Séminaire – Actualité de la recherche médiévaliste (Modernités Médiévales)

Pour l’année 2023, le séminaire de Modernités médiévales se tourne spécifiquement vers le dynamisme du médiévalisme, en proposant des séances sur le sujet “Actualité de la recherche médiévaliste”.

Les séances auront lieu en visio (Zoom), via le lien suivant : https://univ-artois-fr.zoom.us/j/97142575651?pwd=ZUREUmV1dUE0NE5XQnpzL3N0cnpuUT09

ID de réunion : 971 4257 5651
Code secret : 400687

Programme

  • Lundi 15 mai, 17h30-18h30 : Justine Breton présentera son ouvrage Un Moyen Âge en clair-obscur (2023) consacré aux séries télévisées médiévalistes
  • Lundi 12 juin, 17h30-18h30 : Aude Bonord présentera son inédit d’HDR consacré aux variations littéraires XX-XXIe siècle sur François d’Assise
  • Jeudi 14 septebre, 17h30-18h30 : Marine Roussillon
  • Lundi 16 octobre, 17h30-18h30 : Pauline Pilote
  • Mercredi 15 novembre : Michèle Gally
  • (à venir)

Source : Modernités Médiévales

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Publication – « The Rise of an Academic Elite : Deans, Masters, and Scribes at the University of Vienna before 1400 », éd. Monica Brînzei

Henry of Rheinfelden, a Dominican from Basel, spent the last decade of the fourteenth century at the University of Vienna studying theology. During this time he took notes on the academic activities of the first rectors of the university and deans of the Faculties of Arts and Theology. This volume explores Rheinfelden’s contribution to our understanding of the doctrinal, curricular, administrative, and prosopographical history of the early University of Vienna. Deciphering Rheinfelden’s surviving notebooks in the Universitätsbibliothek Basel sheds new light on the rise of an academic elite in Vienna. His manuscripts reveal a network of scholars sharing a passion for knowledge and supply a gallery of intellectual profiles, starting with the mentors of the group, Henry of Langenstein and Henry Totting of Oyta, and continuing with the lesser-known figures Stephen of Enzersdorf, Gerhard Vischpekch of Osnabrück, Paul (Fabri) of Geldern, Andreas of Langenstein, Rutger Dole of Roermond, Nicholas of Hönhartzkirchen, Nicholas of Dinkelsbühl, John Berwart of Villingen, John Stadel of Russbach, Peter de Treysa, Michael Suchenschatz of Hausleiten, Peter Schad of Walse, Thomas of Cleves, and Leonhard of Dorffen. The papers gathered in this volume highlight the intricate relationship between a commitment to administrative duty and an appetite for the creation of a doctrinal tradition via debating, forging arguments, defending and attacking positions, commenting on authorities, and adopting and adapting academic practices imported from Paris, since the majority of the authors in our gallery were educated in Paris and built their careers in Vienna. Through Rheinfelden’s notebooks, this volume provides access to unique and previously unknown texts that together offer a new image of the medieval University of Vienna.

Table des matières :

Introduction – Monica BRÎNZEI

Acknowledgements

Adinel C. DINCĂ – Henry of Rheinfelden (†1433) The Identity of a Scribe
Nadège CORBIÈRE – Henry of Rheinfelden’s Collection of Quaestiones on Peter of Lombard Sentences in Basel, Univesitätsbibliothek, A IX 92
Aurora PANZICA – Une tentative de réductionnisme au Moyen Âge: la philosophie naturelle d’Henri de Langenstein, de Paris à Vienne
Luciana CIOCA – The Parisian Background of Henry of Langenstein Through the Case of John of Calore’s Vesperies
Harald BERGER – Henry Totting of Oyta and hisQuaestiones Sententiarum
Andrei MARINCA – Stretching the Great Chain of Being: Stephen of Enzersdorf on the Latitude of Creatures
Mihai MAGA – A Law Professor Discussing a Theological Question in Vienna: Gerhard Vischpekch of Osnabrück on Peter Lombard’s Sentences, Book 4, Dist. 18
Alexandra BANEU – Paul of Geldern – A Portrait of the Parisian artista as a Viennese Theologian
Chris SCHABEL – Andrew of Langenstein (ca 1362–1399†) and His Question on Human Freedom from a Disputatio Aularis
Monica BRÎNZEI – Discovering Rutger Dole of Roermond (†1409) via Henry of Rheinfelden’s Collection of NotesMonica BRÎNZEI – Notes on Magister John of Russbach (†1417)With an Update of Paul Uiblein’s Survey and Some Discoveries
Matteo ESU – Pedagogical Practices at the University in Vienna: New Textual Evidence on Nicholas de Dinkelsbühl’s Theological Training
Edit Anna LUKÁCS and Daniel COMANThomas of Cleves on the Universal Force of CharityLavinia GRIJAC and Alexander BAUMGARTEN – Quelibet creatura est creativa. Traces of Peter Schad de Walse’s Theological Debates in Vienna at the End of the 14th Century Alexandra BANEU – Leonard of Dorffen’s Question about Lucifer’s Sin
Monica BRÎNZEI – Nicholas of Anaskilch or Nicholas of Hönhartzkirchen (†1400) on Angelic Cognition
Ioana CURUŢ – John Berwart of Villingen: Witness of Henry of Langenstein and the Viennese Opinio Communis on Predestination
Daniel COMAN – Grace Meets Free Will Ruling in a Regal Government: Magister Michael Suchenschatz on Grace and Free Will
Monica BRÎNZEI – Rectors and Deans as Scribes at the Medieval University from Vienna

