Pseudocercosporella, la maladie des taches blanches

Si les symptômes de la Pseudocercosporella ne se présentent que sur les feuilles : pas de souci, la nuisibilité sera quasi nulle. Les pertes peuvent en revanche atteindre 6 q/ha lorsque la maladie gagne les siliques. L’observation est donc de rigueur.

Définition

Pseudocercosporella capsellae se conserve dans les débris de récolte de colzas contaminés ainsi que sur adventices de la famille des Brassicacées (capselles bourse à pasteur). Broyer et enfouir les résidus de cultures et lutter contre ces adventices hôtes est donc conseillé. Tout comme l’utilisation de variétés peu sensibles puisqu’elles existent.

L’intervention avec un fongicide est à réaliser avant l’apparition des symptômes sur siliques. Un traitement, à base de triazole, destiné à lutter contre le sclérotinia permet généralement de limiter le passage de la maladie sur siliques.

Symptômes

Des feuilles aux siliques

Les symptômes sur feuilles consistent en des taches blanches entourées d’une bordure brune.

  • Sur tiges, les taches sont allongées, d’un gris-violet.
  • Sur siliques, les taches sont noires, avec une dépression claire.

Nuisibilité

Anticiper les attaques sur siliques

En cas d’attaque sur siliques, les dégâts peuvent atteindre 6 q/ha dus à l’égrenage.

Cycle

Attention au climat humide au printemps

Le champignon persiste dans le sol sous forme de pseudosclérotes sur les débris de culture. Les spores libérées entraînent l’apparition des taches blanches sur feuilles. Taches qui vont elles-mêmes produire de nouvelles spores qui contaminent alors les autres feuilles, les tiges puis les siliques lorsque les conditions sont humides au printemps, avec des températures comprises entre 14 et 20°C.