La famille de la bourgmestre…
Entre la Commune et ses petits-enfants, Marie-Alice Vandereyken a choisi. Dimanche, son successeur lui a rendu un bel hommage…
- Publié le 20-12-2016 à 05h00
Dimanche, l’émotion a envahi la salle La Forge, le temps d’un hommage. Le temps des discours. Le temps d’évoquer la carrière de Marie-Alice Vandereyken, échevine et bourgmestre qui a choisi de mettre un terme à son mandat pour se consacrer à sa famille. Mais également pour permettre (implicitement) à Étienne Cartuyvels de se préparer au scrutin communal de 2018 en devenant bourgmestre.
Dix ans «mayeure»…
À la biographie de Marie-Alice Vandereyken évoquée par le nouveau bourgmestre succède l'hommage. «C'est une mission difficile de retracer ton parcours talentueux et jalonné de succès tant il faudrait de qualificatifs élogieux pour évoquer ta manière de travailler,» souligne d'emblée Étienne Cartuyvels. De l'enseignante à la conseillère communale apparue sur les listes en 1994 à la demande de Théo Froidcœur, le parcours d'une «femme qui devient échevine de l'enseignement, une fonction qui te va comme un gant». L'accroissement de la population scolaire et les synergies entre implantations témoignent du travail de Mme Vandereyken.
La succession de Théo Froidcœur, en 2006, est «un défi de taille… Tu entames cette seconde carrière politique avec le même enthousiasme. Tes grandes qualités d'enseignante et de pédagogue seront un plus dans l'exercice de ta fonction».
L'investissement de la bourgmestre, ses qualités, sa persuasion ont permis de réaliser de nombreux projets. Le nouveau bourgmestre souhaite s'inscrire «dans la ligne de conduite, sans rien changer à la manière de travailler». Et avec humour, c'est au compagnon de la bourgmestre désormais honoraire qu'il remet le calendrier… culturel de la commune, avec les soupers et dîners!
Très émue, la Directrice générale insiste sur les nombreuses qualités… Empathie, écoute, bon sens, humanité, attention pour chacun, responsabilité… Elle adresse ses souhaits de réussite à Étienne Cartuyvels: «il n’y a pas que les soupers boulettes». Mais aussi à la nouvelle présidente du CPAS, Sophie Léonard.