Indices

Informations pratiques :

The Rise of an Academic Elite : Deans, Masters, and Scribes at the University of Vienna before 1400, éd. Monica Brînzei, Turnhout, Brepols, 2023 ; 1 vol., XI–697 p. (Studia Sententiarum, 6). ISBN: 978-2-503-60102-1. Prix : € 95,00.

Source : Brepols

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Publication du RMBLF – La Lettre du Réseau, n° 22 (mai 2023)

Accès : ici

Notre dernière lettre, de décembre 2022, vous annonçait l’organisation de la 47e journée du Réseau. Celle-ci s’est tenue à l’ULiège, le vendredi 7 avril, réunissant des chercheur·ses autour de la thématique des Polyglossies. Après une solide introduction de Baudouin Van den Abeele (UCLouvain), sept interventions de jeunes chercheur·ses issu·es d’universités belges et anglaise ont permis d’aborder la question des polyglossies sous divers aspects (linguistiques, sociologiques, culturels) et dans divers cadres spatio-temporels (du Xe au XVe siècle, des îles britanniques au Proche-Orient). Les présentations et échanges qui ont suivi ont mis en évidence la transversalité des situations de plurilinguisme et la diversité des approches envisageables pour les étudier.

La prochaine journée du RMBLF se déroulera en décembre 2023 et portera sur la thématique des ressources naturelles et de leur exploitation à l’époque médiévale et au début de la période moderne. Petite information supplémentaire : cette journée sera co- organisée avec le Centre luxembourgeois de documentation et d’études médiévales (CLUDEM) et se déroulera à l’Université de Luxembourg. L’occasion pour le Réseau de renouer avec ses voisins luxembourgeois et d’envisager de nouvelles synergies de recherche.

Autre nouveauté, le comité du Réseau souhaite intégrer dans sa Lettre biannuelle la présentation de projets de recherche, et non plus uniquement de centres de recherche. Le premier projet à faire l’objet de cette attention est le projet FED-tWIN MArch21. Medieval Archives in 21st-century Belgium: Management, Investigation, Promotion, dont fait partie le secrétaire de notre Réseau, Nicolas Ruffini-Ronzani. Enfin, nous avons le plaisir de vous annoncer que les Actes de la 43e journée du Réseau, coorganisée avec la SHMESP, ont récemment été publiés aux Éditions de la Sorbonne, sous le titre suivant : Modèles, réseaux et échanges curiaux au Moyen Âge. LIIe Congrès de la SHMESP, XLIIIe Rencontres du RMBLF. Plus d’informations ici : https://rmblf.be/ 2022/11/28/publication-modeles- reseaux-et-echanges-curiaux-au-moyen- age-liie-congres-de-la-shmesp/

Bonne lecture à toutes et à tous !

Table des matières :

  • Édito
  • Résumés de la dernière activité du R.M.B.L.F
  • Mémoires en études médiévales soutenues dans les Universités Belges Francophones (année académique 2021-2022)
  • Actualité des dépôts d’archives
  • La recherche en Belgique
  • Annonces

Informations pratiques :

Numéro coordonné par Nissaf Sghaïer

Liste des mémoires établie par Sandra Otte, Valentine Jedwab, Alizé Van Brussel, Timothée Sebert

Actualités des Archives et annonces compilées par Nicolas Ruffini-Ronzani

Projet de recherche présenté par Nicolas Ruffini-Ronzani

Mise en page par Ingrid Falque.

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Appel à contribution – Les miroirs de la pourpre. Les écrits relatifs à l’ethos et aux devoirs des cardinaux (XIe-XXe siècle)

Rome – 23-24 mai 2024

Le 22 décembre 2014, le pape François prononçait un discours devant les cardinaux qui a eu un grand retentissement notamment dans le Sacré Collège. Il y énumérait les quinze maladies qui guettent le corps de la Curie romaine (le fonctionnarisme, la médisance, l’indifférence aux autres, l’accumulation, etc.) et qui seraient particulièrement susceptibles de toucher les sénateurs de l’Église. Un an plus tard, il constatait, dans un second discours, que certaines de ces maladies s’étaient manifestées au cours de l’année écoulée et il énonçait douze remèdes ou « antibiotiques » capables à ses yeux de les prévenir ou de les guérir.

