Bruxelles, Établissement Bruylant, 1950-1955 ; 3 vol. in-8° de 663, 490 et 470 p.

Les finances publiques forment une des parties les moins connues de notre histoire économique. Il n'y a que l'histoire monétaire qui soit aussi peu connue, sinon moins encore. Cette carence s'explique par le caractère technique des sujets, peut-être aussi par la trop grande dispersion des documents, dans la mesure où ils existent. Ces observations visent, il est vrai, surtout l'Ancien Régime. Pour le xixe siècle, la carence n'est pas aussi complète, mais beaucoup, énormément même, restait à faire. Aussi, faut-il féliciter l'Institut Belge des Finances Publiques d'avoir pris l'initiative de publier un travail d'ensemble très développé sur les finances publiques de la Belgique.

Si même ce travail ne nous donne pas entièrement satisfaction, si les diverses parties — comme c'est souvent le cas dans les travaux collectifs — sont d'une valeur inégale, il n'en reste pas moins que pour la pre-