Jean-Pascal Labille sanctionné par la FSMA pour un délit d’initié
L’ancien ministre des Entreprises publiques du gouvernement Di Rupo, Jean-Pascal Labille, est sanctionné par la FSMA pour avoir diffusé des informations confidentielles sur les négociations de fusion entre bpost et PostNL, informe L’Echo.
Pour rappel, sur les ondes de la RTBF, l’actuel secrétaire général de Solidaris avait dévoilé son projet de rapprochement entre bpost et PostNL. « Je vous annonce un scoop. Dans peu de temps, la poste va perdre son statut public. L’État va vendre une partie de ses actions et ce que je vous dis là, c’est vraiment une question d’heures. Donc la poste ne sera plus une entreprise publique telle qu’on la connaît. (…) Je suis au courant surtout des intentions de ce gouvernement de quelque part de se séparer de l’outil qu’est la poste. (...) Elle deviendra en tout cas en partie privée mais elle perdra son statut public ou, en tout cas, ça va être une discussion majeure. »
Suite à l’interview, les transactions sur les actions de bpost et de PostNL avaient été interrompues.
Selon la DH, le montant de l’amende s’élèverait à 12.500 euros.
Pour poster un commentaire, merci de vous abonner.
S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir6 Commentaires
-
Posté par VERDOODT Jean-marie, vendredi 12 mai 2023, 9:41
-
Posté par Moritz Montanez, vendredi 12 mai 2023, 5:27
-
Posté par Masure Luc, vendredi 12 mai 2023, 1:16
-
Posté par Moritz Montanez, vendredi 12 mai 2023, 5:31
-
Posté par Lambotte Serge, vendredi 12 mai 2023, 0:28
Plus de commentairesA trop vouloir se rendre intéressant !!
Il s'agit bien d'un délit d'initié qui, par définition, est l'emploi d'une information confidentielle à des fins personnelles quand d'autres investisseurs ne disposent pas de la même information. Ce sont des méthodes de voyou et 12500€ n'est vraiment pas cher payé pour les dégâts occasionnés. Cette info éclaire sur l'aspect d'asbl sociale que devient l'atelier protégé BPost et sur la nuisance des socialistes quand ils dirigent une quelconque société d'état, en faisant primer leur agenda personnel sur l'intérêt collectif. C'est lamentable.
Ce n'est pas un délit d'initié, c'est un acte politique qui a permis de garder une activité en Belgique plutôt que de mettre une fois de plus une entreprise nationale sous une direction néerlandaise.
C'était BPost qui avait l'intention d'acheter PostNL et non l'inverse ! Informez-vous avant de raconter n'importe quoi, merci.
Et toujours un $ocialiste mêlé à une affaire louche.