Les responsables politiques wallons sont-ils davantage " cigale " que " fourmi " ? La question se pose à nouveau au Parlement de Wallonie
Après la conduite erratique du chantier de la maison des parlementaires ou les voyages luxueux, il apparaît que la gestion de la caisse de retraite des députés dérape également. Le trou se chiffre en dizaines de millions.
Trou dans la caisse
La caisse de pension des députés wallons, faute d’être assez alimentée, selon La Libre, pourrait accuser un trou d’environ 80 millions.
Il y a 20 ans environ, les gestionnaires du fonds ont réduit la dotation du Parlement à cette caisse de retraite. La somme a alors été détournée vers l’engagement de collaborateurs supplémentaires pour les députés. Quand ils se sont aperçus du problème, les gestionnaires ont tenté d’éponger les pertes mais pas suffisamment.
Ce mercredi, le nouveau conseil d’administration de la caisse de pension a été désigné. Ce sont les membres nouvellement choisis du bureau du Parlement. Leur première tâche sera de faire le point, la semaine prochaine, avec les gestionnaires du fonds.
Comment peuvent-ils boucher un trou de plusieurs dizaines de millions ? Pas de commentaire du côté d’André Frédéric, nouveau président de l’assemblée qui découvre cet encombrant "cadavre dans le placard". Juste cette déclaration : "la situation n’est pas désespérée, on peut encore y remédier".
La nouvelle commission de la comptabilité doit se réunir "dans les plus brefs délais" pour faire toute la lumière sur la situation de la caisse de retraite des parlementaires wallons, demande le PTB.
Les comptes et budgets de l’ASBL en charge des pensions complémentaires des députés, ont été examinés. "Comme tout document, nous avons reçu 3 pages dans lesquelles était rapporté un déficit de 22 millions d’euros", explique ainsi le chef de groupe, Germain Mugemangango.
