org�nicas, mecanismos burocr�ticos tradicionales y pol�ticas de personal meramente administrativas. La Organizaci�n Internacional del Trabajo advirti� estos d�ficits institucionales desde el final de la d�cada de los 70'. Precisamente, el "Convenio N� 150 sobre administraci�n del trabajo: cometido, funciones y organizaci�n" introdujo los conceptos de pol�tica nacional de trabajo, sistemas de administraci�n del trabajo, democratizaci�n de los �rganos de participaci�n y consulta y una concepci�n din�mica de los servicios de empleo, que estimul� la creaci�n de servicios o direcciones de empleo en casi todos los ministerios de la regi�n. La Rep�blica Argentina, bajo la administraci�n del Presidente Menem, ha realizado y realiza esfuerzos importantes para transformar sus estructuras legislativas, institucionales, organizaciones y de participaci�n en la direcci�n de los cambios que se operan en el mundo y en las Am�ricas Esta D�cima Conferencia, los temas que conforman su agenda y el contexto hist�rico en que se re�ne, son expresiones del inter�s que tiene la Rep�blica Argentina, en compartir con los pa�ses hermanos de Am�rica la promesa de un futuro donde se reconstruya la unidad substancial del continente. Este proceso tiene nombre propio y horizonte temporal. Tenemos el compromiso de conformar la Asociaci�n de Libre Comercio de las Am�ricas (ALCA) para el a�o 2005. Este compromiso deriva del pacto para el desarrollo y de la prosperidad, que los Presidentes de las Am�ricas suscribieron en la Cumbre de Miami, a fines de 1994. Existe, pues, un nuevo marco hist�rico para la integraci�n regional, que articular� los diferentes acuerdos de libre comercio y las experiencias comunitarias, en un espacio continental que se extender� desde Alaska a Tierra del Fuego. Este espacio no ser� solamente un espacio econ�mico, comercial o aduanero, ser� tambi�n, un espacio social, donde la problem�tica de las relaciones laborales, el empleo, las migraciones, la formaci�n profesional y la din�mica de los mercados de trabajo tendr�n que coexistir y coadyuvar al proceso de integraci�n. En este nuevo escenario regional, la OEA tiene un important�simo rol que cumplir en la configuraci�n de las bases pol�ticas de la integraci�n, como el Banco Interamericano de Desarrollo las tiene en el terreno econ�mico y financiero. La gesti�n iniciada por el Secretario General D. C�sar Gaviria, ha coincidido con este prometedora etapa de las relaciones interamericanas. Su "nueva visi�n de la OEA" nos alienta a ser optimistas sobre el futuro de este proceso que hemos iniciado. En ese marco, esta D�cima Conferencia adquiere relieves de gran evento para el futuro de nuestro continente. Nuestros