Corruption, fraudes aux marchés publics, prise d'intérêts : ce qui était principalement reproché à Michel Wilgaut, président de la société de logement "Le Val d'Heure", c'était d'avoir favorisé un ami entrepreneur en échange de travaux privés.
Mais, dans son jugement, le tribunal correctionnel de Charleroi a estimé que les faits n'étaient pas établis. Pour le tribunal, les travaux privés effectués chez Michel Wilgaut par l'entrepreneur ont toujours été facturés et l'intérêt privé n'a jamais primé sur l'intérêt public. Le tribunal a aussi relevé les rapports confus et incompréhensibles des enquêteurs et le dépassement du délai raisonnable. En conséquence, le tribunal a donc acquitté Michel Wilgaut des préventions les plus graves. Seule subsiste une simple déclaration de culpabilité pour une infraction liée à la loi sur les marchés publics.
Une simple déclaration de culpabilité qu'obtiennent également l'entrepreneur et l'ex-directrice du Val d'Heure. Quant à la fille de Michel Wilgaut, Laurence, ex-échevine de Charleroi qui avait du démissionner suite à son inculpation, elle est totalement blanchie.
RTBF
