Farciennes et Aiseau-Presles : 2,5 millions € pour le logement social
Bonne nouvelle pour les occupants des 1 600 logements de Sambre et Biesme : la société pourra compter sur 2 470 000 € pour leur rénovation.
- Publié le 11-04-2012 à 11h15
Les gestionnaires de Sambre et Biesme commençaient à ne plus y croire, mais cela valait la peine de patienter. La société publique de logements sociaux active à Farciennes et Aiseau-Presles a été avertie qu’elle pourra compter sur 2 470 000€ pour entreprendre des travaux de rénovation de logements. Sambre et Biesme devient ainsi l’un des plus gros bénéficiaires de la première phase du « plan Pivert » cher au ministre Jean-Marc Nollet.
Il est vrai que les besoins sont importants.« Ce plan concerne surtout les économies d'énergie, explique Fabian Lemaître, président de Sambre et Biesme. Le personnel ne s'est pas ménagé pour étudier la consommation de chaque logement avec les locataires et rentrer ainsi un dossier en béton. C'est que certains logements sont encore équipés de chauffage électrique. D'autres ne sont pas équipés de chauffage et les locataires doivent le prévoir. D'autres encore ne sont pourvus que de simple vitrage. Il faut aussi dire que le parc souffrait d'un manque d'entretien par manque de motivation de l'ancienne équipe dirigeante. Au total, nous avons chiffré les besoins à 30 millions € pour que le patrimoine soit correctement équipé. »
5,5 millions € espérés
C’est dire si ces 2 470 000€ sont les bienvenus. 75% viendront sous forme de subsides, les 25% restants étant assumés sur fonds propres en 25 ans.
Pour cette phase, trois quartiers ont été ciblés, soit 90 logements. À la cité des Cayats, 16 maisons bénéficieront d'une nouvelle toiture et de nouveaux châssis avec double vitrage. À la rue Sayeni, à Pironchamps, 32 logements seront rénovés plus complètement encore avec, en plus, l'isolation et une nouvelle installation électrique. Au centre de Farciennes, trois blocs d'appartements verront leurs châssis remplacés, leur toiture isolée. « Les cahiers de charges sont lancés, les premiers travaux auront lieu en 2012 sans que les occupants doivent quitter leur demeure. »
La société a aussi obtenu un petit subside pour les projets de référent social et Biodibap, en faveur de la biodiversité. Elle a aussi entrepris le remplacement de châssis sur fonds propres, à la cité Sainte-Anne. Mais elle compte encore (beaucoup) sur la Région wallonne pour poursuivre sa vaste entreprise: « Nous avons absolument besoin de 5,5 millions € supplémentaires, insiste Fabian Lemaître. Le plan Pivert s'étale jusqu'en 2014, et nous avons bon espoir. »
Un temps dans la tourmente, comme l’ont été d’autres sociétés de logement, Sambre et Biesme a apparemment retrouvé la confiance de sa tutelle. En outre, elle sort d’une restructuration indispensable liée aux pratiques du passé, qui a fait passer ses effectifs de près de 70 à 40 équivalents temps plein tout en évitant au maximum la casse sociale.