Robert Dubuc, un coach aux grandes ambitions

Hockey sur glace

À la tête des Cobras de Terrebonne depuis 2006, l’entraîneur-chef et directeur général Robert Dubuc ne ménage pas ses efforts pour permettre à ses joueurs d’évoluer au plus haut niveau.

« Je dis tout le temps à mes joueurs “ tu es comme un pneu. Quand je vais avoir fini avec toi, tu vas être usé à la corde, si tu n’es pas usé, c’est qu’il ne s’est rien passé ” », raconte M. Dubuc, qui se qualifie d’exigeant envers ses joueurs. « Si je tire le meilleur de tout le monde, mon équipe va tout le temps être dans le top », ajoute-t-il.

Il explique que tous les joueurs ne sont pas forcément « capables de prendre ça ». C’est la raison pour laquelle il leur dit souvent de ne pas venir aux Cobras, juste pour venir aux Cobras, car l’objectif reste le même, permettre aux joueurs de poursuivre leur carrière.

©La Revue - Laureen Peers - La Revue

Robert Dubuc, l’entraineur-chef et directeur général des Cobras de Terrebonne depuis 2006 garde précieusement dans son bureau certaines photos.

Ambition

« Il faut que tu aies autant d’ambition que moi. Moi, je veux gagner un championnat, je veux que tu réussisses, je veux que tu ailles jouer dans un niveau plus haut. Si tu n’as pas d’ambition, ne viens pas ici, tu n’auras pas de fun, parce que notre programme est basé pour te permettre de continuer ta carrière de hockey après », souligne Robert Dubuc.

C’est à l’âge de 15-16 ans que son envie de devenir entraîneur a débuté lorsque son entraîneur lui a dit qu’il était un leader et qu’il ferait un bon entraîneur. « Puis, quand j’ai joué en junior, un de mes entraîneurs qui est devenu un de mes amis après (Joe Canale), m’a demandé si je voulais être son assistant-entraneur. C’est parti de là, c’est fou. J’imagine que lui aussi avait reconnu certains traits de leader », confie-t-il le sourire aux lèvres.

Pour être un coach, Robert Dubuc met en évidence qu’il faut être un leader et ne pas avoir peur de prendre des décisions, tout en restant neutre. Pour ce qui est de son poste de directeur général, il affirme qu’en s’entourant de bonnes personnes et de gens compétents, ça le « rend meilleur ».

Reconnaissance

Meilleur à tel point qu’il a été nommé à plusieurs reprises entraîneur-chef et directeur général par excellence de la Ligue de hockey junior AAA du Québec (LHJAAAQ). La plus récente date de mai 2023 après avoir notamment remporté le championnat de la saison régulière, ainsi que la Coupe NAPA lors des séries éliminatoires.

« Oui, c’est le fun, c’est une belle reconnaissance, mais j’aime mieux mes trois Coupes », s’amuse-t-il en faisant référence aux coupes NAPA remportées en 2010, 2017 et 2023. « Les honneurs individuels aussi on les prend, c’est plus comme une bonne tape sur l’épaule », dit-il en mimant le geste.

Il ajoute que lorsqu’on est passionné et qu’on fait ce qu’on aime dans la vie, ce n’est pas difficile. « Faire du hockey, venir au hockey, gérer mon équipe, faire des entrainements, faire de la planification, ce n’est pas difficile pour moi, j’aime ça, même quand je fais 60 heures de travail en une semaine ».

Le 14 octobre 2022 marquait aussi son 1000e match à titre entraîneur-chef et directeur général dans la LHJAAAQ. « On ne voit pas les années passer. Avec cette histoire-là, je me suis aperçu que c’était ma 16e saison l’année passée à titre de directeur général et entraineur des Cobras, ça fait « Ok ! Il s’en est passé des choses, ils ont construit un nouveau pont Champlain », dit-il en rigolant.

À l’occasion de cet événement emblématique, les Cobras de Terrebonne ont organisé une cérémonie à laquelle nombreux de ses amis et anciens joueurs ont participé. « C’était quelque chose de spécial » se remémore-t-il.

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