2. Structure de l'avion, et anatomie de l'oiseau.

Composition de l'aile:

L'aile, une structure compliqué:

Vous êtes au café du coin, vous réfléchissez bêtement au programme de votre journée lorsque que tout à coups un pigeon surgit de nulle part et vient se pointer devant vous. Au début vous ne prêtez guère attention à ce vulgaire volatile. Mais le temps passe et plus vous regardez cet oiseau et plus celui-ci vous apparait de manière complexe. Cela ne vous est donc jamais arrivé d'admirer la beauté des ailes d'un faucon ou d'un aigle? Il faut savoir que le plumage de l'oiseau est très organisé :

De chaque barbes partent deux rangées opposés de petites branches, les barbules qui possèdent de minuscules crochets qui servent à maintenir les barbes et barbules unies et rendre le plumage imperméable.

vexilles

rachis ou hampe

barbes

calamus

Au niveau de la queue, les pennes, appelées rectrices, sont mobiles et permettent à l'oiseau d'être stable en vol, de changer de direction et de freiner au moment de l'atterrissage.

Au niveau des ailes, les pennes, appelées rémiges, contribuent à la poussée et à la portance de l'oiseau. Les rémiges sont fixées aux os, car elles doivent être assez solides pour que l'oiseau vole :

-les rémiges primaires (1) sont fixées à l'extrémité -> propulsion et sustentation (portance) de l'oiseau.

-les rémiges secondaires (4) sont placées au centre de l'aile ->protègent les rémiges primaires et les aident dans la portance.

-les rémiges tertiaires (8) situées dans la partie interne de l'aile -> contribuent à réduire les turbulences.

-plumes de contour, appelés tectrices -> permettent aux oiseaux de maintenir leur température corporelle et facilitent le glissement de l'air. ( 2,5,6,7)

Structure osseuse de l'oiseau:

Un squelette qui le définie!

Un squelette bien à lui:

Il est important de prendre en compte que le faible poids des oiseaux joue un rôle important dans leur capacité de voler grâce à plusieurs aspects de leur anatomie. C'est pourquoi les oiseaux ont un bec léger plutôt qu'une mâchoire osseuse; par ailleurs, afin d'être plus léger, ses os sont creux et remplis d'air encore dans l'objectif d'alléger le poids de l'oiseau. un corps couvert de plumes et des membres inférieurs fins et légers. C'est la raison pour laquelle leur structure osseuse allie aussi bien aérodynamisme que légèreté.

Dans l'article précédent nous vous avons montré l'importance des plumes dans l'aile de l'oiseau ainsi que leur utilité. Mais les os ont aussi des particularités qui leur est propre. En effet, le pouce et les deux doigts ont pour but de porter quelques unes des rémiges primaires, l'avant-bras composé du radius et de l'ulna eux portent les rémiges secondaires et le bras, lui, est composé de l'humérus qui se rattache lui-même au corps grâce aux muscles.

Bien entendu ces os là ne sont pas les seules qui composent notre volatile, mais il ne s'agit pas de vous faire non plus un cours de sciences de la vie et de la terre! C'est pourquoi nous avons décidé de vous montrer l'essentiel!

Des muscles d'une importances vitale!

L'oiseau possède un total de 175 muscles différents qui correspond à 40% de son poids. Les muscles des pattes sont assez puissants pour que l'oiseau puisse décoller. En contrepartie les muscles pectoraux eux sont les plus développés, afin de permettre d'abaisser et de relever les ailes. De plus une cinquantaine de muscles participent aux manœuvres en vol et sont appelés muscles alaires. Bien entendu de longs tendons permettent de contracter ces muscles et quand les muscles se contractent, ceux-ci tirent les os qui se rapprochent les uns des autres ce qui enclenche un battement d'aile. Les muscles sont reliés au bréchet et permettent notamment à l'oiseau de garder une température corporelle suffisante en haute altitude suite au froid liée à la hauteur.

Des organes bien à lui!

Et dire qu'on les croyaient sans coeur....

Vous ne le savez peut être pas mais les oiseaux ont un cœur beaucoup plus puissant que la plupart des vertébrés. En effet celui-ci a la particularité de battre plus vite que celui des humains (pour vous donner un ordre d'idée le rythme cardiaque du Rouge-gorge familier est huit fois plus rapide que le nôtre). Le cœur est un organe très volumineux chez les oiseaux, surtout par rapport à leur taille. Pour vous donner un exemple, il représente 2,4 % du poids d'un oiseau-mouche et peu battre jusqu'à 1000 pulsations par minutes lorsqu'il est en vol. Ce qui est d'avantage le cas pour les oiseaux volant à haute altitude ou dans des zones où le climat est plus froid, car ceux-ci possèdent un coeur d'avantage volumineux. Certains oiseaux même on la possibilité de rentrer en léthargie. L'un des autres organes essentiel de l'oiseau sont ses poumons constitués d'une multitude de petites poches appelés les sacs aériens qui permettent aux volatiles de modifier leur température interne (Ceux-ci se prolongent dans les plus gros os, augmentant ainsi fortement leur capacité à inspirer) . L'air circule dans ces sacs reliés les uns aux autres et les traverse de façon continue sans avoir besoin de mouvements d'inspiration et d'expiration. Certaines espèces ont même la capacité de modifier la viscosité de leur hémoglobine et des caractéristiques de leur système respiratoire en fonction de l'altitude ou des efforts à effectuer. Grâce à tout cela la température interne moyenne d'un oiseau se situe de 40 °C à 41 °C à 43,5 °C. De plus pour finir je vais vous expliquer pourquoi l'oiseau fait des fientes et non des crottes. Tout simplement car la vessie de l'oiseau est absente ce qui l'oblige donc de tout faire par le même orifice (cloaque) mais lui permet d'être plus léger.

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