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La Fondation Ghislenghien est à sec ou presque.C\'est ce qu\'a confié le président de celle-ci, Philippe Verdonck à La Libre Belgique,alors qu\'un hommage était rendu il y a peu de temps aux victimes de la catastrophe.
Comme il l\'avait déjà fait à plusieurs reprises, notamment l\'été dernier et au mois de février de cette année, le président de la Fondation Ghislenghien, a une nouvelle fois voulu attirer l\'attention sur la situation de la Fondation qui a pour but d\'indemniser la trentaine de victimes du drame qui ne sont pas couvertes par une assurance \"accidents de travail\".
Après le drame, la Fondation avait reçu des dons volontaires d\'Assuralia (1 million d\'euros) et de Fluxys (1,2 million d\'euros) sans que cela ne mette en évidence une quelconque responsabilité, rappelle vendredi La Libre Belgique.
Affirmant ne plus disposer de fonds suffisants pour indemniser les victimes à 100% d\'ici le procès qui \"ne débouchera sur une décision définitive que dans 4, 5 ou 8 ans\", Philippe Verdonck estime qu\'il faudrait procéder à un nouvel appel de fonds pour aller plus loin dans l\'indemnisation des victimes\". Il estime qu\'avec \"500.000 ou un million d\'euros, nous pourrions continuer à gérer nos dossier\".
Le président de la Fondation trouve qu\'\"il faudrait que les acteurs de la catastrophe et les responsables potentiels -asureurs et réassureurs de ceux-ci- se mettent à table pour négocier des indemnisations à l\'amiable, individualisées , mais dans un cadre global\". Il affirme que cela s\'est déjà fait en France dans le cadre d\'autres drames, rapporte La Libre Belgique.
