Momignies en deuil: l’échevin Claude Salengros est décédé
La nouvelle est tombée en toute fin de séance du conseil communal: Claude Salengros, échevin des Travaux, est décédé à l’âge de 74 ans.
- Publié le 30-03-2017 à 06h50
Le conseil communal de cette fin de mois de mars s’est clôturé sous le choc. À l’issue de la séance, Albert Depret a annoncé la nouvelle qu’il venait d’apprendre: leur collègue et échevin Claude Salengros est décédé.
Agriculteur indépendant depuis la fermeture des laiteries de Seloignes où il fut salarié, Claude Salengros est entré en politique au début des années 80 sous l’impulsion d’Albert Depret et de Paul Delahaye.
Il sera premièrement installé comme conseiller du CPAS, en janvier 1983. Six ans plus tard, il sera pour la première fois élu et installé comme conseiller communal, le 6 mars 1989. Il ne quittera plus son siège. Après les élections de 2000, il obtient son premier mandat d’échevin, en charge alors de l’agriculture, de la sylviculture, de l’environnement et des classes moyennes.
Il sera réinstallé après le scrutin de 2006, où il occupera le poste de 1er échevin.
Président de l’abattoir de Bailleux
Ses compétences sont alors élargies avec l’échevinat des travaux. Il sera de nouveau élu, pour ce qui sera son dernier mandat, en 2012, en conservant son poste d’échevin des travaux.
Durant de nombreuses années, Claude Salengros occupa également le poste de président de l’intercommunale AIMAC, qui géra l’abattoir de Baileux, jusqu’à sa dissolution en juin dernier.
Politiquement et humainement, Claude Salengros faisait l’unanimité pour son dévouement et sa gentillesse (voir encadré ci-contre).
Il laisse sa compagne et ses trois enfants.
Les funérailles de Claude Salengros se dérouleront ce samedi 1er avril, à 10 h 30, dans son village de Seloignes.
Les hommages
Albert Depret, bourgmestre de Momignies: «Claude était un homme sincère, c'était pour moi un fidèle compagnon de route en politique. Il laisse un grand trou, nous avons vécu ensemble des moments historiques en politique».
Véronique Riez, échevine: «C'était un homme avec qui je m'entendais vraiment bien. Il était d'une extrême gentillesse. On ne pouvait pas se heurter avec lui. Il était toujours disponible. Oui, c'était un homme souriant, gentil, arrangeant et doté d'un grand sens de l'humour. Je suis profondément triste».
Eddy Bayard, 1er échevin: «Claude était un homme fort calme, tempéré, patient, à l'écoute. Il n'avait jamais un mot plus haut que l'autre. Il cherchait toujours la solution plutôt que le conflit. C'était quelqu'un qui voulait rendre service et arranger les choses. C'était un homme gentil qu'on appréciait beaucoup».
Jean-Marc Poullain (IC): «C'était un homme proche de ses hommes, de ses équipes et qui voyait l'intérêt général de sa commune, quitte à aller à l'encontre de sa propre majorité. Il avait le sens des responsabilités».
Jean-Marc Monin (AC): «Nous avions des rapports très cordiaux. Il n'était jamais dans le conflit. Je retiens sa gentillesse, son sourire. C'était quelqu'un d'une grande honnêteté. Il y avait en nous une grande estime et un respect mutuel. Claude était dévoué, proche, amical. Il est vraiment arrivé en politique pour servir le bien commun. Il était très reconnu et apprécié dans son village de Seloignes. On rencontre rarement des gens qui font autant l'unanimité».
Francis Phillipe, directeur général: «Claude était un homme discret, affable, loyal, correct. C'était vraiment quelqu'un sur qui on pouvait compter. Avec lui, une parole était une parole, il n'y avait pas besoin d'écrit».