Profondeville est une commune francophone située en Région wallonne, dans la province de Namur. Le code postal de la ville est 5170 et ses habitants sont appelés les Profondevillois et Profondevilloises. La ville a été constituée le 2 janvier 1977 par la fusion des villages d'Arbre, Bois-de-Villers, Lesve, Lustin, Profondeville, Rivière, et d’une partie de la commune de Floreffe (lieu-dit Lakisse). En 2020, la commune de Profondeville avait une population totale de 12 200 habitants, répartis sur ces localités. La commune est située sur le bord de la Meuse, à mi-chemin entre Namur et Dinant. Le paysage y est champêtre et vallonné, avec des bois offrant des possibilités de promenades multiples, et le halage pour alternative aux paysages forestiers. Les principales infrastructures de Profondeville sont l'église Saint-Rémy, la maison de la culture et la maison communale. Vous pouvez y pratiquer diverses activités, telles que la randonnée pédestre ou à vélo, l'équitation, le golf, le tennis, le mini-golf, la pétanque, ainsi que des activités nautiques. La commune abrite également le Chemin philosophique, installé le long de la Meuse. Il comprend des pierres gravées de citations de divers philosophes. Profondeville est également connue pour le Cercle culturel du Herdal, qui organise des événements culturels, notamment des concerts, des spectacles, des expositions, et possède sa propre troupe de théâtre amateur.
Ce que nous écrivions, juste avant les élections précédentes :
En 2012, la véritable sensation des élections se signalait à Profondeville. Du jamais vu en province de Namur: une liste sortie de nulle part, ne comptant que des novices en politique, venait avec 31,10% des suffrages talonner la majorité sortante (MR-CDH) unie en cartel. Des novices mais des noms connus (dont François Piette, fils du mayeur d'Anhée et Chantal Evrard, petite-fille d'un ancien bourgmestre profondevillois), des jeunes très présents dans le tissu associatif local, refusant toute étiquette politique précise. Le nom du groupe, Peps, sonnait comme un vent de fraîcheur. Ce fut bien le cas. Sauf que la majorité sortante IC, qui n'avait plus de majorité, a préféré négocier avec les élus d'Ecolo qu'elle connaissait bien. En 2018, des donnes ont changé. IC se présente en partie affaibli, sans Jean-Pierre Baily, ex-mayeur. Aussi sans Stéphan Tripnaux (toujours échevin malgré une motion de méfiance votée contre lui), qui se présentera sur la liste Peps. L'affaiblissement est encore plus vrai chez Ecolo, désormais sans Emily Hoyos et sans Didier Cadelli. Vu de l'extérieur, on se dit que Peps pourrait avoir une jolie carte à jouer. Même si Luc Delire, bourgmestre MR sortant, mène campagne.