Presidentes fijaron las metas estrat�gicas y los ministros de comercio -recientemente en Denver- acordaron un cronograma para avanzar por los caminos de la liberalizaci�n comercial. Toca ahora a los ministros de trabajo, echar las bases de un sistema interamericano de relaciones laborales, que ayude a construir una integraci�n regional sobre las bases de lealtad comercial y justicia social. Se�ores Ministros: Con la certeza espiritual que nos anima el impulso de alcanzar estas metas, hago votos para que Dios los ilumine y gu�e en sus trabajos en estos d�as. Bajo esta invocaci�n, dejo formalmente inauguradas las deliberaciones de la D�cima Conferencia de Ministros de Trabajo de la Organizaci�n de los Estados Americanos. Muchas gracias. INTERVENCI�N DEL SE�OR
MINISTRO DE TRABAJO Y SEGURIDAD SOCIAL DE
SE�ORES MINISTROS DE TRABAJO DE AM�RICA SE�ORES REPRESENTANTES SINDICALES Y EMPRESARIALES DE AM�RICA SE�ORAS Y SE�ORES LA "X CONFERENCIA INTERAMERICANA DE MINISTROS DE TRABAJO" HA LLEGADO A SU FIN, Y ME CORRESPONDE DAR POR CLAUSURADAS SUS DELIBERACIONES. QUISIERA, ANTES DE AVANZAR ALGUNAS REFLEXIONES SOBRE LOS TEMAS AQU� ABORDADOS, REITERAR MI AGRADECIMIENTO POR LA PRESENCIA DE CADA UNO DE USTEDES EN LA REP�BLICA ARGENTINA, Y POR EL ALTO HONOR QUE ME HAN CONFERIDO ELIGI�NDOME PARA PRESIDIR ESTA "X CONFERENCIA". Y AGRADECER TAMBI�N A TODOS QUIENES LA HAN HECHO POSIBLE. COMENZANDO POR LA "ORGANIZACI�N DE ESTADOS AMERICANOS", A CUYO SECRETARIO GENERAL ENV�O DESDE AQU� UN ESPECIAL RECONOCIMIENTO POR LA LABOR DE LOS FUNCIONARIOS DE SU EQUIPO. SIN OLVIDAR A LA ORGANIZACI�N INTERNACIONAL DEL TRABAJO (OIT), QUE HA CONTRIBUIDO CON UN DOCUMENTO ESPECIALMENTE SIGNIFICATIVO; A LAS ORGANIZACIONES SINDICALES Y EMPRESARIALES QUE HAN REALIZADO APORTES CONSTRUCTIVOS A NUESTRAS DELIBERACIONES; NI A LOS FUNCIONARIOS Y COLABORADORES QUE NOS HAN ASISTIDO DURANTE NUESTROS TRABAJOS. PERM�TANME, ASIMISMO, CONGRATULARME POR EL �XITO ALCANZADO LUEGO DE TRES D�AS DE INTENSO TRABAJO. LA"DECLARACI�N DE BUENOS AIRES" Y EL "PLAN DE ACCI�N", APROBADOS UN�NIMEMENTE HOY, AS� COMO LOS ENRIQUECEDORES CONTACTOS BILATERALES QUE HEMOS MANTENIDO, CERTIFICAN AQUEL �XITO. ESTA "X CONFERENCIA INTERAMERICANA DE MINISTROS DE TRABAJO" SE HA CELEBRADO EN UN CONTEXTO INTERNACIONAL CIERTAMENTE SINGULAR, CARACTERIZADO POR LA ACELERACI�N DE LOS CAMBIOS POL�TICOS Y ECON�MICOS, Y POR LOS PROBLEMAS DERIVADOS DEL CRECIENTE DESEMPLEO. DESDE EL PRIMER �NGULO, Y EN EL ESCENARIO AMERICANO, AQUELLOS CAMBIOS NOS HAN PERMITIDO CONSOLIDAR LA DEMOCRACIA; REFUNDAR LA ECONOM�A A PARTIR DE LAS REGLAS DEL MERCADO; Y ABANDONAR LAS POL�TICAS AUT�RQUICAS EN BENEFICIO DE LA CULTURA DE LA INTEGRACI�N