Malgré la forte volonté réformatrice qui anime alors le pape François et qu’il revendique d’ailleurs explicitement, ces deux discours s’inscrivent dans une tradition séculaire de l’Église. Cette dernière s’interroge, au moins depuis le XIe siècle, sur le comportement que devraient adopter les membres du Sacré Collège : que doit faire un cardinal, que ne doit-il pas faire et, plus profondément, qu’est-ce qu’un cardinal et que n’est-il pas ?

Les réponses à apporter à ces questions sont d’autant moins évidentes que l’existence des cardinaux est relativement récente à l’échelle du temps ecclésial et que leur raison d’être – au contraire de celle du pape, des évêques ou des prêtres – ne repose pas, au moins dans ses premiers temps, sur une justification d’ordre évangélique. C’est seulement au Moyen Âge central que les titulaires de la pourpre prennent une importance croissante dans la hiérarchie de l’Église, en particulier lorsque la bulle In nomine Domini de 1059 confie la mission aux cardinaux-évêques d’élire les souverains pontifes. Ce rôle est élargi à l’occasion de l’élection d’Innocent II, en 1130, aux cardinaux-prêtres et aux cardinaux-diacres. Le statut de la dignité cardinalice n’est défini que très progressivement, notamment au travers des règles fixées pour le conclave lors du troisième concile de Latran (1179) et du deuxième concile de Lyon (1274). Les porporati acquièrent par ce biais une nouvelle dimension ecclésiologique et politique. La nécessité de légitimer ces évolutions et de donner un cadre normatif à leur action apparaît alors comme indispensable. De nombreux écrits tentent donc, dès le Moyen Âge central, de dresser un canevas général sur lequel inscrire les fonctions et les missions des cardinaux, en évolution constante, et de justifier leur position au sein de l’Église. Les auteurs et la nature de ces écrits sont fort divers : les décrets conciliaires, les lettres pontificales, les recueils de droit canonique ou la correspondance des prélats peuvent être évoqués à titre d’exemple.

Toutefois, le genre qui semble le plus correspondre à cet emploi est sans aucun doute celui de la trattatistica qui se développe, pour le cardinal comme pour d’autres figures, à la fin du Moyen Âge et à l’Époque moderne, mais qui peut également être rapprochée de la tradition des miroirs des princes. Ces traités tentent alors d’établir un vade-mecum du bon cardinal. Le plus connu d’entre eux est le De cardinalatu de Paolo Cortesi, édité en 1510, et qui a souvent été mis en parallèle avec Le livre du courtisan de Baldassare Castiglione. De nombreuses études lui ont été consacrées, alors même que sa diffusion et ses effets ont été modestes. Cette focalisation a parfois conduit les historiens à délaisser les nombreux autres traités dédiés aux porteurs de la barrette et à sous-estimer la typologie très variée des sources ayant trait à ces questions. Outre les traités, des dialogues, des ouvrages d’histoire, de la correspondance, des articles de Presse, des biographies à caractère plus ou moins hagiographiques, des oraisons funèbres et bien d’autres types de sources s’interrogent sur l’ethos des cardinaux.

À côté de ces textes nombreux et divers, il en existe d’autres qui, au contraire, remettent en cause de manière plus ou moins virulente le cardinalat. Ces écrits se développent particulièrement dans des périodes de crises ou de remises en question de l’Église. Les critiques adressées aux membres du Sacré Collège émanent le plus souvent de l’extérieur de l’Église, celles des réformateurs protestants en donnent un exemple, mais elles peuvent aussi être formulées en son sein, comme l’illustrent certaines voix qui s’élèvent de ses rangs au moment du concile Vatican II (1962-1965).

Les cardinaux et le Sacré Collège ont fait l’objet de travaux anciens que l’historiographie est venue renouveler ces vingt dernières années. Les biographies de cardinaux ont continué d’apporter leur moisson de découvertes tandis que des études prosopographiques se sont intéressées au groupe constitué par les cardinaux. Il est ainsi possible d’observer les évolutions des cohortes cardinalices au fil des âges. Plusieurs colloques ont pris cette figure pour objet, invitant notamment à écrire une histoire des cardinaux qui ne se contenterait pas d’aborder tel ou tel aspect de leur existence, avec un accent particulier placé sur leur mécénat, mais de restituer leurs actions dans leur dimension politique et sociale.

