Accueil Les racines élémentaires

Les Racines élémentaires de Jacques Dutronc : « Je suis passé au bon moment, au bon endroit »

À 80 balais, le gentleman cambrioleur de la chanson française nous reçoit longuement chez lui, sur les hauteurs de son village corse. L’occasion de revenir sur son parcours de vie qu’il raconte dans une jouissive autobiographie. Article réservé aux abonnés
Par Thierry Coljon, Nicolas Crousse
Temps de lecture: 3 min

Making of

Mardi 28 novembre. Alors que le roi Philippe et la reine Mathilde rendent visite à la rédaction, crac boum hue !, nous prenons la fuite vers la Corse et mettons le cap sur le village de Monticello, où nous attend l’élégant empereur et play-boy de la chanson française.

Il aura fallu trois mois de négociations pour décrocher cette interview – et bon sang, on en rêvait. L’occasion est idéale : le fils du Père Fouettard publie ses mémoires. Ils sont jouissifs. Voilà l’heure de se mettre à table.

Planqué depuis plus d’un demi-siècle sur les hauteurs de Monticello, Jacques Dutronc, 80 balais, nous reçoit dans son salon blanc, cigare de pharaon au bec, lunettes feutrées posées sur ses yeux pâles de clown mélancolique. Au loin, paysage imprenable, la mer, radieuse et impassible. Dehors, une quinzaine de degrés, un ciel azur, et quelques chats qui siestent en nous jaugeant.

Cet article est réservé aux abonnés

Accédez à l'information nationale et internationale vérifiée et décryptée 1€/semaine pendant 4 semaines (sans engagement)

Avec cette offre, profitez de :
  • L’accès illimité à tous les articles, dossiers et reportages de la rédaction
  • Le journal en version numérique (PDF)
  • Un confort de lecture avec publicité limitée

Le fil info

La Une Tous

Voir tout le Fil info

Postez le premier commentaire

Sélectionné pour vous

Aussi en Les racines élémentaires

Grand format Simon Gronowski : « Ma mission est d’informer les jeunes sur les dangers de l’extrême droite : c’est la haine »

Simon Gronowski est « l’enfant du 20e convoi », échappé à 11 ans et demi du wagon à bestiaux qui l’emmène de la caserne Dossin à Malines vers Auschwitz. A 92 ans, l’avocat et pianiste de jazz continue à témoigner dans les écoles : « C’est ma mission. Il faut combattre l’extrême droite, berceau du fascisme, du nazisme, de l’antisémitisme par le devoir de mémoire mais aussi le vote. » Et d’implorer : « Ne votez pas Vlaams Belang, ou Le Pen ».
Par Nicolas Crousse et Béatrice Delvaux
Voir plus d'articles

Le meilleur de l’actu

Inscrivez-vous aux newsletters

Je m'inscris

À la Une

références Voir les articles de références références Tous les jobs