INTERNACIONAL. EL DESEMPLEO, POR SU PARTE, HA IRRUMPIDO CON SINGULAR FUERZA EN LA MAYOR�A DE LOS PA�SES DE AM�RICA. EN ALGUNOS CASOS, SORPRENDIENDO A SOCIEDADES INSTALADAS EN LA ILUSI�N DEL PLENO EMPLEO, ALIMENTADA -EN REALIDAD- POR LA PRESENCIA DE BAJ�SIMAS TASAS DE ACTIVIDAD QUE ENCUBR�AN LA DESOCUPACI�N EXISTENTE. SIN EMBARGO, NUESTROS PA�SES SABEN HOY QUE LA DERROTA DE LA DESOCUPACI�N ES UN OBJETIVO TAN DESEABLE COMO DIF�CIL DE ALCANZAR Y, CONSECUENTEMENTE, TIENDEN A RECHAZAR PRESUNTAS SOLUCIONES BASADAS EN VOLUNTARISMOS POL�TICOS O EN PROPOSICIONES DEMAG�GICAS. SI SE ME PERMITE UNA CIERTA DOSIS DE ESQUEMATISMO, DIR�A QUE, EN L�NEAS GENERALES, NUESTROS PA�SES RECHAZAN LAS PROPUESTAS QUE, EN NOMBRE DEL PLENO EMPLEO, PRETENDEN -BIEN QUE SUBREPTICIAMENTE- UN RETORNO A LA INFLACI�N O AL AISLAMIENTO ECON�MICO INTERNACIONAL. Y RECHAZAN TAMBI�N AQUELLAS OTRAS PROPUESTAS BASADAS EN EL DESARME TOTAL DE NUESTROS SISTEMAS DE RELACIONES LABORALES Y DE SEGURIDAD SOCIAL, O EN EL FRENO AL INEXCUSABLE PROCESO DE REORGANIZACI�N PRODUCTIVA AL QUE CADA UNO DE NUESTROS PA�SES -DESDE SU SINGULARIDAD- SE ENCUENTRA ABOCADO. AM�RICA HA HECHO UNA APUESTA FIRME EN FAVOR DE LA INTEGRACI�N DE NUESTRAS ECONOM�AS EN LOS MERCADOS MUNDIALES. UNA APUESTA FIRME EN FAVOR DE LA ESTABILIDAD POL�TICA Y ECON�MICA. UNA APUESTA FIRME EN FAVOR DE LA COHESI�N SOCIAL, QUE IMPLICA UN RECHAZO A LA DUALIZACI�N DE NUESTRAS SOCIEDADES. DICHO EN OTROS T�RMINOS: QUEREMOS COMPETIR -Y ESTAMOS HACI�NDOLO- SIN DESARTICULAR LOS DERECHOS B�SICOS DE LOS TRABAJADORES O DE LOS JUBILADOS. LAS REFLEXIONES DE ESTA "X CONFERENCIA" HAN PUESTO EN EVIDENCIA QUE -AL MENOS DESDE LA �PTICA QUE AQU� NOS CONVOCA- AM�RICA ES UN ESPACIO HETEROG�NEO, PERO INTEGRABLE Y CON UNA S�LIDA VOCACI�N DE INTEGRACI�N. Y ELLO ES AS� PORQUE, POR ENCIMA DE ALGUNOS ELEMENTOS COMUNES QUE EMPARENTAN A NUESTROS SISTEMAS NACIONALES DE RELACIONES DEL TRABAJO Y DE SEGURIDAD SOCIAL DE BASE ANGLOSAJONA CON LOS DE BASE EUROPEA CONTINENTAL, TALES SISTEMAS SON EXTREMADAMENTE DIVERSOS Y HASTA DIVERGENTES. SIN EMBARGO Y COMO CONSECUENCIA DE LAS TRANSFORMACIONES ANTES RESE�ADAS, AMBOS SISTEMAS SE HALLAN SOMETIDOS A FUERTES TENSIONES: DE UN LADO, LAS QUE APUESTAN POR SU DESARME. DE OTRO, LAS QUE ACONSEJAN TRANSITAR EL CAMINO DE LA ARMONIZACI�N SOCIOLABORAL. EN CUALQUIER CASO, EL TRIUNFO DE UNA U OTRA DE ESTAS L�NEAS DE TENDENCIA DEPENDE DE M�LTIPLES FACTORES. PERO DEPENDE, ANTES QUE NADA, DE ELECCIONES QUE AFECTAN AL MUNDO DE LOS VALORES, Y DE LAS DEFINICIONES QUE SE ADOPTEN EN MATERIA DE "ESTRATEGIAS COMPETITIVAS". COMO LO HAN PUESTO DE MANIFIESTO LOS SE�ORES MINISTROS REUNIDOS EN ESTA "X CONFERENCIA", AM�RICA, PESE A AQUELLA HETEROGENEIDAD, ES -Y DEBE SEGUIR SIENDO- UN ESPACIO DE LIBERTAD, DE SOLIDARIDAD, Y DE IGUALDAD DE OPORTUNIDADES. SI ESTO ES AS�, LAS INEVITABLES Y URGENTES REFORMAS QUE ESTAMOS INTRODUCIENDO EN LOS SISTEMAS LABORALES Y DE SEGURIDAD SOCIAL DE AM�RICA, HAN DE RECONOCER COMO L�MITE INFRANQUEABLE EL RESPETO A AQUELLOS PRINCIPIOS QUE FORMAN PARTE DE LAS SE�AS DE IDENTIDAD DE AM�RICA. CONSECUENTEMENTE, LAS ESTRATEGIAS COMPETITIVAS DE NUESTRAS NACIONES NO PUEDE BASARSE EN LA EXPLOTACI�N DE LOS NI�OS, NI EN LOS TRABAJOS FORZOSOS, NI EN LA SUPRESI�N DE LOS DERECHOS LABORALES FUNDAMENTALES, NI EN LA GENERALIZACI�N DEL TRABAJO CLANDESTINO, NI EN LA EXCLUSI�N DE LAS PERSONAS CON MAYORES DIFICULTADES DE ACCESO AL EMPLEO. POR EL CONTRARIO, TALES ESTRATEGIAS COMPETITIVAS HABR�N DE BASARSE EN EL APROVECHAMIENTO DE NUESTRAS VENTAJAS DIFERENCIALES Y, SE�ALADAMENTE, EN LA CALIDAD DE NUESTROS RECURSOS HUMANOS. LA OPTIMIZACI�N DE NUESTROS RECURSOS HUMANOS PRESUPONE, CLARO EST�, UN NOTABLE ESFUERZO DE INVERSI�N -PRIVADA Y P�BLICA- EN EDUCACI�N Y EN FORMACI�N PROFESIONAL. UN ESFUERZO QUE, DADO EL ATRASO QUE SE REGISTRA EN LA MAYOR�A DE NUESTROS PA�SES, HABR� DE TENER DIMENSIONES EXTRAORDINARIAS, Y DEBER� APUNTAR A REFORZAR LA CULTURA DEL TRABAJO, A FACILITAR LA INTRODUCCI�N DE LAS NUEVAS TECNOLOG�AS, A DESARROLLAR LAS HABILIDADES GERENCIALES, Y A INTEGRAR TANTO A LOS J�VENES COMO A LOS TRABAJADORES DE EDAD AVANZADA, A LAS MUJERES, Y A LOS DISCAPACITADOS. LOS MINISTROS DE TRABAJO DE AM�RICA HEMOS COINCIDIDO EN DESTACAR LA IMPORTANCIA QUE PARA EL EMPLEO, LA PRODUCTIVIDAD Y LA EQUIDAD SOCIAL, TIENE LA CAPACITACI�N DE LOS RECURSOS HUMANOS. Y HEMOS TRADUCIDO TALES COINCIDENCIAS EN DOS AFIRMACIONES: LA COOPERACI�N INTERAMERICANA PARA LA CAPACITACI�N EST� LLAMADA A CUMPLIR UN PAPEL PROTAG�NICO. LOS PA�SES Y LAS EMPRESAS MAS DESARROLLADAS DEBER�AN ASUMIR MAYORES RESPONSABILIDADES COOPERATIVAS. LAS DELIBERACIONES DE ESTA "X CONFERENCIA" HAN SERVIDO, ADEM�S, PARA PONER DE MANIFIESTO LA COM�N PREOCUPACI�N POR HACER COMPATIBLES EL LIBRE COMERCIO Y LA INTEGRACI�N ECON�MICA, CON LA PRESERVACI�N DE LOS DERECHOS SOCIALES FUNDAMENTALES. LA "DECLARACI�N DE BUENOS AIRES" RECOGE LOS T�RMINOS DE TAL COINCIDENCIA, Y ABRE EL CAMINO PARA UN DEBATE MAS PROFUNDO. FRENTE A LAS AMENAZAS DE DESARME SOCIAL, AM�RICA DEBE REACCIONAR, CON FIRMEZA, EN UNA DOBLE DIRECCI�N: * EN PRIMER LUGAR, DENUNCIANDO Y RECHAZANDO LAS PR�CTICAS DE "DUMPING SOCIAL" CUYA EXPANSI�N PARECE CONSOLIDARSE EN CIERTAS �REAS DEL PLANETA. EN CUALQUIER CASO, CONVIENE DEJAR SENTADO QUE ESTE RECHAZO TIENE EL MISMO �NFASIS QUE EL RECHAZO A LAS PR�CTICAS PROTECCIONISTAS, AS� COMO A EVENTUALES INTENTOS DE MANIPULAR EL TEMA SOCIAL PARA