Rapaille déjà au travail

Et le nouveau directeur, qui a brillamment passé les épreuves de sélection, sera déjà au travail dès ce lundi, quelques jours seulement après l’officialisation de sa nomination. "C’est un vieux rêve qui se réalise. En 1998, après le décès de René Goudon, j’avais déjà rentré un dossier de candidature mais je l’avais retiré car on m’avait demandé de rejoindre le Théâtre de la Place."

Gérer un centre culturel restait clairement une option de carrière que Jean-Pierre Rapaille se refusait d’écarter définitivement. En 2007, il devenait d’ailleurs directeur du centre culturel de Welkenraedt. Une institution financièrement au plus mal mais le nouveau capitaine de navire allait parvenir à amener le bateau à bon port. "Je travaille intensément et j’ai l’impression qu’après 8-10 ans, je plafonne et ma créativité s’en ressent. Or c’est mon moteur…"

Celui-ci tournera donc à plein régime pour un dernier défi avant de tirer sa révérence fin 2018. "Je n’y croyais plus et pour moi c’est un honneur de prendre la tête de ce qui est à mes yeux un des plus importants centres culturels de Wallonie. J’y débarque alors que le secteur est marqué par une instabilité financière et qu’il doit répondre à un nouveau décret qui demande à chaque centre culturel de réécrire un dossier de reconnaissance. Ce sera une de mes missions…"

Les autres seront financières et de terrain avec déjà une idée bien établie. "Sortir des murs à l’image de ce qui se fait déjà avec Feris Fééries. On en discutera avec l’équipe mais je pense que le centre culturel doit profiter des transformations urbanistiques de la Ville pour investir les nouveaux espaces publics qui vont se créer…"

Bref du pain sur la planche l’attend !

Jérôme Jacot