Un oiseau est un vertébré ovipare, couvert de plumes, ayant deux pattes et deux ailes, à la tête munie d’un bec et généralement adapté au vol.

1- L’Anatomie :

Les oiseaux ont un squelette spécifique par rapport aux êtres humains. Ce squelette leur permet de voler, en effet, la plupart des os d’oiseaux sont à la fois très solides et très légers parce qu’ils sont creux. Les parois sont reliées par des structures internes afin de leur offrir la résistance nécessaire durant le décollage, le vol et l’atterrissage. Ils ne s’écrasent pas car ils sont renforcés par de fins montants osseux : les cloisons. L’oiseau possède moins d’os dans les ailes et les pattes que chez les autres vertébrés. On peut aussi noter que les oiseaux sont de proches parents des reptiles. Hormis les parties du corps de l’oiseau qui sont allégées ou creusées, afin de diminuer leur poids, les oiseaux possèdent aussi une particularité qui leur sert pour voler : La glande uropygienne: A la base de la queue, elle produit une huile qui aide à maintenir la cohésion du plumage ainsi que son étanchéité et sa protection.
Les oiseaux ont aussi trois autres particularités qui leur sont propres en vol :
– le bec : Au départ, on peut penser que le bec n’est juste qu’une structure anatomique externe de l’oiseau qui lui permettait de se nourrir, de se laver,… Mais le bec permet à l’oiseau de fendre l’air pour lui permettre un meilleur aérodynamisme, et donc, une meilleure vitesse de pointe. La généalogie des oiseaux le montre aussi : au départ, les lourdes dents des reptiles, ancêtres des oiseaux, ont complètement disparu pour peu à peu muter en des becs légers. Le bec permet aussi de répartir sur les plumes, l’huile de la glande uropygienne.
– les muscles : Les muscles des oiseaux sont très développés, notamment les pectoraux qui acquièrent un volume que l’on n’observe chez aucun autre vertébré. Si les oiseaux n’avaient pas de muscles aussi développés, ils ne voleraient pas longtemps et ce serait très handicapant pour certains oiseaux impressionnants comme les aigles et les faucons.
Par exemple : Le sternum, qui couvre une très grande partie de la face ventrale et porte le bréchet, qui est nécessaire pour les muscles de vol.
– les plumes : Les plumes sont notamment très importantes : Une plume est un organe produit par l’épiderme des oiseaux, elle correspond à l’écaille chez certains animaux comme le crocodile. L’arrangement des plumes rappellent celui d’un peigne, ce qui les rend bien solides, combinées à leur légèreté : l’oiseau est doté d’une structure qui lui permet d’être solide et rapide. Les plumes servent à la protection du corps contre le vent et la pluie et au maintien d’une température constante.
Ces plumes servent surtout à augmenter la surface portante de l’oiseau.

2- Les Plumes :

Il y a différentes types de plumes :

-Les plumes les plus longues des ailes et de la queue sont appelées pennes. Il existe deux grands groupes de pennes, les rémiges et les rectrices.Les rémiges sont fixées aux ailes. Les rémiges primaires, prenant appui sur les os des phalanges et du métacarpe, sont les plus longues et participent à la forme générale de l’aile. Les oiseaux actuels en ont de 9 à 11 sur chaque aile.
Les rémiges secondaires sont plus courtes et insérées au niveau de l’avant-bras. Les oiseaux actuels en ont de 6 à 38 par aile. Certaines espèces (albatros, puffins et certains canards) présentent des rémiges tertiaires, au niveau de l’humérus. Quelques rémiges, plus petites, sont fixées au niveau du 1er doigt et sont appelées rémiges bâtardes, ou rémiges polliciales.           -Les rectrices sont fixées sur la queue, la plupart des espèces en ont 12.

Les plumes tectrices ou plumes de couverture désignent le duvet et les plumules ou semi-plumes, qui sont des très petites plumes sur les tarses. Les plumes de duvet sont très abondantes chez certaines espèces (canards, oies…) ; elles sont parfois arrachées par l’oiseau sur son propre corps afin de garnir le nid. Certaines espèces (outardes, hérons, certains passereaux…) possèdent des touffes de duvet particulier, dont l’extrémité se désagrège en une poudre utilisée pour l’entretien des plumes (ces espèces ont généralement une glande uropygienne plus réduite que la moyenne)

 

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Schéma de l’Aile d’un Oiseau :