ENCUBRIRLAS. DADA LA MAGNITUD DE LA AMENAZA QUE DE TAL SUERTE SE CIERNE SOBRE NUESTRO MODELO DE CONVIVENCIA, TENEMOS QUE AVANZAR -DEJANDO DE LADO PREJUICIOS IDEOL�GICOS- EN EL DISE�O DE FORMAS EFICACES Y MULTILATERALES DE SANCIONAR A QUIENES APROVECHAN LA LIBERTAD DE COMERCIAR -QUE NOSOTROS RESPETAMOS COMO UN PILAR DEL NUEVO ORDEN MUNDIAL-, PARA PONER EN JAQUE A NUESTROS SISTEMAS DE EMPLEO, DE RELACIONES LABORALES, Y DE SEGURIDAD SOCIAL. * EN SEGUNDO LUGAR, AVANZANDO HACIA LA DEFINICI�N DE LO QUE PODR�AMOS DENOMINAR UN "ESPACIO SOCIAL AMERICANO" COMO CONJUNTO DE VALORES, PRINCIPIOS Y REGLAS QUE ORGANIZAR� LAS RELACIONES LABORALES Y DE SEGURIDAD SOCIAL. DENTRO DE ESTE ORDEN DE IDEAS ES POSIBLE AFIRMAR, SIN EXCESOS TRIUNFALISTAS, QUE ESTA "X CONFERENCIA INTERAMERICANA" CONSTITUY� UN PRIMER MOMENTO DE REFLEXI�N, UN PUNTO DE PARTIDA, EN EL ASENTAMIENTO DE LAS BASES DE LO QUE SER� AQUEL "ESPACIO SOCIAL AMERICANO". UN PUNTO DE PARTIDA SIGNIFICATIVO SI SE RECUERDA QUE EL "PACTO PARA EL DESARROLLO Y LA PROSPERIDAD", SUSCRITO POR NUESTROS JEFES DE ESTADO Y DE GOBIERNO REUNIDOS EN MIAMI EN DICIEMBRE DE 1994, NOS HA MARCADO UN OBJETIVO Y UNA FECHA: HACIA EL A�O 2006, AM�RICA DEBER� SER UN �REA INTEGRADA DE LIBRE COMERCIO. A ESTE RESPECTO MI GOBIERNO CREE -Y EST� SEGURO DE SINTONIZAR CON EL PENSAMIENTO DE LA MAYOR�A DE LOS GOBIERNOS DE AM�RICA- QUE ESA DESEABLE LIBERTAD COMERCIAL TIENE QUE SER COMPATIBLE CON LA PRESERVACI�N, EN EL �REA, DE LOS DERECHOS LABORALES B�SICOS, Y CON LA COHESI�N TERRITORIAL Y SOCIAL. PERM�TANME AQU� UN PAR�NTESIS PARA RECORDAR QUE, MUY RECIENTEMENTE, LOS MINISTROS DE TRABAJO DEL �REA IBEROAMERICANA HEMOS DADO LUZ VERDE AL PROYECTO DE "C�DIGO IBEROAMERICANO DE SEGURIDAD SOCIAL", QUE SEGURAMENTE APROBAR�N LOS JEFES DE ESTADO Y DE GOBIERNO CUANDO SE RE�NAN -DENTRO DE UNOS D�AS- EN LA CIUDAD DE BARILOCHE. VOLVIENDO AL �MBITO DE ESTA "X CONFERENCIA", QUISIERA DESTACAR QUE UNO DE LOS PRINCIPALES ACUERDOS OPERATIVOS ALCANZADOS CONTEMPLA -PRECISAMENTE- EL FUNCIONAMIENTO DE UN GRUPO DE TRABAJO ESPECIALMENTE ENCARGADO DE ANALIZAR LAS RELACIONES ENTRE LIBRE COMERCIO, INTEGRACI�N ECON�MICA, EMPLEO Y CONDICIONES DE TRABAJO. A LA ESPERA DE LAS CONCLUSIONES DE ESTE COMIT�, ME ATREVO A SE�ALAR QUE CUALQUIER RESPUESTA A LOS DESAF�OS QUE PLANTEAN LOS NUEVOS ESCENARIOS -ESTO ES, APROVECHAR LAS OPORTUNIDADES DE LA GLOBALIZACI�N Y DERROTAR AL DESEMPLEO- REQUIERE ALCANZAR ACIERTOS EN VARIOS CAMPOS. EN PRIMER LUGAR EN EL DE LAS POL�TICAS POBLACIONALES, INCLUYENDO EL ORDENAMIENTO DE LAS MIGRACIONES INTERNACIONALES DE TRABAJADORES, TEMA AL QUE HEMOS DEDICADO UN CAP�TULO ESPECIAL EN ESTA "X CONFERENCIA". EN SEGUNDO LUGAR EN LA REFORMA DE LOS SISTEMAS DE EMPLEO, DE RELACIONES LABORALES, Y DE SEGURIDAD SOCIAL. DENTRO DE ESTE APARTADO QUISIERA DESTACAR QUE -EN LO QUE VA DE LA D�CADA DE LOS NOVENTA- CASI TODOS LOS PA�SES DE AM�RICA HAN ENCARADO PROFUNDAS REFORMAS, DE CUYO CONTENIDO Y DIRECCIONALIDAD HEMOS TOMADO DEBIDA NOTA EN ESTA "X CONFERENCIA". EN L�NEAS GENERALES, ESTAS REFORMAS HAN APUNTADO A:
