Et de deux. Un mois après la première, une seconde plainte pour harcèlement moral a été introduite à l’encontre de Denis Ducarme. C’est une ancienne collaboratrice qui a déposé cette plainte devant l’auditorat du travail et le parquet. C’est ce qu’expliquent aujourd’hui l’Avenir, la DH et la Nouvelle Gazette.
C’est la réaction de Denis Ducarme à la première action, le mois dernier, qui a poussé cette deuxième ancienne collaboratrice à porter plainte à son tour. Pour soutenir la première plaignante, d’abord. Ensuite, dit-elle, pour empêcher Denis Ducarme de maltraiter d’autres personnes.
Les faits concernés se sont produits pendant la crise sanitaire. Le libéral était alors ministre des Indépendants, des Classes moyennes et des PME. L’ex-collaboratrice évoque un comportement qu’elle qualifie de machiavélique. Elle parle de coup de téléphone à toute heure du jour et de la nuit pour poster des photos sur les réseaux sociaux, de consignes peu claires qu’il refusait de répéter, de demande qu’il savait impossible à réaliser comme trouver le numéro d’une célébrité, et enfin de colères incontrôlables.
Denis Ducarme a réagi d’abord en ne s’étonnant pas vraiment. Selon lui, ce nouveau dépôt de plainte vise à nuire à son image et sa réputation alors que la campagne électorale est lancée. Un timing choisi.
Sur le fond, il reconnaît que le rythme de travail, au cours de la crise sanitaire, a été intense. Mais il affirme n’avoir jamais rien exigé d’autre de ses collaborateurs qu’un travail bien fait. Il estime par ailleurs que l’engagement au sein d’un cabinet implique une disponibilité sans doute plus importante. Il précise que tous ses collaborateurs ont toujours été libres de le quitter s’ils le souhaitaient. Présumé innocent, Denis Ducarme a consulté un avocat.
