La roseraie d'Albertine
La roseraie d’Albertine a été créée en 2016 dans l’espace qu’occupait à l’origine le temple protestant et qui servi ensuite à l'élevage des porcs.
Pour rendre hommage à Albertine Verdaguer, fondatrice des « Amis du Vieux Camarès », passionnée de roses, les membres de l’association ont conçu et réalisé cette roseraie avec l’aide du Parc des Grands Causses pour l’architecture paysagée.
Paulette Miquel, bénévole dévouée, s’est chargée de la sélection des rosiers. Au total plus de soixante-dix variétés offrant un large aperçu de l’évolution de la rose à travers le Monde et l’Histoire.
L'entretien de la roseraie est également assurée par les bénévoles de l'association.
« Les cochons de la rose »
texte de Marie Rouanet
L'enclos dévolu aux porcs dans le château du Vieux Camarès n'était qu'une anarchie de cailloux, de terre et de pierres taillées, où avaient proliféré librement des arbres, buissons, taillis de plus en plus impénétrables.
On entre aujourd'hui dans une Roseraie. Métamorphose spectaculaire qui a tout d'une magie, mais d'une magie terre à terre : celle d'un travail bénévole et patiemment mené.
Ce lieu, ordonné et suave, est dédié à la mémoire d'Albertine Verdaguer, créatrice de l'Association, première et infatigable présidente.
La maisonnette des porcs dont il ne restait que la base des murs accueillera dès cet été visites, causeries et expositions. Ce qui fut la cour de récréation de ces animaux si décriés et si nécessaires à la vie, fut plantée de rosiers anciens. C'est notre amie et adhérente, Paulette Miquel qui a conçu l'architecture végétale, choisi les plants tous odorants et anciens, tous nommés car ils sont de race.
Pour l'inauguration, ils étaient déjà fleuris mais cette année, ils garniront les murs, ils s'élèveront du sol, gaillards dans leur belle jeunesse. Leurs couleurs du blanc au rouge ardent, exaltées par le vert des buis, leurs parfums mêlés ponctueront le cheminement.
L'ensemble de la Roseraie, à l'abri des vents permet une pause solitaire, un moment de silence et de grâce.
Pourquoi pas avec un livre, comme Ronsard ?