EN TERCER LUGAR TENEMOS LA RESPONSABILIDAD DE ACELERAR EL DESARROLLO DE SISTEMAS DE INFORMACI�N SOBRE LOS MERCADOS DE TRABAJO, Y DE INDICADORES SOCIOLABORALES QUE ORIENTAN LA TOMA DE DECISIONES. NO SOLO POR PARTE DE LOS ACTORES SOCIALES, SINO INCLUSO POR PARTE DE LOS TRABAJADORES Y DE LOS EMPLEADORES INDIVIDUALMENTE CONSIDERADOS. EN CUARTO LUGAR, ES PRECISO ERRADICAR EL FRAUDE LABORAL Y REDUCIR LA INFORMALIDAD EN EL MERCADO DE TRABAJO. EN ESTE SENTIDO, LA "X CONFERENCIA" HA CONSTATADO LA GRAVEDAD QUE ESTE FEN�MENO TIENE EN AM�RICA, Y LOS ESFUERZOS QUE CADA PA�S DEDICA A ESTOS OBJETIVOS. EN QUINTO LUGAR, RESULTA INELUDIBLE LOGRAR QUE LA NEGOCIACI�N COLECTIVA SE DESARROLLE BAJO PAUTAS DE RESPONSABILIDAD Y TENIENDO EN CUENTA SU IMPACTO MACROECON�MICO. EN ESPECIAL LOGRAR QUE LOS SALARIOS EVOLUCIONES EN FUNCI�N DE LA PRODUCTIVIDAD. VALE LA PENA DESTACAR AQU� QUE VARIOS SE�ORES MINISTROS HAN PUESTO �NFASIS EN LA NECESIDAD DE DEJAR ATR�S LA CULTURA DE LA CONFRONTACI�N PARA DAR PASO A NUEVAS FORMAS DE COOPERACI�N EN EL SENO DE LA EMPRESA. Y DE DEJAR IGUALMENTE ATR�S ACTITUDES AUTORITARIAS EN BENEFICIO DE MODOS PARTICIPATIVOS DE GESTI�N EMPRESARIAL, QUE HAN DEMOSTRADO TENER INFLUENCIA POSITIVA EN MATERIA DE PRODUCTIVIDAD. TODO LO CUAL IMPLICA UNA REAFIRMACI�N DE LOS DERECHOS SINDICALES FUNDAMENTALES. POR �LTIMO, LA "X CONFERENCIA" HA SERVIDO PARA PONER DE MANIFIESTO LA NECESIDAD DE PROFUNDIZAR LA REFORMA DE LOS MINISTERIOS DE TRABAJO. UNA REFORMA QUE ES CULTURAL (PARA PASAR DEL INTERVENCIONISMO A LA AUTONOM�A); INSTITUCIONAL (PARA ASUMIR LOS DESAF�OS DEL EMPLEO Y LA CAPACITACI�N); ORGANIZACIONAL (PARA INTRODUCIR T�CNICAS DE GERENCIAMIENTO QUE COMPATIBILICEN LA EFICIENCIA SOCIAL CON LA EFICIENCIA ECON�MICA); Y FUNCIONAL (PARA REEMPLAZAR EL ESTILO BUROCR�TICO POR EL QUE ES PROPIO DE LAS ORGANIZACIONES DE SERVICIO). SE�ORES MINISTROS DE TRABAJO DE AM�RICA, SE�ORAS Y SE�ORES: QUISIERA CONCLUIR ESTA EXPOSICI�N MANIFESTANDO LA FIRME DECISI�N DEL GOBIERNO DEL PRESIDENTE MENEM DE PARTICIPAR EN LA CONSTRUCCI�N DE UNA AM�RICA INTEGRADA Y DOTADA DE UNA DIMENSI�N SOCIAL. Y MANIFESTANDO TAMBI�N MI CONVICCI�N DE QUE -MERCED A LA VOLUNTAD POL�TICA DE CADA UNO DE LOS MINISTROS AQU� PRESENTES- LOS GRUPOS DE TRABAJO QUE HEMOS CONSTITUIDO CERTIFICAR�N -EN TIEMPO Y FORMA- LA SIGNIFICACI�N DE ESTA "X CONFERENCIA". MUCHAS GRACIAS. |