« Je n’agis pas par vengeance » : un réserviste de Tsahal raconte son engagement dans l’armée israélienne

De retour du front, le réserviste franco-israélien Noam Ohana, qui a tout lâché pour rejoindre sa base militaire dès le lendemain des attaques terroristes commises par le Hamas en Israël, décrit la violence de combats qui ne cessent jamais et pointe l’absence d’horizon politique.

Paris, le 15 janvier. « J’éprouve une profonde tristesse [pour les enfants palestiniens victimes de la guerre] mais je ne me sens absolument pas responsable de leur sort », affirme Noam Ohana, réserviste de l'armée israélienne. LP/Arnaud Dumontier
Paris, le 15 janvier. « J’éprouve une profonde tristesse [pour les enfants palestiniens victimes de la guerre] mais je ne me sens absolument pas responsable de leur sort », affirme Noam Ohana, réserviste de l'armée israélienne. LP/Arnaud Dumontier

    Noam Ohana est un Franco-Israélien de 45 ans qui vit avec sa famille à Tel Aviv. Dès le 8 octobre dernier, ce réserviste a tout lâché pour rejoindre sa base militaire et se porter volontaire. Ancien des forces spéciales israéliennes, il a immédiatement été réenrôlé et mis au service de l’offensive terrestre à partir du 27 octobre. Depuis, il intervient dans Gaza, chaque jour. Au terme de cette période de réserve, et de passage à Paris, il a accepté de rencontrer Le Parisien-Aujourd’hui en France pour répondre à toutes nos questions sur les combats et sur la situation politique.

    Vous combattez dans la bande de Gaza depuis le début de l’offensive terrestre. Aujourd’hui, pourquoi avez-vous accepté de répondre à nos questions ?