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Les enfants de Tchernobyl en vacances au Québec

Deux petits garçons s'amusent sur un quai.
Deux petits garçons bélarusses s'amusent sur un quai.PHOTO : Facebook.com/Enfants.de.Tchernobyl.Quebec
Publié le 11 juin 2019

Depuis 2001, des enfants du Bélarus viennent chaque année passer leurs vacances d'été au Québec pour se refaire une santé par l'entremise de Séjour santé enfants Tchernobyl. Le pays de l'ex-URSS est l'un des endroits les plus touchés par les retombées de l'explosion d'un réacteur à la centrale nucléaire russe lors d'un test de routine, en 1986, à ce jour la plus importante catastrophe nucléaire de l'histoire. Dans la foulée d'une télésérie acclamée sur la tragédie, Joanne Rivest, vice-présidente de l'organisme, explique qu'un tel séjour peut faire baisser le taux de radiation de ces enfants de 50 %.

« C’est le Bélarus qui a reçu le gros des radiations, explique Joanne Rivest. Les sols sont encore contaminés, alors notre mission, c’est de faire venir ces enfants-là ici, chez des familles québécoises, durant l’été. »

« C’est un beau cadeau d’offrir ça à un enfant. On dit que le cumul de trois séjours [au Québec] peut faire une différence significative [dans la santé de ces enfants]. »

— Une citation de  Joanne Rivest

Blessure invisible

Joanne Rivest a été à deux reprises au Bélarus. Elle a constaté que ses habitants continuent de vivre comme si rien ne s’était passé. « Ça ne se voit pas, la radiation, dit-elle. Ce sont des gens qui ont une grande tradition paysanne. [Ils] font d’immenses jardins; ils en mangent les légumes et les fruits. Ils ont des animaux qui se nourrissent du sol contaminé. »

Un projet de longue date

L’envie d’aider les enfants de Tchernobyl taraudait Joanne Rivest bien avant la fondation de Séjour santé enfants Tchernobyl. « Je connaissais des gens qui accueillaient des enfants du Bélarus, raconte-t-elle. C’était quelque chose qui m’interpellait beaucoup, mais à ce moment-là, mes filles étaient jeunes et ce n’était pas possible financièrement. Lors du vingtième anniversaire de l’accident nucléaire, les médias en ont parlé, et ce sont nos filles qui sont revenues à la charge. Nous n’avons pas hésité, nous avons dit oui. »

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