“Un sourire coûte moins cher que l’électricité, mais donne autant de lumière.”

Abbé Pierre

Le déni.
La colère.
La peur.
La tristesse.
L’acceptation.

Je crois que chacun de nous, en ces temps difficiles, est passé et passe encore par l’une ou plusieurs de ces étapes.

En ce qui me concerne, j’ai parfois l’impression de répéter des tours interminables de ce cycle du deuil.

 

Deuil de quoi ?

En ce qui me concerne, je fais le deuil de certaines croyances, idées, projets. Pourvu que ce ne soit que temporaire.
Le deuil dépend de notre chemin. Mais je constate que nous sommes chacun à notre façon en train de faire face à au moins une forme de mort. Elle peut revêtir différentes figures.

Qui que nous soyons, quel que soit notre parcours, notre statut social, notre mode de pensée, notre état d’esprit : aujourd’hui, nous sommes TOUS dans le même bateau, confrontés à l’effondrement de divers modèles.

La mort est considérée comme extrêmement négative et anxiogène dans nos sociétés occidentales. On fait tout pour l’éviter. Elle est notre plus grande source de peur. Elle nous ramène au vide, au néant si effrayant et confrontant.

Aujourd’hui, on comprend pourtant de manière ultra accélérée et – certes – violente, à quel point la mort fait partie de la vie.
Le moment ne serait-il pas venu de l’accepter et d’oser regarder au-delà ?

 

Il est temps de reconstruire

Temps de repartir sur de nouvelles fondations.
De recréer un monde où l’Amour prédomine.

Afin de ne pas laisser l’entier de ce monde s’éteindre.
Car nous avons tous notre part de lumière à faire briller.
Des petites flammes qui se rejoignent peuvent créer un immense feu.
Jusqu’à l’éblouissement total.

Nous avons besoin de force, de courage, de nous protéger pour affronter le contexte actuel.
Si nous laissons s’éteindre cette flamme au fond de nous, nous donnons raison à l’obscurité.

Au-delà de la mort, il y a la lumière.
Au-delà de sols détruits, la nature peut refleurir.
Au-delà de nos doutes et peurs, il y a l’amour.

 

De quel droit nous laissons-nous plonger dans le noir ?

Nous ne pouvons certainement pas tout contrôler à l’heure actuelle (je dirais même… pas grand-chose) mais ce dont nous pouvons rester maîtres, c’est notre manière de vibrer, notre désir pour l’avenir, notre regard sur le monde, notre puissance pour émaner notre justesse comme cette part de soi qui nous a vu naître ici et maintenant.

Les artistes, créateurs et entrepreneurs sont bien malmenés. Mais n’est-ce pas à eux de montrer la voie de l’expansion en continuant sans relâche à exprimer toute forme d’art qui reste l’un des rares plaisirs que l’on peut consommer actuellement ?

Mettons du plaisir dans notre vie grâce à cet art.
Dansons, chantons, lisons, cuisinons, regardons des comédies ou de grands films d’auteurs si nous sommes enfermés.
Si nous pouvons sortir, jardinons, mettons les mains dans la terre pour nous reconnecter à elle, promenons-nous dans cette Belle nature et humons le parfum de l’automne.
Créons et donnons-nous du bonheur.
Voilà ce qui nous éloignera de la noirceur.
Et ravivera nos étincelles de joie.

 

Il faut rallumer la lumière, de toute urgence

Au lieu de laisser la peur nous faire trembler, faisons émerger un séisme de nos cœurs.
Re-connectons-nous à lui, à notre instinct, à ce qui nous semble juste et bon.
Et soyons les lueurs à l’origine du monde de demain, tous miroirs les uns des autres et reflets de l’Espoir.

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