Aborder les cardinaux et le cardinalat à partir des réflexions normatives sur leur nature et leur déontologie présente l’intérêt de participer au renouvellement historiographique en cours sur ces acteurs majeurs en déplaçant la focale sur un aspect de leur histoire méconnu et délaissé par les études. En effet, à part quelques textes de circonstance, à l’instar de celui de David S. Chambers dans le volume A Companion to Early Modern Cardinal, ou d’enquêtes ponctuelles, à commencer par celles sur le De cardinalatu de Cortesi, la réflexion théorique et normative sur les cardinaux reste à analyser. Pourtant, la mise en résonnance de ces textes permet de dégager une réflexion d’ensemble évoluant dans le temps et d’œuvrer dans la direction qu’indiquait Étienne Fouilloux, lorsqu’il appelait en 2015 à passer du « singulier au pluriel » dans un article consacré aux nouvelles approches de l’histoire des cardinaux.

Ce colloque entend donc s’intéresser aux écrits relatifs aux cardinaux et à leurs comportements sur le temps long. Une première démarche consiste à privilégier l’étude stricto sensu des traités sur le cardinalat et les cardinaux. Les approches transversales de ces textes théoriques et normatifs, constituant un genre en soi, sont à privilégier. L’objectif n’est pas de proposer une galerie de portraits d’auteurs et de textes consacrés à la pourpre, même si certains d’entre eux méritent d’être envisagés sous une nouvelle lumière, mais d’offrir une vue d’ensemble de ces textes, propre à une période, à une aire géographique ou encore à un sujet particulier.

Une seconde façon d’aborder le sujet est de s’intéresser à d’autres genres s’interrogeant sur la nature et les fonctions du cardinal. En sortant des traités du type De cardinalatu, l’enquête entend, tout d’abord, établir une typologie susceptible d’accueillir cette réflexion. Il s’agit, ensuite, d’observer les temporalités dans l’élaboration des discours sur le cardinalat. Enfin, une dimension importante de cet élargissement du questionnement tient à la prise en compte des discours critiques des cardinaux, établissant un anti-modèle, voire niant toute pertinence à la réflexion sur ce sujet.

Enfin, cette rencontre ne souhaite pas se restreindre aux questions théoriques. Elle entend discuter le rapport entre les normes et les pratiques. Il semble que bien souvent les écrits sur les cardinaux entérinent de fait des évolutions et tentent, a posteriori, de les justifier ou de les condamner. Au contraire, il faudra aussi mesurer les effets éventuels que certains textes, notamment normatifs, ont pu avoir sur le comportement des cardinaux.

Modalités pratiques :

Le colloque se tiendra à l’École française de Rome, les jeudi 23 et vendredi 24 mai 2024. Il est financé par l’École française de Rome, l’Université de Tours, le Centre d’Études Supérieures de la Renaissance, le Comité pontifical des sciences historiques et le laboratoire Droit & Sociétés Religieuses (Université Paris-Saclay).

Les communications pourront être en français, en italien ou en anglais. Les propositions de communication (max. 3000 signes espaces compris, en français, en italien ou en anglais) sont à envoyer aux organisateurs (jean.senie@univ-tours.fr et pierre- benigne.dufouleur@efrome.it) jusqu’au 1er novembre 2023.

Les participants bénéficieront d’un hébergement à Rome, ainsi que d’une contribution aux frais de transport.

Comité d’organisation :

  • –  Pierre-Bénigne Dufouleur, membre de l’École française de Rome
  • –  Jean Sénié, maître de conférences à l’Université de Tours – CESR

Comité scientifique : Étienne Anheim, Agostino Paravicini Bagliani, Élisabeth Crouzet-Pavan, François Jankowiak, Alexander Koller, Claudia Märtl, Laura Pettinaroli, Olivier Poncet, Alain Tallon, Maria Antonietta Visceglia.

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Offre d’emploi – Project Curator: Silk Roads Exhibition

The British Museum
Closes: 29th May 2023

Fixed-term (18 months)

Application deadline: 12pm (midday) on 29 May 2023

About the role:

To support the Silk Roads exhibition project team, working closely with the three lead co-curators in the development and delivery of the exhibition, associated programming and outputs (e.g. publication, digital resources).

The work will involve liaising with key internal stakeholders, including curatorial and technical staff across various curatorial departments, the Exhibitions department, Photography and Imaging, Conservation, Scientific Research and Interpretation, as well as various external stakeholders.

