Le «Chiffon rouge» d’émotions pour l’ultime voyage de «Jean-Marie»
Le camarade, le militant, le syndicaliste, le politique, le marcheur, l’homme de sociétés… «tout» Jean-Marie Reinertz a été couronné d’hommages.
- Publié le 30-10-2015 à 09h43
Au rythme de «Je n'aurai pas le temps…» de Michel Fugain! Voilà comment a débuté la respectueuse entrée de la foule venue accompagner Jean-Marie Reinertz, bourgmestre honoraire de la Ville de Limbourg et conseiller communal dans la salle de cérémonie de Neomansio à Welkenraedt.
Plusieurs centaines de personnes où se mêlaient à toutes les autorités représentatives limbourgeoises de très nombreux amis, camarades ou marcheurs, Goé-Lands ou anonymes, personnalités de multiples horizons politiques (Claude Desama, Yvan Ylieff, André Frédéric, Jean-Claude Meurens, Maurice Fyon, Jean-Luc Nix…), syndicales et autres forces vives, comme emblématiques du bon peuple de Limbourg à l'image de Jacky Den et Rocky… Un manque de temps de vivre auquel répondait en écho le premier des 5 orateurs de cet hommage, Claudy Klenkenberg, président du conseil provincial et président de la Fédération de Verviers du Parti socialiste: «Comment parler d'un homme aussi généreux en quelques minutes?»
L'exercice de son collègue ancien maïeur n'en a pas moins été réussi, comme ceux de ses camarades Muriel Targnion, parlementaire et bourgmestre de Verviers, Denis Sommer, maire de Grand-Charmont (ville jumelle), Valérie Dejardin, bourgmestre de Limbourg, et Dany Sanctoario, un oncle, se succédant au côté du cercueil garni d'un fidèle portrait de «Jean-Marie » et d'un cœur de roses rouges… Des intervenants se voulant porte-paroles, «au nom des militants», ou «des populations des 2 communes». Exemples «d'amitiés fidèles», à l'image de cette émouvante embrassade du «bourgmestre» de Grand-Charmont et de la «maire» de Limbourg alors que le grand Jacques entonnait «Le Plat Pays». Bien dans le ton pour l'évocation signée Valérie Dejardin de celui qui aimait lui confier: «Quand on vit on est critiqué, quand on meurt on devient un saint». Un «devoir» qu'elle a accompli non sans humour en épinglant «que Jean-Marie jonglait avec les nouvelles technologies comme un roi, je devrais dire un duc» ou plus encore en parlant «du socialiste convaincu qui ne voyait pas qu'au parti la vie en rouge». Même si «dans les bons verres, faut bien le dire, tu n'as pas toujours été fidèle au rouge…» De quoi raviver «à chacun sa propre histoire avec Jean-Marie!» Sortez les mouchoirs, le «Chiffon Rouge» en premier, celui de sa liberté de penser.
Au revoir, Jean-Marie!