Dissertation sur les principes fondamentaux de l'association humaine

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In-8° broché en feuilles, 117 pages - - - Né le 11 juillet 1762, à Fresnes sur Apance; mort à Paris, le 17 février 1830. Fils de François MAUGRAS et de Jeanne DURAND. Études dans sa région d'origine, puis à Paris, au séminaire de Saint-Esprit, séminaire destiné à former des étudiants souhaitant devenir prêtres dans des paroisses pauvres. Prètre, professeur agrégé en 1787. Professeur suppléant au collège Louis le Grand, où il supplée l'abbé Thomas Henri Royou [1787-1789] Professeur de philosophie au collège Montaigu [1789], situé sur la Montagne Sainte Geneviève, au Quartier latin. Est chargé d'un cours qui vient de se créer en 1790 sur les Éléments du droit naturel et les principes de la morale sociale et de l'économie politique. Le cours a lieu au collège de La Marche, collège très réputé. Il y prend position contre le jacobinisme. Le renversement de la royauté met fin à son enseignement. En 1800, il reprend un enseignement de philosophie dans plusieurs établissements privés: l'institution Duboys-Loiseau, le collège Sainte-Barbe, l'Académie de législation. Maugras rédige un mémoire répondant au sujet mis au concours par l'Académie de Berlin, en 1805 : Déterminer avec précision la nature de l'analyse et de la méthode analytique en philosophie; rechercher s'il y a des moyens d'en assurer et d'en faciliter l'usage. Il est visité, en 1808, par le Chancelier de l'Université, l'évêque de Casal, qui assiste aux discussions publiques qui concluent l'année scolaire. Il se voit attribuer la chaire de philosophie du collège Louis le Grand [de 1808 à 1825], au moment de la création des enseignements de philosophie dans les lycées. Il publie, dans les premières années de cet enseignement, des Thèses philosophiques. En 1823, Jean baptiste Maugras est chargé comme professeur suppléant du Cours d'histoire de philosophie ancienne à la Faculté des lettres de Paris [1823-1828], où il supplée Charles Millon [1754-1839] titulaire de la chaire. Son affectation est brutalement suspendue et fait l'objet d'une polémique: J. B. Maugras a appris la suppression de sa charge par les journaux. Il rédige une lettre de protestation qui paraît dans le Journal des Débats [27 décembre 1828]. Il est remplacé par T. Jouffroy «un des adeptes les plus distingués de cette école philosophique que Maugras avait combattu toute sa vie ». J. -B. Maugras meurt à la suite d'une brève maladie, en février 1830. Il a eu le temps de terminer le Cours élémentaire de philosophie morale qui reprend les thèmes de son enseignement de 1791-1792 sur le droit naturel et la morale sociale. Dans la Préface, sans dire expressément son hostilité à l'égard de Cousin, il s'oppose en toutes lettres aux modernes métaphysiciens allemands et anglais et prône une doctrine sociale "positive, nationale, constitutionnelle, monarchique et chrétienne". Seller Inventory # 13331

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