Key areas of responsibility:

  • To work as a core member of the Project Team, assisting the Lead Co-Curators and Project Manager, participating in project meetings and liaising with other key internal stakeholders, such as Learning and National Partnerships, Loans, Marketing, Communications, Advancement and British Museum Company.
  • To act as a content advocate for the exhibition, liaising with all external stakeholders, partners, contributors and the press.
  • To undertake academic research to support the exhibition, focusing on Eurasian contacts and exchanges in Eurasia, ideally between c. 500 and 1000 CE.
  • To manage and file project documentation and correspondence; to conduct due diligence on the object list and obtain necessary information on loans (dimensions, special condition requirements, credit lines and copyright) through liaising with lenders and International and Departmental loans officers.
  • To track and monitor the movement of British Museum objects for the exhibition between departments (such as Conservation and Photography).

About you:

  • Degree in a Silk Roads-related subject, extending to the Mediterranean world.
  • Organisational skills, particular attention to details and accuracy
  • Knowledge of Silk Roads-related topics, Eurasian art and archaeology ideally between c. 500 and 1000 CE
  • Excellent team player; thrives on challenge. Diplomatic, strong communication and interpersonal skills at all levels.

About the British Museum:

The Museum offers a competitive benefits package including:

  • Membership of the civil service pension scheme
  • Free entry to a wide range of museums and exhibitions
  • Participation in private and public Museum activities, including talks by leading curators from around the world and behind-the-scenes opportunities to learn how museums care for and manage their extraordinary collections
  • Generous annual leave allowance
  • Interest-free travel, bicycle and rental deposit loans
  • Professional and personal development opportunities
  • Employee Assistance Programme
  • Discounts on food and gift shop purchases

If you have any additional needs that we should be aware of in order to support you with your application, please provide details

The British Museum is committed to promoting equality of opportunity for all staff and job applicants. We aim to create a working environment in which all individuals can make best use of their skills, free from unlawful discrimination or harassment. We value the benefits that a diverse workforce brings to a Museum which represents world culture. The Museum is committed to ensuring that no job applicant suffers unlawful discrimination because of any protected characteristics. Our recruitment procedures aim to ensure that individuals are treated fairly because of their relevant knowledge, skills and experience.

Source : Jobs.ac.uk

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Publication – Stephan Freund, Matthias Puhle, « Otto der Große 912–973. Kaiser der Römer, König der Völker »

Die neue Biographie anlässlich der 1050. Wiederkehr des Todestages Ottos I. verbindet schriftliche, bildliche und archäologische Zeugnisse zu einer neuen Gesamtschau des großen Kaisers. Geschildert werden Ottos Lebensweg, zentrale ottonische Wirkungsorte sowie die wichtigsten Herrschaftssymbole und seine europäische Bedeutung durch die Wiederbegründung des Römischen Reichs 962.

Prof. Dr. Stephan Freund (* 1963) Promotion 1992 (Regensburg), Habilitation 1999 (Jena). 1994-2009 Assistent, Oberassistent und Hochschuldozent an der Friedrich-Schiller-Universität Jena. Seit 2010 Inhaber des Lehrstuhls für mittelalterliche Geschichte an der Otto-von-Guericke-Universität Magdeburg. Forschungssschwerpunkte: Pfalzenforschung, die Zeit der Ottonen, Kommunikations-, Reichs-, Kirchen- und vergleichende Landesgeschichte des frühen und hohen Mittelalters (Sachsen-Anhalt und Bayern).

Prof. Dr. Matthias Puhle (*1955) Promotion 1984. Honorarprofessur für Stadtgeschichte und Geschichtskultur an der Otto-von-Guericke-Universität Magdeburg seit 2004. 1991-2012 Ltd. Direktor der Magdeburger Museen, 2012-2014 Abteilungsleiter Kultur im Kultusministerium Sachsen-Anhalt, 2014-2020 Kulturbeigeordneter der Landeshauptstadt Magdeburg. Forschungsschwerpunkte: Geschichte der Ottonen, Stadt- und Hansegeschichte im Mittelalter, Public History.

Table des matières : ici

Informations pratiques :

Stephan Freund, Matthias Puhle, Otto der Große 912–973. Kaiser der Römer, König der Völker, Ratisbonne, Schnell und Steiner, 2023 ; 1 vol., 256 p. ISBN : 978-3-7954-3823-4. Prix : € 30,00.

Source : Schnell und Steiner

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Appel à contribution – Les émotions musicales dans la culture médiévale : effets de la musique sur les corps et les âmes

Université Paris Cité, 14 et 15 décembre 2023

Si les scènes de fête peuvent mentionner la joie et le deduit provoqués par la musique pendant les réjouissances courtoises, la palette des émotions musicales excède cette fonction de divertissement dans le paysage sonore médiéval1. Larmes versées par saint Augustin à l’écoute de chants liturgiques, allusions au modèle vétéro-testamentaire de la guérison de Saül par la harpe de David, topos des effets thérapeutiques de la musique répété par les auteurs des traités de musique et de médecine, narrateurs maintenus éveillés par des chants d’oiseaux ou figures s’endormant au doux son d’une flûte, effroi suscité par les tambours et les cors en contexte épique, séduction exercée par des voix enchanteresses… : vaste est le spectre des effets de la musique sur les corps et les âmes enregistrés par les textes spirituels et profanes, savants et littéraires.

