Baudouin Somers, fervent défenseur des combattants belges
Par un arrêté royal du 18 décembre, le lieutenant-général er Baudouin Somers a succédé au général-major er André Lejoly à la tête de l’Institut des vétérans-Institut national des invalides de guerre, anciens combattants et victimes de guerre. Portrait.
- Publié le 19-01-2016 à 18h42
- Mis à jour le 20-01-2016 à 11h54
Par un arrêté royal du 18 décembre, le lieutenant-général er Baudouin Somers a succédé au général-major er André Lejoly à la tête de l’Institut des vétérans-Institut national des invalides de guerre, anciens combattants et victimes de guerre.
Pour rappel, l’ex-INIG qui prenait à coeur la défense des "anciens" des deux Guerres s’est mué en Institut des Vétérans afin d’assister ceux qui ont défendu la Belgique et ses valeurs sur d’autres champs de bataille depuis 1945. L’IV-INIG garde sa raison d’être même si on le cite souvent comme prochaine cible d’économies budgétaires drastiques. En mettant à sa tête l’ancien patron des ressources humaines à l’armée belge, le gouvernement semble faire accréditer le contraire mais sait-on jamais… Anversois de naissance, ce militaire jusqu’au bout des ongles a commencé sa carrière chez les Guides en Allemagne, l’a poursuivie à Leopoldsburg avant de gravir les échelons à Evere. Baudouin Somers connaît déjà très bien l’IV-INIG : il fut membre de son conseil d’administration entre 2003 et 2009.
Le monde des "anciens" ne lui est pas étranger car il préside le Mémorial de Breendonk depuis 2011. Premier du genre à ne pas avoir été prisonnier de ce camp de concentration belge, il avait au moment de sa désignation insisté sur cette particularité, annonçant d’emblée une gestion plus professionnelle axée sur le management. Cette prise en main ne fut pas appréciée par les survivants réunis au sein du Groupe Mémoire qui eurent la fâcheuse impression qu’on les mettait sur le côté. Baudouin Somers est en tout cas un homme têtu : se battant comme citoyen pour sa rue mal aménagée à ses yeux par les autorités locales de Schilde, il y a présenté une liste aux communales de 2012 avec d’autres riverains. L’expérience politique fit pschitt mais il est difficile d’émerger quand on a fait toute sa carrière dans la "Grande Muette".