About Us | Index site | Contact Us | Home | Español

Instruments by Conference

Cidip VII (in planning)

Cidip VI

Cidip V

Cidip IV

Cidip III

Cidip II

Cidip I

Instruments by Topic

Working Groups

 
private international law, public international law, agreements, treaties, courses, seminars, news, publications, international law, international business law, international trade law, international law book, international law article, international law private, source of international law, international law course
 

Pr�sent et avenir de la  Cidip
M�thode de Travail 

Other Language Documents
English | Portuguese
m�thode de travail 
(Observations formul�es par Diego P. Fern�ndez Arroyo, invit� sp�cial de l�OEA)*
8. On peut dire que la m�thode de travail �labor�e pour la CIDIP VI relativement aux garanties mobili�res a �t� assez satisfaisant, malgr� les documents de derni�re minute. Pour l�essentiel, il me semble important de mettre sur pied un groupe de travail (ou d�� experts �) en communication permanente par Internet et se r�unissant au moins 3 fois avant la convocation de la Conf�rence. �videmment, si l�OP venait � �tre cr��, il se chargerait de coordonner tous les travaux en ce sens. Je suis d�avis qu�il faut, logiquement, qu�il participe au CJI, mais qu�il faut �liminer autant que possible les �tapes �minemment bureaucratiques, notamment le fait que les documents doivent passer par le CP. Plus le travail est sp�cialis�, mieux c�est. L�OEA pourrait m�me engager des sp�cialistes sur chaque sujet ou leur demander, comme elle l�a fait � quelques occasions, des rapports sur l��tat de la question et les besoins qui y sont reli�s.
9. Le recours des lois mod�les peut �tre un pas positif et, en ce sens, il faut f�liciter la d�l�gation mexicaine de sa proposition si pratique et r�aliste au sujet des garanties mobili�res. Mais il faut tenir compte de deux choses :
A. Le choix de la m�thodologie doit se faire en fonction de la mati�re � r�glementer et de la situation du moment. Dans certains cas une loi mod�le sera la meilleure solution, tandis que dans d�autres la m�thode de la convention internationale, qui rend plus inali�nable, peut s�av�rer utile. Or, la combinaison de m�thodologies doit �tre prise dans un sens tr�s large, c�est-�-dire qu�elle ne doit pas se limiter au choix entre lois mod�les et conventions, mais plut�t, quelle que soit la m�thode de r�glementation choisie, pour chaque mati�re il faudra �valuer le bien-fond� d�inclure des normes en mati�re de juridiction, de droit applicable, de reconnaissance et de coop�ration. �galement, parmi les normes en mati�re de droit applicable, il peut �tre utile dans certains cas de m�langer des normes indirectes (�de conflit�) avec des normes mat�rielles directes.
B. Sans enlever de m�rite � l�utilisation que pourrait faire la CIDIP de cette nouvelle m�thodologie, il me semble important de souligner qu�en r�alit�, les conventions interam�ricaines de DIPr ont agi dans une bonne mesure comme des lois mod�les, bien que tel n�ait pas �t� leur but. Je fais allusion au fait que quand on critique la non-application de certaines conventions et la non-ratification de certaines autres, on ne tienne pas compte en g�n�ral d�une donn�e fondamentale: la CIDIP a effectu� graduellement une extraordinaire transformation des syst�mes �tatiques de DIPr latino-am�ricains et a exerc� une influence notable dans le cadre sous-r�gional du MERCOSUR. Les conventions de la CIDIP peuvent �tre ratifi�es dans une plus ou moins large mesure, elles peuvent �tre appliqu�es dans un nombre plus ou moins important de cas, mais on ne peut nier que nombre de leurs normes ont filtr� dans les syst�mes nationaux. En effet, bien qu�il soit admissible que la jurisprudence relative � l�application des conventions interam�ricaines soit relativement peu abondante et difficile � localiser, il est beaucoup plus vrai que la CIDIP est devenue un point de r�f�rence cl� pour les l�gislateurs nationaux, ou du moins ceux des pays latino-am�ricains. Dans pratiquement toutes les r�formes des codes civils et des codes de proc�dure qui ont affect�, dans une plus ou moins grande mesure, les normes en mati�re de DIPr, on peut constater l�influence des crit�res �tablis pour la r�glementation des relations de trafic priv� externe dans l�instance interam�ricaine, ce qui implique d�une certaine fa�on un effet �modernisateur� produit � travers ces crit�res. De m�me, on constate l�incidence des solutions consacr�es dans la CICIP sur diverses lois ou dispositions sp�ciales d��tats membres de l�OEA, notamment la Loi des soci�t�s uruguayenne de 1989, les normes de divers pays relatives � l�arbitrage et les normes concernant l�adoption qui, incorporant le concept de l�adoption pl�ni�re, font leur apparition dans la l�gislation de certains �tats du Mexique[3]/.

*  Les id�es �bauch�es ici sont d�velopp�es dans ma contribution au Liber Amicorum J�rgen Samtleben, r�cemment paru.
[3]. Tout ce qui a �t� dit concernant les r�formes �tatiques mentionn�es peut s�appliquer en g�n�ral � la plus importante d�entre elles, soit la Loi v�n�zu�lienne de DIPr (1998). Mais les particularit�s de cette derni�re m�ritent bien un commentaire. Il est �vident que cette loi pr�sente une relation �troite avec la CIDIP, mais dans les deux sens, et non seulement une relation de r�ception de solutions de la part du texte �tatique. Le simple fait que la nouvelle loi soit issue d�un projet r�dig� en 1963 permet d�expliquer ce point. L�un des auteurs du projet, G. Parra-Aranguren, explique que certaines solutions trouv�es par la CIDIP proviennent pr�cis�ment de ce projet. Mais afin d�enrichir et d�actualiser le projet, dans l�intention d�adapter aux �r�alit�s humaines, �conomiques et sociales du Venezuela� des solutions �bauch�es dans un autre contexte historique, la loi approuv�e re�oit une forte influence du travail de la CIDIP. De fa�on g�n�rale, en consacrant dans son art. 1 la note d��internationalisation� mentionn�e plus haut, concernant la d�termination du droit applicable aux situations priv�es internationales. Sur des questions concr�tes, cette influence se remarque dans divers points, soulignant, pour sa nouveaut�, l�adoption des r�gles essentielles de la convention interam�ricaine relative au droit applicable aux contrats internationaux (art. 29 � 31). Un autre �l�ment avalisant le commentaire, outre cette r�glementation, est la modification d�envergure historique apport�e � la loi concernant le statut personnel. En effet, suivant les postulats du projet de 1963, la loi abandonne le point de connexion nationalit�, traditionnel dans le syst�me v�n�zu�lien de DIPr, pour le substituer par celui de domicile. L�importance mentionn�e ne doit pas �tre mesur�e qu�en termes locaux du pays, mais en prenant en consid�ration la place qu�a occup�e dans le DIPr am�ricain la discussion relative � l�antinomie nationalit�-domicile.
Page 3

Page 5

 

© 2005 Organization of American States. All Rights Reserved.