R�novation du centre ville au XXe si�cle.

 

1921 : Premier projet de r�novation : cr�ation d’une deuxi�me rue commer�ante, rue Sainte Dominique.

1954 : Un p�t� de maisons (quartier bombard�) est enti�rement ras� pr�s de Notre-Dame (actuelle place Mgr Tissier)

Dec 1960 : Cr�ation de la SEDMA, soci�t� d’�conomie mixte financ�e � 25% par la caisse des d�p�ts et consignations.

1963 : Election de M. Degraeve � la t�te de la municipalit�.

1966 : Deuxi�me projet de r�novation : le th��tre et la rue de la Marne sont conserv�s. Ce projet ne pr�voyant pas la construction d’un nombre suffisant de logements est abandonn� en 1967.

chantiernoir.jpg (20844 octets)

Nov. 1969 : Cr�ation de la ZAC.

1970 Troisi�me projet de r�novation : construction de trois tours de 40 m de haut (la hauteur de Notre-Dame !), soit 800 logements.

Les Affaires Culturelles admettent la destruction du pont des Viviers, mais refusent la hauteur des tours.

Mai 1970 : Les Monuments Historiques veulent prot�ger le th��tre et trois maisons.

Op�ration "trous de gruy�re" : d�s qu’un immeuble est vacant, il est d�moli.

D�c. 1970 : Le 9 D�cembre, "Le Monde" publie un article de Philippe Levantal intitul� "Urbanisme aveugle � Ch�lons sur Marne". cet article provoque de vifs remous et M. Degraeve y r�pond le 30 D�cembre, dans le m�me journal, sous le titre "L’urbanisme � Ch�lons sur Marne".

dunaunoir.jpg (15855 octets) Dsc00011.jpg (7725 octets)

Mars 1971 : R��lection de M. Degraeve au poste de maire.

Juin 1971 : La commission sup�rieure des Monuments Historiques demande "une �tude plus pr�cise et plus finie pour le quartier Notre-Dame et l’ancien th��tre". Le projet compl�mentaire fourni suite � cette demande ne satisfait pas l’architecte en chef des Monuments Historiques. Il demande que le th��tre soit maintenu, que les maisons anciennes ne disparaissent pas toutes et que l’abaissement des niveaux des immeubles situ�s dans le champ de visibilit� de Notre-Dame soit effectif.

quaibarbatnoir.jpg (14875 octets)

Dsc00009.jpg (7129 octets)
D�c 1971 : Un arr�t� pr�fectoral d�clare "cessible imm�diatement" les immeubles situ�s dans le p�rim�tre de la ZAC.

1972 : Ce sera l’ann�e de la fin pour "l’�lot G".

L’Inspecteur g�n�ral adresse au directeur de l’Architecture ses conclusions :

- nous �mettons un avis favorable aux plans de circulation et de zonage.

- nous prenons acte de la vocation pi�tonni�re assign�e � la rue de Marne et demandons � la section de se prononcer sur le maintien ou non de sa largeur et des fa�ades actuelles.

- nous �mettons un avis formellement d�favorable quant � la disparition de la salle Barbat (le th��tre)

Un mois plus tard, le plan de masse de la r�novation passait devant la deuxi�me section de la commission sup�rieure des Monuments Historiques qui d�cidait de laisser au maire le soin de conserver ou non la salle Barbat.

Mars 1972 : On commence � d�molir la salle Barbat.

"Nous savions qu’un mauvais coup se pr�parait. Nous les attendions � l’aube pour les emp�cher et tenter de faire intervenir un haut fonctionnaire. Nous savions que la fa�ade devait �tre class�e ; c’�tait une question de jours ... Nous campions la nuit dans les alentours. Ils sont arriv�s � 5 heures du soir. Nous �tions repartis."

(un des "Amis du Vieux Ch�lons")

barbatnoir.jpg (13973 octets)

 

sallebarbat.jpg (9093 octets)
bazarfoch noir.jpg (26026 octets) bazar-foch1.jpg (9299 octets)  

1974-75 : Construction du CHV. L’esth�tique du b�timent provoque un certain �moi parmi les Ch�lonnais. Quant au d�ficit du CHV, il sera r�parti sur les huit hectares de la zone, portant le prix du m� � 1300 F.

1975 : M. M�nard succ�de � M. Degraeve � la mairie.

Avril 1975 : Destruction de l’ensemble architectural du XVIIIe si�cle de la place des Arts.

Un architecte-urbaniste charg� par le ministre des Affaires Culturelles avait �tudi� alors une variante du projet primitif tenant compte de la protection du centre historique. On pr�texta son prix trop �lev�.

bazarnoir.jpg (17640 octets) Dsc00007.jpg (65317 octets)

clemengis.jpg (8052 octets)

 

Mars 1977 :Elections municipales : une municipalit� de gauche s’installe.

Arr�t du programme de r�novation.

Les belles fa�ades � pans de bois commencent � fleurir tout au long des rues de Ch�lons en Champagne.

espe.jpg (15363 octets)