En ce momentLes grands duelsNotre dossier ImmoNos sondagesJouez à Alphabeille Accueil L'actualité de 7Dimanche

Pascal Vrebos est notre invité de ce dimanche: «J’ai toujours voulu que l’Invité s’adresse à tout le monde» (vidéo)

Au cœur de Bruxelles, dans son bureau, son antre, Pascal Vrebos nous reçoit. Des centaines de livres, des photos, des tableaux, un petit escalier en colimaçon.
Vidéo

Dans ce lieu qui respire la culture et la curiosité, à deux pas du Palais d’Egmont, il prépare toutes ses émissions depuis toujours. Aujourd’hui, c’est sa dernière de « L’Invité » ! Émotions. « Je comptais m’arrêter en 2024. RTL a choisi de terminer la collaboration. Je ne suis pas déçu. »

de videos

On peut lever un voile sur le secret ? Comment se passe la préparation d’un « Invité » ?

Le dimanche, je ne me lève jamais avant 9 h. Je déjeune à la maison et puis je vais à mon bureau à 10 h 30. Je relis des infos. Je médite un peu et puis je prends une douche. Je mets ensuite mon costume. J’ai une quarantaine de costumes et j’en choisis un. Pendant le covid, je me maquillais ici. Je quitte vers 11 h 40 mon bureau et je pars à RTL.

Tout commence donc dans ce bureau ?

Oui… Il y a un peu de désordre (il sourit). Le samedi, j’y prépare mon émission en lisant toute la presse et mes notes comme un moine. Je me tiens au courant de l’actualité tous les jours. Je ne passe pas de coups de fil pour m’informer sauf exception.

Cette émission est restée un vrai plaisir au fil des années ?

Je n’y ai jamais été avec les pieds de plomb. J’ai toujours tenu à m’adresser à tout le monde, à tous les citoyens : du recteur de l’université au citoyen lambda. Pendant 20 minutes, tout le monde peut apprendre des choses, sourire, être furieux sur une réponse de l’invité politique. Une émission pareille ressemble un peu à une pièce de théâtre : des moments, des actes et des scènes. J’ai toujours voulu que le politique, le sociétal et le culturel puissent être appréhendés par le plus grand nombre. Je suis un grand admirateur d’Umberto Eco. Je l’ai rencontré plusieurs fois… pour lui, la vulgarisation était aussi fondamentale.

Qui sera l’invité ce dimanche ?

Elio Di Rupo sera mon dernier invité. C’est l’invité qui est venu le plus souvent : il a été président du PS, Premier ministre, ministre-président wallon.

Vous avez fait combien d’émissions ?

835 émissions. Au départ, c’était pour une saison. On a tenu 23 ans. Chaque année, je signais un contrat pour un an. Il y a eu aussi 20 ans de Controverse et l’Invité en radio/télé pendant 2-3 ans. Je reconnais que je peux être un stakhanoviste. Une chose m’a frappé en regardant de vieilles émissions : le ton dans les premières années 2000 était moins grave avec peut-être un peu plus d’humour. Je me demande si les émissions actuelles ne sont pas le miroir de la gravité des dernières années.

L’invité se décommande parfois ?

Non, mais parfois, je n’ai le nom de l’invité que le vendredi.

Est-ce qu’ils recevaient les questions avant l’émission ?

Non, ils n’avaient jamais les questions avant. Même Albert et Paola. Même l’ex-Président Hollande. Parfois, je leur donnais certains éléments en dehors de l’actu.

Vous garde(re)z un bon souvenir de RTL ?

J’y ai toujours eu une liberté totale et du dialogue.

Aussi en L'actualité de 7Dimanche

Voir plus d'articles