Tributaire de l’héritage contrasté des traités de saint Augustin et de Boèce, la musique est non seulement conçue au Moyen Âge comme une science des nombres mais aussi comme une pratique aux propriétés sensibles qui met en mouvement, de façon plus ou moins littérale, les auditeurs et les auditrices. L’émotion suscitée par la musique est en effet à comprendre dans son sens étymologique si l’on en croit Guillaume d’Auvergne, pour qui la « vertu efficace » des harmonies musicales s’exerce autant sur les âmes que sur les corps, contraints sous l’effet des sons à se « mouvoir » pour « figur[er] le mouvement de leurs passions intérieures2 ».

La vitalité du champ de l’histoire des émotions invite à s’intéresser à ces différents affects produits par la musique et aux discours élaborés à leurs sujets : ce colloque propose ainsi d’examiner les théories, les représentations et les usages des émotions musicales à l’époque médiévale. Il s’agira d’interroger, depuis les corpus médiévaux, les idées selon lesquelles la musique pourrait divertir ses auditeurs et auditrices ou les plonger dans la plus profonde mélancolie, alléger ou intensifier les peines, soigner les corps et les âmes ou les tromper, adoucir les mœurs, inciter à la guerre ou pousser au vice. Que disent les hommes et les femmes du Moyen Âge des mouvements de l’âme si divers qui surgissent en écoutant de la musique ? Comment ces affects sont-ils représentés, dans les textes et les images des manuscrits3, sur les chapiteaux des églises ou les tapisseries ? Comment ces émotions sont-elles décrites et expliquées dans les corpus savants, historiques et littéraires ? Sont-elles valorisées ou non ?

La réflexion pourra notamment porter sur les domaines suivants :

– Nature :

S’interroger sur la nature des émotions produites par la musique au Moyen Âge implique d’examiner des expériences singulières et fugaces, dont des textes et images ont toutefois gardé la trace. D’après ces représentations, que suscitent les chants profanes et sacrés, le son des orgues, des busines ou des psaltérions sur les auditeurs et les auditrices ? Dans quelle mesure l’association de chaque mode musical à une disposition d’esprit particulière détermine-t-elle le paysage émotionnel médiéval ? La musique monodique et la musique polyphonique produisent-elles les mêmes affections ? Dans le contexte d’une conception de la musique comme art des proportions, existe-t-il une spécificité des émotions musicales par rapport aux autres émotions esthétiques et, plus généralement, par rapport aux autres affects ?

– Figures :

Comment représenter, voire restituer, une émotion musicale ? Les études lexicales seront bienvenues : quels sont les mots employés, en langues vernaculaires ou en latin, pour dire ces passions ? Dans le domaine iconographique, comment donner à voir ces émotions ? Si les trois figures mythologiques d’Amphion, Arion et Orphée sont convoquées depuis Martianus Capella5 pour rendre compte des effets de la musique, et si le chant des sirènes est régulièrement mobilisé pour évoquer la séduction, le Moyen Âge invente-t-il ses propres figures pour incarner l’efficacité sensorielle de la musique ? On peut à cet égard penser aux personnages de musiciens-chevaliers, comme Tristan ou Méliadus qui figure à la fois les pouvoirs de la musique et leurs limites6. Le rôle des épisodes musicaux dans les récits pourra par ailleurs être examiné : les scènes musicales ont-elles pour fonction une mise en mouvement des corps et des âmes ou correspondent-elles à des moments de stase ?

– Vices et vertus :

La « musicothérapie » est sans doute moins explicitement codifiée dans l’Occident médiéval qu’elle ne l’est dans le monde arabe7, mais les vices et les vertus de la musique sont régulièrement rappelés. Quels en sont les effets bénéfiques ou délétères ? Si, dans les Miracles de Nostre Dame de Gautier de Coinci, la chanson mariale soulage les céphalées, en écoutant des chansons profanes, « l’ame souvent pleure et deschante / dou chanteür qui tex chans chante ». Il sera ainsi possible de réfléchir à la manière dont le discours axiologique sur les effets de la musique varie en fonction des contextes et des corpus, à la façon dont Emmanuèle Baumgartner propose une ligne de partage entre le monde tristanien, dans lequel la harpe chante la joie, et l’univers du Graal où la suspicion à l’égard des sons passe par l’élaboration de figures malfaisantes d’enchanteurs musiciens8.

