3 questions à Daan Stuyven

© PH. Cornet

de Dead Man Ray

Votre nouvel album ” Over ” (Pias), sort une quinzaine d’années après le précédent. Pourquoi un tel délai ?

Je pense que notre groupe s’est arrêté de façon totalement naturelle, sans grandes déchirures. On n’a juste plus accepté de nouveaux concerts. Et puis, personnellement, j’avais envie de tenter une carrière solo. Initialement, on pensait revenir en 2005 (sourire). Ce qui a été magnifique dans ce processus, c’est de voir que vieillir, mûrir, cela sert à quelque chose. Comme si on pouvait faire le même genre de musique mais sans les emmerdements de jeunes types avec trop de testostérone.

Votre rock est une impressionnante combinaison de couches sonores, et vos textes, en anglais, une sorte d’écriture automatique. Comment travaillez-vous ?

” Over ” a été conçu sur une période d’environ trois ans pendant laquelle le guitariste Rudy Trouvé et moi avons fabriqué des matières abstraites, sans chant ni batterie. Des tapis filmiques avec des bruitages, ensuite ouverts aux interprétations des trois autres musiciens de Dead Man Ray. Quant aux textes, ils relèvent de fait d’une sorte d’écriture automatique, au départ sans même de ponctuation, mais qui brassent beaucoup de sentiments divers.

Le concert de l’Ancienne Belgique de ce 25 avril est complet – preuve que le public ne vous a pas oubliés. Mais vous revenez ensuite en force.

Oui, avec un sixième musicien sur scène, nous serons en concert le 6 juillet au Cactus Festival, le 13 juillet à Rock Herk et le 17 juillet au très beau Rivierenhof à Anvers. Avant une plus large tournée belge à l’automne.

www.deadmanray.com

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