Pauvre Armand
Ce dimanche, invitée de Pascal Vrebos, la ministre Marghem a déclaré à propos des honoraires d’Armand de Decker que la seule personne à pouvoir s’en plaindre, c’est le client.
- Publié le 03-03-2015 à 05h00
Elle n’a pas tort. Mais ce qu’elle ne sait pas, c’est que le client s’en est plaint! Notre reconstitution de la scène ne manquera pas de vous en convaincre…
Armand: Mon cher Patokh (Chodiev), pour l'ensemble de mes prestations, puis-je vous demander 50 000€?
Patokh: C'est une blague, Armand? Vous n'imaginez quand même pas que je vais accepter de dépenser si peu! N'oubliez pas que depuis ma naturalisation (encore merci à ce bon Serge K), je suis la deuxième fortune de votre, pardon de notre pays. J'ai un rang à tenir. Ne me faites pas injure.
Armand: 100 000€ alors? Vous savez, ce n'était pas grand-chose…
Patokh: Mon ami, vous allez me faire passer pour un radin, et vous-même pour un miséreux…
Armand: Bon d'accord, disons 200 000€.
Patokh: Excusez-moi Armand. Vous finirez par m'agacer. Si les Français venaient à l'apprendre, ma réputation en souffrirait.
Armand: Combien alors?
Patokh: Un million, je ne peux pas me permettre moins.
Armand: Non, c'est impossible, Patokh. Vous n'imaginez pas… En Belgique… Vous n'êtes pas raisonnable. Vous allez me ruiner. Politiquement, s'entend. La presse ne me lâchera plus. Si ça tombe, ils vont inventer que Serge K a accéléré votre naturalisation, et que j'ai fait voter une loi pour vous éviter le tribunal. On voit bien que vous ne les connaissez pas.
Patokh: Admettons. Voici 500 000€. Mais c'est mon dernier mot, Armand.
Armand: C'est vraiment parce que c'est vous Patokh…
Ceci dit, si vous trouvez que notre version n’est pas crédible, c’est que vous n’avez pas entendu celle de l’intéressé.