– Champs d’action :

La façon dont fonctionnent très précisément les émotions musicales pourra être interrogée :

– Sur qui les effets de la musique agissent-ils ? Dans quels corpus la musique émeut-elle, comme le prétend Nicole Oresme, « non seulement les êtres animés mais aussi les éléments dépourvus de raison9 » ? Suscite-t-elle des émotions différentes chez ceux qui l’écoutent et chez ceux qui la pratiquent ? Si le Complexus effectuum musices de Johannes Tinctoris classifie les effets de la musique en fonction de l’identité des auditeurs, certains discours théologiques mettent l’accent sur la capacité du chant à convertir son interprète (dans la tradition des Pères) ou son compositeur (chez Guillaume d’Auvergne).

– Où ces effets s’exercent-ils ? On pourra s’interroger dans ce cadre sur la ligne de partage entre espace profane et espace sacré, duquel une longue tradition théologique exclut les plaisirs suscités par la musique instrumentale. De la même manière, l’étude des corpus lyriques pourra questionner la distinction entre un espace privé favorable à l’efficacité du chant d’amour, et un espace public qui met en place des politiques de la musique : que son enjeu soit polémique10 ou qu’elle serve au contraire à la légitimation du pouvoir11, la musique de cour et l’émotion qu’elle suscite s’inscrivent dans « un programme de gouvernement12 ».

– Comment les pouvoirs de la musique se déploient-ils ?

On pourra tout d’abord s’interroger sur la place de l’ouïe et de l’écoute dans leur mise en œuvre : rencontre-t-on des textes littéraires et des représentations iconographiques dans lesquels la musique serait perçue, dans la droite ligne de la pensée pythagoricienne, comme une science du nombre et de l’abstraction, et exerçant son efficace en tant que pure « idée musico-mathématique » déliée du « souc[i] de son expression sonore13 » ? Dans les cas — probablement plus fréquents – où la musique est envisagée comme une performance sensible, l’expérience musicale est-elle présentée exclusivement comme auditive ? Chez les penseurs franciscains, les effets des sons peuvent être liés à la notion d’image mentale14, tandis que selon le Bestiaire d’amour de Richard de Fournival, ils peuvent, sur des animaux sourds comme les abeilles, exercer leur pouvoir par l’intermédiaire du toucher. La variété des voies d’accès à l’expérience musicale influe-t-elle sur la nature des émotions qu’elle provoque ?

La question du « comment » invite par ailleurs, dans le cadre des performances chantées, à revenir sur la relation qu’entretiennent le texte et la musique dans le surgissement de l’émotion : les textes envisagent-ils la mélodie comme un instrument rhétorique au service de l’expressivité des mots, ou bien, à l’instar de Thomas d’Aquin, comme le vecteur premier de l’affect, qui amoindrit l’intelligibilité des « paroles qui sont chantées » au profit de la compréhension de « ce pour quoi elles sont chantées15 » ?

Soutenu par le CERILAC, le colloque se tiendra à l’Université Paris Cité les 14 et 15 décembre 2023 et sera clôturé par un concert donné par les musiciens du Centre de Musique Médiévale de Paris.

Les propositions de communication (d’une durée de 30 minutes) pourront être envoyées jusqu’au 15 juin aux deux adresses suivantes: amandine.mussou@gmail.com et aracil.claire@gmail.com.

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Offre d’emploi – Assistant Professor (Late Medieval/Early Modern Middle East and/or Central Asia)

University of Nottingham – History
Closes: 8th June 2023

The Department of History is looking to appoint an Assistant Professor with specialist knowledge in the history of Late Medieval/Early Modern Middle East and/or Central Asia. You will have a PhD in history or relevant subject area, with research expertise on social and political networks across the region and related expertise in material culture. Your research interests will be interdisciplinary in nature and may also include a focus on museums and collecting, and public history more broadly. You will deliver teaching across a broad subject area of interest to students in the Departments of both History and Classics & Archaeology.

We want to continue to tackle the underrepresentation of marginalised groups in history – whether in staffing, curriculum, research, the public-face of history or presence in the classroom. So you will be able to demonstrate an ability to make a positive difference to issues of underrepresentation, through your experience, work, ethos, identity, or in some other way.

We believe in an inclusive working environment for all. We are welcoming, supportive and caring, and pride ourselves on our positive community. Diversity is vital to our success and fundamental to our values. We want to raise our performance in producing world-class history for a diverse audience of students and scholars. We are, therefore, particularly keen to receive applications from people currently underrepresented in history, such as those of marginalised genders (e.g. women, non-binary, trans), people with disabling conditions, and people from Black, Asian or minority ethnic backgrounds.

You will contribute to an exceptional education for undergraduates and postgraduates in history and make a full contribution to the Department’s research profile and culture. You will be keen to pursue opportunities for impact, public engagement, and interdisciplinarity. You will contribute to administration – in particular, by championing and promoting Equality, Diversity, and Inclusion initiatives.

