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L’avenir des hôpitaux lMTR, Saint-Joseph et Reine Fabiola se dessine

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Par Nicolas Rondelez

Sur le site des Viviers, à Gilly, la construction du futur grand hôpital se poursuit. L’infrastructure hospitalière colossale regroupera en ce lieu unique tous les services du Grand Hôpital de Charleroi, actuellement répartis sur les sites de Reine Fabiola, Sainte-Thérèse, Notre-Dame, l’IMTR, Saint-Joseph et CPJ. Le transfert du dernier patient depuis ces différentes implantations est annoncé pour le 6 juin 2024. À cette date, les actuels bâtiments du GHDC seront donc vides de leurs occupants, patients et personnel hospitalier et prêts à connaître un nouvel avenir.

Garantir un avenir pour les sites emblématiques du GHDC

Aujourd’hui, le GHDC annonce d’ores et déjà la conclusion d’un accord avec la société de construction et d’aménagements urbains Thomas et Piron et la cession des hôpitaux Reine-Fabiola, IMTR et Saint-Joseph. Pour David Van Drooghenbroeck, directeur des affaires institutionnelles au sein du GHDC, "tout le monde connaît ces trois hôpitaux, à Charleroi. Ce sont des lieux auxquels les gens sont attachés, à travers leur propre histoire ou à travers le parcours de soins de proches, dans ces hôpitaux. Nous souhaitions avec notre partenaire, Thomas et Piron, donner un avenir à ces sites. Conclure dès maintenant la cession de ces bâtiments, c’est permettre d’avancer d’ores et déjà sur l’avenir de ces sites et d’en entreprendre la reconversion dès qu’ils seront libérés. Pas question de voir ces bâtiments abandonnés pendant des années comme l’hôpital civil et, pire encore, le Rayon de Soleil".

Quartier de villes et quartier de vies

L’intention de la société de construction et d’aménagements urbains Thomas et Piron est de reconvertir les sites en quartiers de vie, comme le détaille le directeur du développement, Joël Polus : "avant tout, nous envisageons du logement neuf. Nous pensons que Charleroi en a besoin. Des quartiers de vie au sein desquels les habitants devront également trouver du petit commerce. Sans oublier des locaux pour les professions libérales, des bureaux où travailler. Il est un peu tôt pour se prononcer sur de la destruction/reconstruction, totale ou partielle. Des équipes dédiées parmi lesquelles des urbanistes seront missionnés pour une réflexion globale qui intégrera ces questions de réutilisation potentielle du bâti actuel. Mais tout ne pourra pas être réutilisé car les hôpitaux sont des infrastructures très spécifiques. Si on acquiert ces bâtiments dès aujourd’hui, c’est précisément pour pouvoir commencer tout de suite quand les bâtiments seront libérés et que toutes les études aient été traitées en amont, que les phasages des travaux soit déjà programmé. De cette manière, on espère que les premiers habitants de ces nouveaux quartiers puissent intégrer leur logement trois ans après le début des travaux".

Quel avenir pour Notre-Dame et Sainte-Thérèse ?

L’avenir des autres implantations du GHDC, les hôpitaux Notre-Dame et Sainte-Thérèse, se dessine aussi actuellement, mais en coulisse. Et cet avenir n’est pas du tout de la même nature que le projet Thomas et Piron. On devrait en apprendre plus dans les mois qui viennent.

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