Joëlle Milquet revient sur son retour en politique: «Non, je ne sors d’aucun purgatoire»

L’ancienne ministre Joëlle Milquet, désormais tête de liste CDH aux législatives fédérales à Bruxelles, s’est confiée dans un entretien consacré à La Libre. Elle estime que ce retour dans le monde politique n’est pas la fin de trois années de « purgatoire ».

« Je sors d’un retrait volontaire de trois ans de l’agitation politico-médiatique », a-t-elle précisé. L’ex-ministre de l’Enseignement a été inculpée en avril 2016 pour « prise illégale d’intérêt » dans le dossier des « emplois fictifs ».

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Lors de cette interview, Joëlle Milquet partage toutefois avoir songé définitivement à « quitter la politique ». Elle s’est d’ailleurs réinscrite au barreau. Mais son envie de « défendre les causes collectives » a changé ses ambitions : « Je reste une femme convaincue et j’ai accepté la proposition de Maxime Prévot, mais à condition de pouvoir faire de la politique avec un grand « P » », a-t-elle commenté.

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Et l’Europe ?

Elle explique aussi pourquoi elle n’a pas porté sa candidature à l’Europe : « Je ne voulais pas m’opposer à Benoît. Il est légitime, c’est un bon candidat et il a mon soutien », a-t-elle assuré.

L’ancienne présidente du CDH n’a pas souhaité faire de commentaires sur ses ennuis judiciaires.