Shortlisting is anonymous: we cannot see any personal data or the ‘Additional Information’ section in your application until shortlisting is completed. Shortlisting is by criteria-based questions, rather than a CV or letter.

As an Assistant Professor you will be expected to:

  • Conduct individual and/or collaborative research.
  • Establish a national reputation and regularly disseminate research findings through publications, conferences, and other appropriate media.
  • Generate grant income.
  • Contribute to impact, public engagement, and interdisciplinarity.
  • Deliver innovative teaching and curriculum design.
  • Provide curriculum within your area.
  • Contribute positively and proactively to the Department’s teaching culture, especially considering issues of underrepresentation in history.
  • Supervise and examine Undergraduate, Masters and PhD students.
  • Support tutorial groups, developing their knowledge and learning skills.
  • Take a proactive role in the pastoral support of students, dealing with sensitive issues.
  • Be responsible for administrative duties.

This is a permanent, full-time post (36.25 hour), commencing 01/09/2023. Job share arrangements may be considered.

Informal enquiries may be addressed to Dr Andrew Cobbing, Head of Department, email: andrew.cobbing@nottingham.ac.uk; please note that applications sent directly to this email address will not be accepted.

Source : Jobs.ac.uk

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Conférence – Yuriko Yamanaka, Les frontières de la « nature » : Une étude comparative du merveilleux et de l’étrange / Where Lie the Boundaries of “Nature”? A Comparative Study of the Marvelous and Uncanny

Yuriko Yamanaka, Professeur au musée d’Ethnologie d’Osaka (Japon)
Les frontières de la « nature » : Une étude comparative du merveilleux et de l’étrange – Where Lie the Boundaries of “Nature”? A Comparative Study of the Marvelous and Uncanny.


Séance supplémentaire exceptionnelle du séminaire « Le monde et ses merveilles : cosmologie, géographie et nature au Moyen Âge entre Orient et Occident »

Vendredi 2 juin 2023 (10h-12h), Campus Condorcet, Aubervilliers, en salle 2.083 du Bâtiment de Recherche Nord (2e étage), rue Waldeck-Rochet. 

La séance sera aussi accessible en ligne (contacter Jean-Charles.Coulon@irht.cnrs.fr). Org. : pôle Quadrivium de l’IRHT 

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Publication – « From the Thames to the Euphrates. Intersecting Perspectives on Greek, Latin and Hebrew Bibles / De la Tamise à l’Euphrate. Regards croisés sur les bibles grecques, latines et hébraïques », éd. Patrick Andrist , Élodie Attia and Marilena Maniaci

This volume is the result of a symposium organised in 2018 by Élodie Attia in Aix-en-Provence and offers a cross-sectional view of the production of typologically similar Latin, Greek and Hebrew Bibles during the course of the Middle Ages.

It first explores the different ways in which complete Bibles, in one or more volumes from the same production (pandects), were produced in different places and at different times, with an emphasis on their structural complexity. Complete Bibles are rare in all the traditions considered but especially interesting given the technical challenges that their production posed for craftsmen.

Partial Bibles represent a different way of transmitting the biblical text, whether they consist of a choice of parts of the Bible, assembled and reassembled in more or less original ways, or in the design of new types (such as the « Pentateuch-Megillot-Haftarot », produced in the Ashkenazi world before 1300).

Bibles with commentaries are a very varied category, illustrated here by two examples: first, the pandects produced by Theodulf († 821), in which the marginal notes are akin to a critical apparatus; second, Hebrew manuscripts containing systematic exegetical commentaries in sophisticated layouts that also vary according to their areas of production.

Finally, the presentation of new fragments of a very ancient scroll of Genesis and Exodus from the Cairo Genizah sheds new light on its insertion into the Masoretic tradition, and to document the existence of partial Bibles in the form of scrolls.

This volume shows the value of a comparative approach to ancient Bibles and hopefully represents a further step towards a more comprehensive perception of a history of the Bible.

Patrick Andrist, LMU Munich, Élodie Attia, CNRS Aix-Marseille, Marilena Maniaci, University of Cassino.

Table des matières : ici

Informations pratiques :

From the Thames to the Euphrates. Intersecting Perspectives on Greek, Latin and Hebrew Bibles / De la Tamise à l’Euphrate. Regards croisés sur les bibles grecques, latines et hébraïques, éd. Patrick Andrist , Élodie Attia and Marilena Maniaci, Boston–Berlin, De Gruyter, 2023 ; 1 vol., VIII–165 p. (Manuscripta Biblica, 9). ISBN : 978-3-11099-912-9. Prix : € 89,95.

Source : De Gruyter

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