Le dossier remonte à l'année 2000. Une fonctionnaire provinciale postule pour un poste de directrice. Mais elle est écartée et mise dans un placard. Elle dit avoir été harcelée pendant des années.
Elle va en justice et obtient gain de cause en appel en 2013. C'est à ce moment-là qu'elle s'adresse à la commission nationale de vigilance du PS.
"Nous avons reçu une plainte d’une directrice provinciale, qui a dit qu’elle avait été harcelée, explique Elie Deworme (président de la Commission). Elle a produit un jugement émanant de Namur et de Liège, en cour d’appel."
La commission a auditionné la plaignante. Elle a aussi invité Guy Milcamps à venir donner sa version des faits. "Il a refusé de venir, puis il a demandé à être entendu. Nous avons accepté. Là, il ne s’est pas présenté, sans s’excuser. Nous avons donc considéré qu’il assumait les responsabilités à l’égard de cette directrice."
La commission a donc décidé de l'exclure du parti. "Nous ne pouvons absolument pas accepté qu’au sein du parti des gens harcèlent des collaborateurs ou des travailleurs quels qu’ils soient d’ailleurs."
Guy Milcamps a introduit un recours auprès du secrétariat général du PS. Il ne souhaite pas faire de commentaire pour l'instant.
Monika Wachter