Fermeture définitive pour le Neptune
L'information a été confirmée au terme du conseil provincial, jeudi soir, après une question orale d'Olivier Van Ham (CDH) : la province ne fera pas de travaux au Neptune, la piscine de Braine-l'Alleud, fermée il y a maintenant un an.
- Publié le 29-02-2008 à 00h00
L'information a été confirmée au terme du conseil provincial, jeudi soir, après une question orale d'Olivier Van Ham (CDH) : la province ne fera pas de travaux au Neptune, la piscine de Braine-l'Alleud, fermée il y a maintenant un an.
"L'audit estimait le coût des travaux à quatre, voire cinq millions d'euros. Or, la piscine est mal située, elle manque d'emplacements de parkings et elle ne répond plus aux normes actuelles", précise le député provincial Emmanuel Hendrickx. "La province va donc chercher une nouvelle affectation au site. Mais aucune piste n'est encore évoquée. Par contre, un partenariat sera envisagé avec la commune de Braine-l'Alleud, la Région wallonne et la Communauté française, afin de construire une nouvelle piscine".
Coup de pouce
Si la décision revient à la commune, la province a déclaré qu'elle était prête à donner un coup de pouce. En janvier dernier, le maïeur brainois, Vincent Scourneau, avait indiqué qu'il rêvait de voir cette piscine dans la zone du Paradis. Mais avant d'envisager un financement, c'est le plan communal d'aménagement du Paradis qui doit être débloqué. Avant cela, en séance, le conseil provincial a approuvé un marché européen pluriannuel de fourniture de gasoil de chauffage.
Le collège a fait le choix d'un mazout sans soufre, moins polluant (extra). Ce qui implique aussi une différence de prix de 1,7 pc a indiqué la députée provinciale Françoise-Florence Michel.
"Quantifier l'effort"
Le conseiller PS Jean-Marie Flahaut a demandé que l'offre de prix des soumissionnaires reprenne les montants pour le mazout normal en plus de l'extra, "afin de quantifier l'effort financier pris en charge par la Province".
Réponse négative de la députée provinciale, qui affirme qu'il s'agit là d'un choix politique. Le conseiller propose alors un deuxième amendement précisant que les communes, CPAS et intercommunales qui adhèrent à ce marché se verront rembourser par la province, si elles le demandent, la différence entre le coût du gasoil extra et du normal. Arguant là que la majorité MR-Écolo avait mentionné comme priorité la protection de l'environnement et le soutien (financier) aux communes. Amendement rejeté.